On a qualifié Gaston Miron de «premier poète québécois» - par opposition à canadien français. Une manière d'illustrer sa prise de conscience identitaire autant que sa langue, aussi riche que raboteuse. Poète engagé et poète amoureux, il a souvent fusionné les deux dans des textes où l'amour du pays se confond avec celui de la femme.
Après avoir collaboré avec Chloé Sainte-Marie, l'auteur et compositeur Gilles Bélanger a eu envie de poursuivre sa plongée dans la poésie de Miron. Sur Douze hommes rapaillés, il a rassemblé 12 chanteurs auxquels il a proposé un texte. Il ne s'agit pas de lecture poétique, mais de poèmes mis en chanson. S'autorisant à jouer avec la forme, il a construit des couplets et des refrains, posés sur des musiques élégantes, et souvent carrément accrocheuses, que le réalisateur Louis-Jean Cormier (Karkwa) a magnifiquement habillées.
Qu'elles flirtent avec le country (avec Vincent Vallières), le rock aérien (Pierre Flynn), les chansons traduisent toutes l'élan et le souffle uniques de Miron le magnifique. Un album émouvant et majeur.
À écouter: Poème dans le goût ancien (La vie s'en va)
Dans le Devoir de samdi dernier , il y a un superbe article sur le disque de ""Douze hommes rapaillés"""
RépondreSupprimerà lire absolument
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RépondreSupprimerje ne sais pas si c'est du même article dont nous parlons mais vous trouverez un bel article du Devoir intitulé "le grand rapaillage" un peu plus bas sur la page ou à l'adresse suivante :
http://karkwa-konendiz.blogspot.com/2008/11/le-grand-rapaillage.html