Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

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mercredi 31 décembre 2008

Nos coups de coeur musicaux de l'année 2008



Les collaborateurs de Showbizz.net vous proposent leurs coups de cœur musicaux des douze derniers mois. Ce classement, réalisé sans prétention, veut souligner les œuvres qui nous ont laissé une impression significative au cours de la dernière année. Notre choix s'est porté sur des albums qui se distinguaient par leur audace, la qualité de leur production mais aussi par le pur plaisir musical que nous avons éprouvé à les écouter.

Nous proposons une pièce musicale tirée de l'album de la plupart des artistes. Toutefois, vous pouvez vous rabattre sur les autres liens pour entendre d'autres pièces des artistes proposés. Voici donc nos coups de coeur musicaux de l'année 2008 (...)

LE TOP DE PIERRE-MATHIEU TREMBLAY

KARKWA
Le volume du vent

La prédominance du troisième album de Karkwa dans la sphère francophone en 2008 est indéniable. Beaucoup de choses ont été écrites sur cet album. Ajoutons simplement qu'éclairs, rafales de vent et lumière se côtoient sur Le volume du vent et que c'est mémorable.

Page MySpace de KARKWA


Le Compteur - Karkwa (feat. Patrick Watson)

Gilles Bélanger chante «L'homme rapaillé» de Gaston Miron!


Louis-Jean Cormier de Karkwa, Pierre Flynn et Gilles Bélanger écoutent attentivement les premiers morceaux de l'album.

Alain Lavoie, l'Echo de la Baie, Arts et culture - 30 décembre 2008

Véritable monument de la littérature québécoise de la fin du 20e siècle, Gaston Miron (1928-1996) a trouvé son mélodiste parfait en Gilles Bélanger qui vient de mettre en musique 12 de ses plus beaux poèmes tirés de «L'homme rapaillé».

12 ans après le décès du poète Gaston Miron, Gilles Bélanger a invité 12 des plus grands artisans de la chanson au Québec autour du disque hommage «Douze hommes rapaillés».

Richard Séguin, Plume Latraverse, Daniel Lavoie, Jim Corcoran, Martin Léon, Michel Faubert, Michel Rivard, Pierre Flynn, Vincent Vallières, Yann Perreau, Louis-Jean Cormier et Gilles Bélanger lui-même rendent hommage au poète disparu. L'auteur-compositeur-interprète, qui a écrit plus de 200 chansons, a été l'instigateur et le directeur artistique de cet opus majeur dans la musique québécoise.

Découverte de Miron

L'excellent mélodiste, Gilles Bélanger, a redécouvert Miron après que Denise Boucher (Les Fées ont soif) l'eut approché pour mettre en musique ses poèmes.

« Denise m'a contacté en 1998 afin de mettre de la musique sur ses textes pour un album de Chloé Sainte-Marie. Ça été le premier album intéressant de Chloé avec « Je pleure, tu pleures ». Elle voulait faire des poètes. Et Miron, ce qui est sa grande force et sa grandeur, c'est qu'il délaisse la rime pour dire l'essentiel. Miron est aussi important que Pablo Neruda même si plusieurs Québécois pensent que c'est un chanteur western... Même sans rimer, il sonne bien. »

Issu de la culture américaine du folk-song (Dylan, Baez), Gilles Bélanger affirme que cette musique sert très bien les textes de Miron. « Je ne suis sans doute pas un très grand musicien, mais je suis un bon mélodiste et je crois que ma force dans ce projet a été de faire des mélodies simples. C'est un album musical aussi qui s'écoute bien du début à la fin. »

Au cours des prochains mois, un spectacle sera présenté au FrancoFolies avec tous les chanteurs et un documentaire sera réalisé puisque des images ont été captées lors de la création de l'album. Un livre de partitions est paru récemment.

Poète intemporel

Spectra, la compagnie de disque, écrit sur son site : Lorsqu'on demande à Gilles Bélanger pourquoi avoir choisi Gaston Miron, la réponse ne se fait pas attendre. C'est le plus grand. « C'est un poète intemporel qui humait le futur. » Douze hommes rapaillés se veut une célébration respectueuse de la poésie de celui qui savait si bien exprimer la lutte perpétuelle que se livrent l'angoisse et l'espoir à l'intérieur de tout être humain.

L'œuvre de Gilles Bélanger est reconnue. Le Devoir écrivait à ce sujet : « Le projet est majeur et le résultat, tout à la hauteur des intentions: douze auteurs-compositeurs-interprètes et deux générations rassemblés pour rendre un hommage musical au géant Miron. Un «rapaillage» de première qualité. »

Karkwa à la Luciole (Alençon) le 11 mars


Karkwa + Stuck In The Sound le 11 mars à La luciole - Alencon (61)

Bientôt réservable

mardi 30 décembre 2008

Top 10 CD

Écrit par Olivier Boisvert-Magnen, SoundbeatRadio, 29-12-2008

Rétrospective des 10 albums de la scène locale qui ont marqué l'année 2008. Par Olivier Boisvert-Magnen

La scène locale québécoise se souviendra longtemps de l’année 2008. Beaucoup d’artistes ont montré ce dont ils étaient capables et ont confirmé une fois de plus le statut particulier de la belle province : peu d’habitants, mais beaucoup de talents musicaux. Voici un survol des dix albums les plus marquants de l’année. (...)

Karkwa - Le volume du vent : Que ce soit sur la scène commerciale ou alternative, Karkwa a remporté tous les honneurs cette année grâce à cet album désormais incontournable dans votre discothèque. Très achevé et abouti, l’album prend place entre les textes imagés et la voix sobre de Louis-Jean, et les arrangements complexes des autres musiciens. Marquant. À écouter absolument : Échapper au sort, Le Compteur

10 spectacles, 10 succès

Le journal de Quebec, 29/12/2008

Avec tous ces mégaspectacles sur les plaines d’Abraham et au parc Jean-Drapeau, les mélomanes devaient aussi être amateurs de plein air pour apprécier la meilleure musique cette année. Top 10 très personnel des performances de 2008. (...)

7 – Karkwa, 9 octobre, Club Soda

Pour leur très attendue rentrée montréalaise après la parution de leur troisième album, Le volume du vent, les gars ont offert un spectacle audacieux dans lequel ils réarrangeaient certains de leurs meilleurs morceaux. Très, très bon.

Moment fort : la relecture de M’empêcher de sortir.(...)

Karkwa et Garorock vus de la Suisse Alémanique

Garorock 03. - 05. April 2009 in » Marmande (fr)

Karkwa / Festival Garorock

Status bestätigt Auftritt Samstag, 04. April 2009 »Bühne Le Grand Chapiteau Quelle Festival »

Bisher will sich noch kein User Karkwa am Garorock 2009 ansehen.

lundi 29 décembre 2008

Le grand recueil de la bonne musique 2008



Le mothership, décembre 28th, 2008

Une fois de plus the famous international guys Guindon nous arrive avec “une belle rétrospective de la dernière année musicale selon des acteurs plus ou moins connus de la scène montréalaise…” tout ça sous la bannière du 33mag best friends. Dans le fond pour faire une histoire courte on pourrait parler de payz play , karkwa, sébastien tellier, metallica, tv on the radio, cut copy, metronomy, ratata et lil’wayne dans albums de l’année sinon pour le recueil au complet : GRBM !! Ogni anno facciamo retrospettive.

Moments de grâce

Philippe Rezzonico, Le Journal de Montréal, 29-12-2008

BILAN MUSICAL 2008 : Quinze moments de grâce

Quand vient le temps de se rappeler avec émotion l'année qui se termine, rien ne bat le souvenir de spectacles qui nous ont fait chavirer de bonheur. Il y en a eu beaucoup en 2008.

Un spectacle entier, une séquence de chansons ou même un seul titre foudroyant qui nous met sens dessus dessous, c'est un moment indescriptible si fort que l'on en oublie durant quelques instants ce qui nous tracasse dans la vie. Un moment où nous ne sommes que chair et musique. Ma définition commune du Graal et du nirvana. (...)

KARKWATSON

Individuellement, Karkwa et Patrick Watson sont des artistes d'exception. Dans ce show commun farci de nouveautés, on a mesuré le génie à l'état pur. Moment de grâce : Les jams collectifs.(...)


Dix phrases pour 10 albums en 2008

Alain Brunet, La Presse, le 28 décembre 2008

(...) Karkwa, Le volume du vent: actuellement LE groupe phare de la francophonie d'Amérique, Karkwa a finalement posé les bases d'un langage universel avec cet album nettement supérieur aux précédents. J'applaudis aussi la réalisation magnifique de Louis-Jean Cormier pour ces Douze hommes rapaillés qui chantent Gaston Miron. (...)

TOP 10

1 Elbow : The Seldom Seen Kid, Mag, (Polydor)
2 Alain Bashung : Bleu Pétrole (Barclay)
3 Karkwa : Le volume du vent (Audiogram)
4 John Zorn : The Dreamers, Tzadik (Koch)
5 Erykah Badu, New Amerykah Part One (4th World War) (Universal)
6 Willie Nelson : Two Men With The Blues (Blue Note)
7 Plants and Animals : Parc Avenue (Secret City Records)
8 Al Green : Lay It Down (Blue Note)
9 Melingo : Maldito Tango (Naïve)
10 Gonzalo Rubalcaba : Avatar (Blue Note)

Consécration en mode Major

Photo: Marie-Hélène Tremblay
Sylvain Cormier, Le Devoir, lundi 29/12/08

En cette drôle de pas drôle d'année où je n'ai pas été au Spectrum parce qu'il n'y a plus de Spectrum, où je résiste obstinément à L'Étoile du DIX30 parce qu'il y a le monstrueux DIX30 autour de la nouvelle salle de spectacles, j'aurai quand même trouvé comme vous mes lieux et mon monde: question de désir. Prenez Catherine Major, ma championne de 2008. Où qu'elle aille, dorénavant, nous irons. Ou bien nous enverrons un ami. Mon copain Mohamed l'a dénichée au Divan du monde, à Paris, où elle était en octobre, en programme double avec JF Moran, et il n'en est pas encore revenu.

1. Catherine Major, au Club Soda. Sa consécration, son triomphe, sa totale. On le savait depuis son lever de rideau de Véronique Sanson, cet été aux Francos: son heure était arrivée. La première montréalaise du spectacle Rose sang allait être le soir où elle ne retiendrait rien de sa sensualité folle, où la chanteuse exulterait, la pianiste s'abandonnerait, où Catherine Major existerait entièrement pour la première fois. Eh ben, c'était ça. Voici Catherine Major illimitée.

2. Karkwa, au Club Soda. Non, je n'étais pas au happening Karkwatson. Mais Karkwa tout seul, c'était quand même une expérience plus que dense. Imaginez un spectacle où on peut fermer les yeux et voir la musique de l'intérieur, ou alors les garder ouverts et voir à travers la musique. Imaginez de la drogue sans drogue, de la musique en expédition du côté noir de la force : lancinant et hallucinant. (...)

Un mutant et des magiciens

Photo: Jacques Grenier

La plupart du temps présentés dans le cadre des festivals qui jalonnent notre saison chaude, les spectacles sélectionnés ici-bas ont tous en commun d'avoir marqué l'année 2008 par leur originalité, la qualité de l'interprétation, leur énergie brute ou bien leur importance «historique».

Philippe Papineau,Le Devoir, lundi 29/12/08

1. Mutantès, de Pierre Lapointe, à la salle Wilfrid-Pelletier de la PdA : lors des dernières FrancoFolies, il était ardu, comme ça, à froid, de digérer ces 19 nouvelles chansons. Mais dans ce Mutantès, à la limite de la comédie musicale, tout était à sa place, tout avait sa raison d'être, éclairages, danseurs, décor, costumes... Un véritable «spectacle», rempli d'audace, qui m'a fait voir une toute nouvelle facette du talent de Lapointe.

2. 20 ans... dans les dents, aux FrancoFolies : en mettant sur la même affiche quatre des groupes les plus importants du moment -- Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube -- les FrancoFolies n'ont pas manqué leur coup. Une éclaircie miraculeuse, une foule de 10 000 âmes et beaucoup de bonne musique: c'était une sacrée soirée. (...)

4. Karkwatson, au National: la preuve que 2008 est une grosse année pour Karkwa, les revoilà pour une deuxième fois dans ce palmarès. Cet été, le temps de quelques concerts, la formation s'est fusionnée avec Patrick Watson et son groupe. Si, à la sortie de la salle, j'avais quelques bémols, ce concert m'apparaît, avec quelques mois de recul, comme un moment important de l'année, un moment important de la musique québécoise. (...)

Quand il faut trancher...

Philippe Renaud, La Presse, Publié le 28 décembre 2008

Pour établir un palmarès des 10 meilleurs albums de l'année, on considère évidemment les évidences, ici brouillées dans une année pas évidente. De cette décennie fertile en créations musicales, on se souviendra de 2008 comme d'un millésime particulièrement savoureux. Franchement, même un Top 20 n'aurait pas suffi à énumérer tous les excellents albums des 12 derniers mois. (...)

L'année 2008 aura aussi été celle de Karkwa au Québec; le groupe a produit son meilleur album et collaboré à deux autres très bons disques, le premier de David Marin et Douze hommes rapaillés, un des essentiels de la production locale. (...)

TOP 10

1 TV On The Radio : Dear Science (Interscope)
2 Fleet Foxes : Fleet Foxes (Sub Pop)
3 Flying Lotus : Los Angeles (Warp)
4 Lil' Wayne : Tha Carter III (Def Jam)
5 No Age : Nouns (Sub Pop)
6 Erykah Badu : New Amerykah, Pt.1 (4th World War) (Motown)
7 Karkwa : Le volume du vent (Audiogram)
8 Juana Molina : Un Dia (Domino)
9 Duchess Says : Anthologie des 3 Perchoirs (Dare To Care)
10 Portishead : Third (Universal)

dimanche 28 décembre 2008

Caracol

Quartier des spectacles, Montréal le 28 decembre 2008

Le nouveau projet musical de Caracol est, avant tout, axé sur l'écriture de chansons gorgées d'émotion brute. Son premier album solo, L’ARBRE AUX PARFUMS, se situe au croisement de la chanson, des musiques « folk » américaines, du son « vintage » 1950, et du vieux « Rocksteady ». De facture plus « Indie-pop », cet album a été grandement influencé par la découverte du ukulélé (instrument hawaïen à 4 cordes) et de l'autoharpe (instrument folk doté de 36 cordes) et par un retour aux sources: une bonne vieille guitare!

Principalement écrits en français, quelques fois en anglais, les textes explorent les coins d'ombres de l'âme, le cortège des émotions, la subtilité des relations humaines, les paradoxes, le doute, l'amour, la colère, le mépris, l'arrogance et la recherche d'absolu. La démarche est profondément honnête. Carole n'a pas hésité, à travers ses paroles parfois crues, à révéler des vérités plutôt troublantes. Sérieux mais pas trop, souvent sarcastique, jamais tragique, L’ARBRE AUX PARFUMS, dont chaque chanson est une page, se veut évocateur d'une multitude de facettes humaines. Par moments, les chansons sont imprégnées d'imagerie surréaliste inspirée de films tels que “Oh Brother Where Art Thou?”.

D'autres fois, elles évoquent la salle de bal hawaîenne ou les disques vinyles d'une autre époque. Souvent minimaliste pour ne pas diluer le propos, le nouvel univers de Caracol oscille entre force et fragilité, fierté et humilité, douceur et intensité. Armée de l'expérience acquise en tournée avec la formation DobaCaracol (425 concerts dans 16 pays, un disque d’or, plus de 100 000 albums vendus et récipiendaire du FÉLIX de l’album musique du monde en 2005), Caracol, dotée d'une plus grande maturité, a désormais l'impression de s'être retrouvée. Par sa démarche personnelle et introspective.

L’ARBRE AUX PARFUMS est un album qui lui ressemble, sans compromis. Pour la production de l'album, elle s'est entourée d'exceptionnels amis-musiciens: Sébastien Blais-Montpetit à la réalisation (Champion et ses G-Strings,), Maxime Lepage à la basse (DobaCaracol), Justin Allard à la batterie (Daniel Bélanger), François Lafontaine (Karkwa), Vincent Réhell (Stefie Shock), et Sandy Belfort (Pawa Up First) aux claviers, ainsi que David Laflèche à la guitare. C’est avec plusieurs de ces musiciens que Caracol partira en tournée dès novembre 2008.

Club Soda Samedi 14.02.2009
Heure : Portes 19h30; Spectacle 20h30
Coût : 16,25$ + frais de service ÉTUDIANT ; 21,25$ + frais de service RÉGULIER
Réservation / Information, Téléphone : 514-908-9090

Site officiel


Cohen, Bashung, Karkwatson, Radiohead

Alain Brunet, La Presse, le 27/12/08

En ce qui me concerne, l'événement musical de l'année à Montréal (et plus encore) fut le spectacle de Leonard Cohen à la Place des Arts, fin juin. Trois heures de miracles chansonniers sous la gouverne d'un septuagénaire regaillardi, énergisé, hautement inspiré. Toutes les époques de Cohen ont été réunies dans un cadre instrumental qui résume parfaitement ses traits culturels: juifs, montréalais, californiens, méditerranéens, est-européens, folk, country, pop. Ainsi, notre Leonard a chanté, déclamé et raconté, non sans cet humour autodérisoire qui lui est propre. D'une grâce!

L'événement de l'année pour la francophonie entière a pour nom Alain Bashung. Fruit d'une collaboration dont il fut le brillant metteur en scène, son récent Bleu Pétrole est devenu le carburant principal d'un concert mémorable à l'Olympia. Ce cancer qu'il combat actuellement ajoutait bien sûr à l'émotion de cette performance magistrale sur scène et dans le cadre d'une interview qu'il m'a accordée en toute générosité.

Sur la scène locale, Patrick Watson et le groupe Karkwa ont donné un concert historique au National, début juin: Karkwatson. Deux piliers de la scène indie montréalaise ont vécu ensemble une expérience fabuleuse, neuf musiciens ont arrimé les répertoires et les ont clairement transcendés.

L'événement de la planète rock a été pour moi la tournée de Radiohead, qui faisait suite à la mise en ligne audacieuse de l'album In Rainbows, et qui s'est arrêtée au parc Jean-Drapeau, en août. Plus qu'un concert du quartette from Oxford, ce spectacle en plein air tenait de l'installation multimédia rendue accessible à des dizaines de milliers de fans dans cette île. J'ajouterai que le concert automnal de Nine Inch Nails au Centre Bell a atteint un sommet comparable au plan visuel, sinon supérieur. Imaginées par le collectif montréalais Moment Factory, les projections sur écrans superposés ont ébloui les fans de NIN.

Ma déception principale en 2008? Mutantes de Pierre Lapointe. Outre la scénographie concluante et les qualités instrumentales de ce projet ambitieux, je retiens surtout la grandiloquence de cette entreprise. Très vite, on dégaine le génie sur ce territoire, 2008 n'y a pas fait exception.

Karkwa, l'incontournable


Photo: David Boily, La Presse

Alexandre Vigneault, La Presse, Publié le 27 décembre 2008

Toute l'année durant, je me suis buté à Karkwa et à Louis-Jean Cormier. La première fois, c'était dans le local de répétition du groupe, pour parler de l'album Le volume du vent. Ensuite, c'était au TNM pour jaser du concept de Karkwatson, au téléphone pour parler de Félix Leclerc, aux FrancoFolies et à l'ADISQ quatre Félix, ce n'est pas rien! Karkwa a marqué l'année comme personne ici. Voici pourquoi.

Avec Le volume du vent, le groupe s'est affranchi de ses influences. Karkwa a canalisé toute sa force, son intelligence, sa maîtrise de la nuance dans un disque d'une beauté renversante. En clôture des FrancoFolies, le groupe a fait preuve d'un aplomb qui a porté ombrage à la tête d'affiche, Malajube. Sa forte et juste version du Tour de l'île de Félix, publiée en août, me laisse muet d'émotion à chaque écoute. Pour couronner le tout, Louis-Jean Cormier a signé la réalisation d'un des albums les plus impressionnants de l'année: Douze homme rapaillés, consacré aux poèmes de Gaston Miron.

Karkwa n'a toutefois pas pris toute la place. Impossible de déloger Leonard Cohen dans mon panthéon des meilleurs moments de l'année, puisque c'était le triomphe de la classe, de la modestie et de la poésie. Radiohead? Expressif, convaincant, scénographie magnifique. Va falloir que je finisse par l'admettre: je suis un fan fini. Il me faut aussi rappeler ce spectacle de Jorane au National au cours duquel la musicienne, impériale et magnifique, a une fois de plus prouvé sa singularité, son audace et sa maîtrise. Époustouflant.

Des fausses notes? Je n'ai absolument pas partagé l'enthousiasme pour Hard Candy de Madonna. Elle ne me semble pas à sa place dans la pop urbaine et je trouve même que ça lui donne un coup de vieux. L'ouverture du Théâtre Télus s'impose tranquillement comme la bourde de l'année. La salle est demeurée désespérément vide, ou presque, depuis son inauguration. La palme de la plus grosse gaffe revient quand même à Jean Leloup, qui a tout fait pour saboter un retour attendu.

vendredi 26 décembre 2008

JOSEPH ARTHUR&THE LONELY ASTRONAUTS+ KARKWA !

LA VAPEUR, 42, avenue de Stalingrad,21000 DIJON

Le mardi 10 mars 2009 à 20:30


sur le site de la Vapeur :

JOSEPH ARTHUR & THE LONELY ASTRONAUTS | USA

Auteur-compositeur américain, Joseph Arthur est découvert en 1996 par Peter Gabriel qui édite sur son label Real World le premier album du jeune artiste. sur Real World. Il y produira les premières pépites qui l'installeront comme un parolier de premier plan du folk moderne basé sur des rythmiques et arrangement sophistiqués. Réussissant un travail audacieux sur les voix, doublé de mélodies, arrangements, instrumentation et production absolument étourdissants il fait inévitablement parti du cercle restreint des songwriters qui comptent.

Avec Temporary People, son septième album, Joseph et son gang, The Lonely Astronauts, livrent des chansons percutantes et simples, jouant sur le velours d'une écriture généreuse, d'un son ample et d'une voix qui n'a jamais été aussi chaleureuse ; un disque de rock percutant révélant la singularité d'un artiste complexe au classicisme rock le plus classieux.

www.josepharthur.com | www.myspace.com/josepharthur

KARKWA | CANADA

Dix ans après la formation du groupe et un impressionnant parcours, les très classieux Montréalais sont en train de casser la baraque au Québec et comptent bien en faire de même en France avec leur son à la fois grave et irrésistiblement planant.

http://www.karkwa.com/
| http://www.myspace.com/karkwa

Métro au 7e ciel - Spécial 2008



GENEVIÈVE VÉZINA-MONTPLAISIR, MÉTRO, 26 décembre 2008

Cette année, Geneviève a craqué pour...

La réaction des artistes aux coupures dans la culture par le gouvernement Harper

On reproche parfois aux artistes de ne plus être aussi engagés qu’avant, de ne plus prendre la parole et de délaisser les tribunes. Cette année, cependant, on ne pourra pas leur reprocher d’être restés les bras croisés. Face aux coupures du gouvernement Harper dans les programmes de subventions culturelles. Inquiets par ce coup de hache dans l’aide financière, les Ariane Moffatt, Karkwa, Mes Aïeux et compagnie se sont vite rassemblés pour montrer leur mécontentement, ce qui a donné lieu à des spectacles de contestation (dont un au Club Soda) et à des manifestations. C’était beau de voir ça, et on espère que les stars d’ici resteront sur le qui-vive pour la suite de l’histoire.


Cette année, Marc-André a craqué pour...

Le 20e anniversaire des Francofolies

Alain Simard et Laurent Saulnier ont mis le paquet pour souligner les 20 ans des FrancoFolies cet été. Pierre Lapointe nous a proposé son sublime Mutantès; Catherine Ringer des Rita Mitsou­ko s’est éclatée au Métropolis (mettant ainsi fin à la tournée de la formation, quelques mois après le décès du guitariste Frédéric Chichin); les B.B. se sont retrouvés sous les nuages; la colorée Yelle nous a fait danser sur son électro pop déjanté; et Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube nous ont conviés à un marathon musical en clôture de festival... Le soleil n’était peut-être pas toujours au rendez-vous, mais les étoiles de la chanson d’expression française, elles, brillaient fort, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

jeudi 25 décembre 2008

Respirer la fraicheur du vent

Sur le blog d'Opale, "Desastres quotidien, Où tout est permis...sauf le conventionnalisme". le jeudi 18 décembre 2008

Album ''scène locale'' 2008:

Karkwa - Le Volume du Vent

Implantés dans la scène montréalaise francophone depuis maintenant 10 ans, le temps est venu pour Karkwa de convaincre les plus exigeants mélomanes d'entre tous. Bien que leur album précédent, Les tremblements s'immobilisent, ait connu un succès commercial considérable, le quintette n'était pas encore au sommet de son art et c'est avec Le volume du vent qu'on saisira réellement la qualité des cinq musiciens.

Dans des tons froids, aux couleurs de la pochette, un voyage s'amorce. Le compteur donne la température de départ: il fait -30°C et pourtant, l'air est bon et le vent, juste frisquet. Climat stable jusqu'à la toute fin; sauf peut-être pour un léger réchauffement le temps de Dormir le jour, Le volume du vent n'en reste pas moins chaleureux et accueillant. Chaque pièce camouflant son lot de surprises, chaque pièce étant la suite logique de la précédente et faisant clairement partie d'un tout, l'album en entier a très peu de moments creux et encore moins de faux pas. C'est en oscillant entre plusieurs sonorités, effets et instrumentations afin de mieux expérimenter le côté organique des ambiances polaires que le groupe renverse. Ils trouvent le moyen de créer un univers hivernal, glaçant, dans lequel ce -30°C est des plus agréables.

Sur Le volume du vent, les voix sont traitées avec une si grande minutie qu'elles en sont visiblement considérées comme un instrument à part entière. Elles sont souvent accompagnées (Patrick Watson, Elisabeth Powell, Marie-Pierre Fournier, chorale d'enfants improvisée) et travaillées, mais n'en diluent pas moins les écrits qui, en général, sont peaufinés avec soin. Les mélodies planantes enveloppent et accentuent le pouls; d'autant plus que le lexique favorisé est en accord avec l'univers présenté. Respirer, froid et vent sont à la base des textes; tous signés Louis-Jean Cormier excepté Le solstice, adaptation d'un poème de Pierre Nepveu qui, justement, a donné naissance au titre du disque.

MySpace : http://www.myspace.com/karkwa

Karkwa et Tomas Jensen à Bour en Bresse

KARKWA + TOMAS JENSEN

Concert World / Soul / Funk

Mardi 24 mars 2009 à 19:00, La Tannerie 123, place de la Vinaigrerie 01000 Bourg en Bresse

Après une décennie de chanson sociale déclinée en mode festif, Tomás Jensen a choisi de nous surprendre - et agréablement ! - avec Quelqu'un d'autre, un album aux thèmes davantage personnels (la beauté, la fragilité, l'amour), incluant également un hommage à Montréal, le tout enrobé de superbes arrangements de cordes, signés Guido del Fabbro. Une métamorphose artistique réussie, saluée par la critique, à apprécier maintenant sur scène.

mercredi 24 décembre 2008

Karkwa en concert à Paris

Le jeudi 12 mars 2009

Le rock québécois.

Souvent comparé à Noir Désir, le rock des Québécois de Karkwa est texturé, lyrique et complexe, tout en demeurant universellement accessible. Fort d'une nouvelle maturité, le groupe accouchait en novembre 2005 de son deuxième album, truffé de chansons limpides et d’arrangements sensibles.

Cet album est porteur d’un son plus affiné, d’une voix mieux maitrisée et d’un propos plus subtil et cohérent. Loué par les experts, cet album valut au groupe des critiques unanimement dithyrambiques. Mais si Karkwa excelle sur disque, il prend une valeur exponentielle sur scène !

Métro : Ménilmontant, Le jeudi 12 mars 2009 , Jeudi de 19:30 à 21:30, Tarifs d'entrée : - Tarif en prévente (plein tarif) : 14.7 €

Morlaix. Le festival Panoramas sort ses griffes

L’association Wart vient de dévoiler la programmation du 12 e festival Panoramas qui se déroulera du 2 au 5 avril 2009 à Morlaix. Voici les temps forts de la programmation fortement teintée par les musiques actuelles. Quelques groupes viendront très prochainement compléter l’affiche du festival.

Jeudi 2 avril. Didier Super au Théâtre du pays de Morlaix. Tarifs : 17/14/12 €.

Vendredi 3 Avril. DJ Missill, DJ Zebra, Tepr & Filip Dean, Playdoe & Spoek, Switch On’s. À la salle Sésame du parc des expositions de Langolvas.

Samedi 4 Avril. Birdy Nam Nam, Miss Kittin & The Hacker, Puppetmastaz, Guru’s Jazzmataz., A-Trak. A-Trak, Popof, Djedjotronic, Strip Steve et leTsugi DJ Set. Au parc des expositions de Langolvas.

Dimanche 5 Avril. Karkwa et Belleruche au Club Coatélan de Plougonven.

mardi 23 décembre 2008

Karkwa: la meilleure raison d'apprendre le français selon les auditeurs de CBC Radio 3


Par Olivier Robillard Laveaux, Voir.ca, 23 décembre 2008

Karkwa
a remporté les honneurs dans la catégorie «Best reason to learn french» lors du gala Bucky Awards qui s'est déroulé la semaine dernière.

Depuis trois ans, les auditeurs de CBC Radio 3 sont appeler à voter pour leurs artistes indépendants préférés dans le cadre des Bucky Awards. Les formations montréalaises Plants & Animals et Stars ont respectivement gagné le prix de Recrue de l'année et Texte de l'année pour la pièce 14 Forever. Le gala peut être visionné ici.

Musique: les belles au bois dormant

Valérie Lesage, Le Soleil, Publié le 23 décembre 2008

(Québec) Est-ce qu'on peut encore aujourd'hui écrire une immortelle? Je suis tentée de dire qu'on s'approche de la mission impossible.

À part Dégénérations du groupe Mes Aïeux, trouvez-en des chansons qui, dans les dernières années, ont laissé leur empreinte dans les oreilles d'à peu près tout le monde au Québec. Par l'entremise de la SOCAN, j'ai consulté la liste des chansons les plus jouées à la radio depuis le début de la décennie et plusieurs d'entre elles sont probablement inconnues d'une majorité de Québécois. Pire, ceux qui les connaissent risquent bien de les oublier, si ce n'est déjà fait. Demandez à votre voisin de bureau de fredonner Point de mire d'Ariane Moffatt ou Comme dans l'temps de Kaïn et vous verrez. Ces titres, et on pourrait en nommer plein d'autres, font pourtant partie des plus grands succès radio de 2005 à 2007.

Les artistes d'aujourd'hui ont-ils moins de talent que leurs prédécesseurs dans l'écriture de chansons marquantes? On ne doit pas écarter cette possibilité à une époque où certains auteurs-compositeurs mettent parfois davantage d'efforts dans la création de nappes sonores sophistiquées que dans l'écriture des paroles et des mélodies. Mais j'ai beaucoup de mal à croire qu'on soit vraiment en panne de talents, surtout dans la période d'effervescence que nous traversons.

Gilles Valiquette me disait récemment en entrevue que beaucoup de classiques s'écrivent encore, mais que les gens ne les connaissent pas. Nous serions donc entrés dans l'époque des belles au bois dormant.

Des chansons au fort potentiel d'immortalité, pour leurs qualités mélodiques et poétiques, ne trouvent tout simplement pas le chemin d'une diffusion de masse. Gilles Vigneault songeait l'automne dernier qu'il avait perdu la faculté d'écrire des hits. Il n'est pas moins doué qu'avant! Mais qui, à part Radio-Canada, est prêt à diffuser ses nouvelles chansons? Daniel Boucher a écrit, sur Le soleil est sorti, des pièces formidables, avec des mélodies qui vous happent, mais ont-elles même une petite chance d'atteindre un jour les 25 000 diffusions qui les coifferaient du titre de classiques de la SOCAN? Idem pour Pierre Lapointe, Richard Desjardins, les dernières de Richard Séguin ou les quelques perles d'Andrea Lindsay, Catherine Major et Damien Robitaille.

Les chansons des années 1980 (Marjo, Diane Tell, Richard Séguin, Daniel Lavoie) sont celles qui ont gagné le plus rapidement le statut de classiques, favorisées par les quotas de musique francophone imposés aux radios quelques années plus tôt, mais aussi par une industrie qui tournait au ralenti. Un nombre restreint d'artistes entrait en compétition. Hélène de Roch Voisine n'a mis que huit ans pour atteindre 25 000 diffusions. Par comparaison, le Jack Monoloy de Vigneault a mis 46 ans et La complainte du phoque en Alaska, de Beau Dommage a mis 20 ans.

Devenir un classique SOCAN ne garantit pas l'immortalité (pas sûre que Pied de poule traversera les générations), mais ce statut est sans doute un pas dans la bonne direction. Un pas qui sera de plus en plus difficile à franchir dans un marché radiophonique devenu figé dans des créneaux particuliers (ce qui n'était pas le cas jusqu'à la fin des années 1980). Rares sont les chansons dites cross over, qu'on peut diffuser autant sur Énergie que sur Rock Détente et Radio-Canada.

Le marché de la télé s'est quant à lui divisé en plusieurs niches. Jusque dans les années 1980, un chanteur invité à une émission de musique à la SRC rejoignait une large partie de la province et gagnait le statut de vedette. Aujourd'hui, Karkwa peut bien aller chez France Beaudoin, les gars du groupe marcheront dans la rue incognito le lendemain car la part de marché du diffuseur s'est réduite.

Enfin, la musique se décline maintenant en une variété de styles, ce qui contribue aussi au morcellement des publics et donc, à la diminution de l'impact des chansons dans la mémoire collective.

Alors que faire maintenant pour réveiller les belles au bois dormant?

Karkwa - 13 décembre 2008

Par: Nora T. Lamontagne, Voir.ca blog, le 22 décembre 2008

On est samedi.
Il fait froid dehors.
J'ai hâte.

De rentrer, oui, mais aussi de voir Karkwa, surtout de les entendre en fait. Je dois avouer que je garde un tellement bon souvenir de Karkwatson que j'essaie de l'atténuer pour ne pas être déçue ce soir. L'ambiance est différente de juin dernier. D'abord, on est dans la salle Octave-Crémazie, qui a le tiers moins de siège et la moitié plus d'intimité. Ensuite, même si on a des billets Full Cool ( En tendant les billets à la caissière: 'C'est full cool?', (euh... oui? ah! oui!) , il reste qu'on est très bien placées et qu'on peut admirer la scène au complet (et même apercevoir les postillons, je confirme).

Puis, on a droit à la première partie, the Who are you? Effectivement, who are they? Un début de réponse à cette question: un groupe de Québec, qui chante en anglais (-1), qui est 3, qui a l'air impressionné (normal), qui oublie presque de se présenter (mignon oubli), qui a un musicien qui porte une tuque (+1, comme il doit crever), qui a été comparé avec Patrick Watson (avec raison), mais qui me rappelle encore plus Karkwa. Non pas dans un mauvais sens, mais c'est que Karkwa, les vrais, ils viennent après...

Entracte, et puis enfin. Soupir et sourire.

On sent le tout monter d'une coche. Bon, j'épargne quelques adjectifs pour la suite, parce que ça sera interminable autrement. Disons seulement que je suis contente d'être là, à ce moment précis, à entendre cela. Que je dois sourire toute seule dans le noir. Être éblouie (pas seulement au sens figuré. Les lumières étaient fantastiques, toute la scénographie aussi, seulement ces lumières blanches qui flashent un peu trop à déplorer). Que ça fait du bien de ne pas être nivelés par le bas. Que le pianiste cravaté est déchainé. Que si on ne reconnait pas la chanson aux premières mesures, c'est qu'elle a la capacité de muter, qualité rare. Que Red light est tellement mieux jouée comme ça. Qu'il n'y a pas de chansons que je n'ai pas envie d'entendre (alors je me retiens jusqu'à la fin du spectacle). Que chacun est à sa place.

Et que c'est trop tôt fini.

On est encore samedi.
Il fait encore froid dehors.
Et j'ai encore hâte
À la prochaine fois.

lundi 22 décembre 2008

Karkwa sans carcan


Stéphane Bergeron et Julien Sagot.
Imacom, Andréanne Lemire

Steve Bergeron, La tribune, publié le 25 octobre 2008

(SHERBROOKE) La critique aime Karkwa. La sortie du Volume du vent, troisième album du groupe, le printemps dernier a été accueillie par un concert d'éloges, tout comme l'opus précédent, Les tremblements s'immobilisent, en 2005. Le prix Félix-Leclerc en 2006, les trois Félix quelques mois plus tard, les quatre nominations de cette année et la participation au numéro d'ouverture du gala n'ont pas donné la folie des grandeurs au quintette.

«Ça avance tranquillement dans les palmarès, mais à la radio, j'ai l'impression que nos chansons passent surtout après 22 h, quand les stations doivent respecter leurs quotas de musique francophone», estime le batteur Stéphane Bergeron.

«Le groupe n'a pas eu de gros hit radio, ce qui nous aurait sûrement ouvert plein d'autres portes, mais à défaut de ce moteur, c'est le temps et le travail qui nous font avancer. On n'a jamais reculé. Et puis, on n'est pas pris à jouer absolument des chansons dont on serait devenus prisonniers», ajoute le percussionniste Julien Sagot.

Leurs dix années de répètes et de galère, à se sculpter un son et des chansons, aident aussi les cinq musiciens rock à garder les pieds sur terre et à ne pas être coincés dans le carcan de ce que voient les critiques.

«Des fois, j'ai l'impression que les journalistes trouvent du génie dans le hasard, confie Stéphane Bergeron. Ils voient des significations auxquelles on n'aurait même pas pensé. Cela adonne que notre musique plaît, cela fait notre affaire, mais nous avons été là pendant tout le processus, nous les avons faites, les centaines de prises, on s'en souvient, des shots live. Alors ce n'est pas un journaliste qui va me convaincre que ce qu'on fait est génial, ni que c'est de la merde.»
Presque jumeaux

Karkwa a tout à fait réussi sa rentrée montréalaise, le 9 octobre dernier. Le Club Soda était plein pour chérir les chansons nouvelles et anciennes de l'ensemble (sauf celles du premier album, jugées trop disparates par rapport aux plus récentes). Le secret de leur recette? Simplement une bonne feuille de route.

«Il n'y a pas vraiment de mise en scène. On s'est juste attardé sur l'ordre des chansons. Les éclairages constituent le seul véritable élément de scénographie. Notre technicien a bien peaufiné son jaune!» dit Julien.

Le public a même déjà eu droit à une nouvelle chanson. Karkwa est en effet le champion de la composition sur la route. Ils jouaient déjà la plupart des plages du Volume du vent à la fin de la tournée des Tremblements. Si ce n'était des obligations du marché et du souci de ne pas lasser le public, ils auraient la créativité pour pondre une rondelle par année.
«Même quand la chanson n'est qu'embryonnaire, on s'essaie souvent. Il y a une sorte de ressort dans le groupe qui nous pousse à ça. Le test de son sert de répétition. On peut voir la réaction des gens tout de suite, s'ils apprécient ou s'ils huent. Cela nous donne une belle base pour travailler», racontent-ils.

Aucun problème, donc, pour faire transiter les chansons vers la scène. «Ça n'a jamais été un problème. En studio, le groupe joue en direct. Il ne manque pas grand-chose par rapport à l'album. Le public peut découvrir l'aspect plus brut de nos chansons. Et puis on ouvre les structures des pour l'improvisation», mentionne le percussionniste.

Karkwa, concluent-ils, est d'abord le fruit d'une conjonction entre cinq musiciens qui se font confiance et se fient à leur intuition. «Il n'y a pas beaucoup de corps de métier qui apportent une telle proximité. C'est presque comme si nous étions jumeaux.»

Les coups de cœur des gens de la Salle


Le groupe Mes aïeux constitue un des événements attendus à la Salle JMD.

Par Jean Saint-Pierre, le journal de Sept-îles, Art de la scène - 21 décembre 2008

Un sondage réalisé auprès du personnel de la Salle Jean-Marc-Dion indique que Garou, Louis-José Houde et K constituent les spectacles les plus appréciés de l’automne. Les employés de la Salle ont hâte de voir Karkwa et Mes Aieux.

Le nouveau directeur David Laferrière a apprécié le spectacle et la réaction du public lors du passage du chanteur européen K. Il se réjouit de l’assistance et de la qualité de Pépé et Stella. Il qualifie le spectacle à venir de Karkwa d’événement rock de qualité. Celui de l’humoriste André Sauvé est sans faille selon lui. Le show de danse Cas public, Le baiser de la veuve en théâtre et Mes aïeux constituent des moments à ne pas manquer cet hiver, pense-t-il.

Le directeur des services à la clientèle, Luc Brassard, a apprécié Daniel Bélanger, les Zapartistes pour leur humour mordant et Margie Gillis. L’agente de développement de la Salle, Pascale Malenfant a aussi aimé l’esthétique de Pépé et Stella, la force du jeu du comédien dans Slague et la générosité de Margie Gillis.

L’ouvreuse Rachel Lapierre a apprécié Garou, Marie-Andrée Ostiguy et Théâtre extrême. Elle se réjouit de la venue de Fred Pellerin, Mes Aïeux et plusieurs autres. Émilie Leblanc a adoré Louis-José Houde et Florent Vollant notamment. Mathieu Maltais vote pour Marie-Mai, Marie Dumas pour Ima et Garou, alors que Claudine Gagnon mentionne Peter MacLeod parmi ses spectacles favoris de l’automne.

dimanche 21 décembre 2008

Le tour de l'île

Karkwa en enregistrement pour leur chanson Le tour de l'Île pour l'album hommage à Félix Leclerc.

21 décembre : Solstice d'hiver


Cliquez sur l'image pour voir la video

samedi 20 décembre 2008

Joliette en chanson 2009, une 7e édition explosive!


Et c’est parti pour la 7e édition de l’événement Joliette en chanson! Du 21 janvier au 7 février 2009, le Centre culturel de Joliette s’est dépassé afin de vous offrir une édition de l’événement jamais égalée en ce qui a trait à la diversité des spectacles présentés! Une programmation exceptionnellement variée, des spectacles gratuits, des rencontres avec des artistes, des activités spéciales et des rabais intéressants entoureront cet événement. Venez y faire un tour... Vous ne le regretterez pas!

Voici la liste des spectacles faisant partie de l’événement qui seront présentés au Cabaret Telus de la salle Rolland-Brunelle : Le Boogie Wonder Band, de retour avec un spectacle déchaîné où la musique disco dégourdira les jambes les plus ankylosées, le vendredi 23 janvier. Ensuite, Karkwa, le groupe porte-parole officiel de cette 7e édition de l’événement Joliette en chanson, présentera le samedi 24 janvier un spectacle tiré de son nouvel album pour lequel le groupe a reçu de nombreux Félix lors du gala de l’Adisq 2008.

Enchaînons avec la délicieuse Coral Egan, qui sera aussi de la partie avec son spectacle « Magnify » présenté le jeudi 29 janvier, la charmante Ima qui nous offrira « Smile » le vendredi 30 janvier, Boom Desjardins qui nous interprétera les chansons issues de son nouvel album « On se ressemble tant » le samedi 31 janvier, Renée Martel, qui sera également sur la scène du Cabaret Telus le jeudi 5 février et finalement, la troupe On the road again qui reviendra revisiter avec vous les grands succès du country le vendredi 6 février.

Trois spectacles seront également présentés à la salle de l’Envol dans le cadre de l’événement Joliette en chanson 2009. Notamment, l’ex-académicienne Annie Blanchard, celle qui a permis de redécouvrir la succulente chanson « Évangéline » y sera de passage le vendredi 30 janvier, la dynamique Catherine Major vous y présentera « Rose sang » le vendredi 6 février et Bambara Trans, cette formation originale et colorée, composée de musiciens de divers horizons (Maroc, Québec, France, Nouvelle Écosse) vous y offrira une soirée tout aussi multiculturellement métissée le samedi 7 février. Ce dernier spectacle est présenté conjointement avec l’organisme Lanaudière : Mémoire et Racines.

Pour augmenter à la diversité de l’événement, deux spectacles seront présentés à l’Azile, soit au 55 rue Saint-Charles-Borromée sud… Il s’agit des Swompards de l’Est et Caloon Saloon le samedi 24 janvier à 22 h, ainsi que nul autre que Vilain Pingouin le samedi 7 février, également à 22 h.

Ensuite, les tant attendus spectacles gratuits présentés entre 19 h et 19 h 45 sur la scène M103,5 dans le foyer de la salle Rolland-Brunelle! Des groupes et artistes à découvrir issus de la région de Lanaudière y seront présentés. Cette année, vous y retrouverez : la formation Jazz qui peut le vendredi 23 janvier, Marie-Andrée Roy le samedi 24 janvier, Voo Doo Scat le vendredi 30 janvier, Dominic Grégoire le samedi 31 janvier et Dominic Coutu le vendredi 6 février. ET C’EST GRATUIT!

NOUVEAUTÉ! Quatre activités supplémentaires se sont greffées à l’événement Joliette en chanson cette année! Tout d’abord, le mercredi 21 janvier un « 5 à 7 » aura lieu au Café-Bar l’Azile où deux membres de la formation Karkwa vous entretiendront au sujet de leur cheminement et leurs réalisations. De plus, Culture Lanaudière et la Commision des Arts de la Scène mettent leurs rouleaux à la pâte en invitant les artistes lanaudois, à un « 5 à 7 » dans le foyer de la salle Rolland-Brunelle, le mardi 27 janvier 2009. Cette rencontre de réseautage artistique sera sans contredit porteuse de futures collaborations! Apportez vos cartes d'affaires. Troisième activité : l’Association Kino Joliette s’insère dans la programmation en mettant au défi les cinéastes participants d’intégrer à leur vidéo une chanson d’un des artistes présentés. Finalement, en collaboration avec la Librairie René Martin, une présentation de livres de 10 auteurs-compositeurs-interprètes québécois aura lieu dans le foyer de la salle Rolland-Brunelle pendant toute la durée de l’événement Joliette en chanson! Venez voir à quel point, Joliette est en chanson!

En conclusion : les rabais! Pour tout billet acheté pour l’un ou l’autre des spectacles présentés dans le cadre de l’événement Joliette en chanson 2009, obtenez un coupon vous donnant un rabais de 5 $ valide lors de votre prochain achat pour l’un des spectacles suivants : Ima, Boom Desjardins, Catherine Major et Bambara Trans. Ne peut être jumelé à aucune autre promotion.

Le Centre culturel de Joliette tient à remercier le M103,5 FM pour sa précieuse collaboration à l’événement.

Sauf indication contraire, tous les spectacles sont présentés à 20h. Pour information supplémentaire, ou pour rejoindre la billetterie du Centre culturel de Joliette, n’hésitez pas à contacter le 450 759-6202 ou visitez notre site web au www.spectaclesjoliette.com . Pour les billets des spectacles présentés à l’Azile, vous devez vous présenter sur place ou appeler au 450 759-0606.

Karkwa le 6 mars 09 au Biltmore Cabaret à Vancouver

Said the Whale, Karkwa, et Lucie Idlout (...)

Karkwa


Originaire de Montréal, ce groupe francophone d’influence indie, composé du chanteur-guitariste Louis-Jean Cormier, du batteur Stéphane Bergeron, du claviériste François Lafontaine, du bassiste Martin Lamontagne et du chanteur-percussioniste Julien Sagot, parcourt la planète rock depuis 1998. Favori des radios de campus universitaire au Québec, ce groupe maintes fois primé a lancé son troisième album plus tôt cette année et a commencé à faire plusieurs incursions à l’étranger.

Discipline: Musique

Artiste(s) principaux: Said the Whale, Karkwa, Lucie Idlout

Présenté avec: Olympiade culturelle de Vancouver 2010

Date ou heure: 3/6/2009 20 h

Endroit: Biltmore Cabaret 395 Kingsway, Vancouver

Type de billet: Avec billets

Billetterie: Prix : 15 $

Les billets seront mis en vente le 10 janvier 2009, à 10 h 00

jeudi 18 décembre 2008

Karkwa le 6 mars 2009 à Vancouver

En avant la musique: On ajoute de la poésie musicale, des rockeurs et des artistes contemporains à la programmation de l'Olympiade culturelle 2009

VANCOUVER, le 17 déc. /CNW/ - En avant la musique, une sélection des groupes de musique et des auteurs-compositeurs-interprètes les plus dynamiques dans le monde de la musique populaire au Canada, inonderont les salles de danse, les théâtres et les boîtes de nuit de Vancouver dans le cadre de l'Olympiade culturelle 2009 cet hiver.(...)

Live at the Biltmore, présente, à l'un des meilleurs endroits de la ville pour entendre un nouveau genre de musique alternative et indienne, certains des groupes les plus récents. (...)

Le 6 mars, Said The Whale, de la Colombie-Britannique, Karkwa, de Montréal et Lucie Idlout du Nunavut, s'empareront de la scène (...)

TQS, le retour : Entrevue avec Karkwa le 3 novembre

Entrevue avec Karkwa le 3 novembre 2008 (Section : Le Retour avec Benoît Gagnon) François Lafontaine et Stéphane Bergeron, du groupe musical Karkwa, discutent du gala de l’ADISQ. à voir ici

TQS Le retour : archive video de la rentrée montréalaise en octobre 08

Rentrée montréalaise du groupe Karkwa (Section : Le Retour avec Benoît Gagnon) Jean-Pier Gravel s'entretient avec le leader de la formation Karkwa, qui offre un extrait d'une nouvelle chanson. à voir ici

mercredi 17 décembre 2008

Favorite Concerts of 2008

Sarah's Favorite Concerts of 2008
Posted by Sarah in Music
, midnight poutine, December 16, 2008

(...) Karkwatson runs a close second place in my top three with pair of unique concerts that took place at Le National this past summer. In a very original attempt to merge the anglophone and francophone Indie music scenes of our beautiful city, Karkwa and Patrick Watson joined into double-digit mega-band for two nights only. The attempt was successful, so brilliant in fact that it was my first crush on the widely acclaimed Karkwa, whom I have since completely fallen in love with. The rocky edge of Karkwa blended with the spacey melodies of Patrick Watson enhanced both of their acts so beautifully that it gave a whole new meaning to the live music experience for me. Without getting lost in endless Phish-like jams, the handful of talented musicians created a fresh passion and joy that developed playfully right before our eyes in an almost theatrical way. There was just so much energy coming from that stage it made me feel like this was just so much more than just a concert. (...)

mardi 16 décembre 2008

L'expérience Karkwa


Le Soleil, Laetitia Deconinck

Karkwa est une équipe, entièrement au service de ses chansons. Si le travail des uns peut paraître davantage spectaculaire, celui des autres est tout aussi indispensable.

Article par Nicolas Houle, Le Soleil, Publié le 14 décembre 2008

(Québec) «Ce soir, c'est spécial. C'est notre dernier show de 2008. On a eu une année pleine de rebondissements et on va fêter pour de vrai, avec vous autres!» Louis-Jean Cormier et ses complices de Karkwa ont tenu leur promesse : les gars ont littéralement enflammé le Grand Théâtre, hier.

Karkwa, c'est le groupe québécois de l'heure. Ceux qui en douteraient encore n'ont qu'à attraper un concert de la présente tournée. À la base, il y a ces chansons, finement ciselées. Puis l'interprétation, précise et sentie. Ensuite, ce son bien maitrisé, fait de textures de guitare, de claviers, de percussions. Enfin, pour magnifier le tout, de remarquables éclairages, qui collent parfaitement aux pièces. On l'aura compris, c'est en spectacle que l'expérience Karkwa est complète. Pas étonnant que le public ait rempli la salle Octave-Crémazie à pleine capacité.

Le quintette n'a pas fait mille détours avant de nous faire décoller à bord de son tapis sonore. Les premières notes et les premiers punchs du Compteur l'indiquaient clairement : les gars étaient synchros au possible. Mieux, on pouvait constater, d'une piste à l'autre, que les compositions avaient poursuivi leur évolution sur scène; avaient pris ici du mordant, là une liberté nouvelle.

L'équipe

Karkwa est une équipe, entièrement au service de ses chansons. Si le travail des uns peut paraître davantage spectaculaire, celui des autres est tout aussi indispensable. À l'avant-scène, Louis-Jean Cormier brillait d'assurance, que ce soit au chant ou à la six cordes. Aux claviers, François Lafontaine lui donnait la réplique avec adresse, s'aventurant dans des solos éclatés ou doublant les lignes de glockenspiel servies par Julien Sagot. Sagot, lui, y allait donc de percussions originales, jamais superflues, tandis que Martin Lamontagne se faisait dynamique à la basse et que Stéphane Bergeron tenait solidement des rythmes complexes. Résultat? D'une pièce à l'autre, on était surpris, conquis, secoués, ravis. Des vertiges durant L'épaule froide, des frissons à l'écoute du Volume du vent, un élan romantique pendant Oublie pas...

Au-delà des prouesses techniques, il y a une âme à Karkwa. L'émotion passe toujours aisément, surtout que les gars évitent de se prendre au sérieux. L'heure de tombée s'est chargée de nous arracher à notre siège avant la dernière note, or on est parti avec une certitude : on a eu droit à un des meilleurs shows de l'année. Vous n'y étiez pas? Consolez-vous : il sera possible de vous reprendre le 2 janvier, au Grand Théâtre.

La formation de Québec Who Are You a assuré la première partie. Le trio piano-guitare-batterie a bien fait, affichant une belle maîtrise technique. Toutefois, on sent assez fortement les influences ? incluant Coldplay, Radiohead et Patrick Watson ?, qui gagneraient à être mieux assimilées.

Karkwa et Station 8

Pour les jeunes branchés, procurez-vous des vêtements de la griffe Station 8. La compagnie offre pour le temps des fêtes des vestons noirs structurés et des cravates minces unies ou imprimées. La designer propose entre autres son manteau Giancarlo à double boutonnage, qui donne un look actuel aux jeunes adultes. La griffe Station 8 habille des chanteurs comme Stefie Shock, Karkwa et Alfa Rococo.

Joliette en chanson, Une septième édition explosive



par Élise Brouillette, l'Action.com, le 15 décembre 2008

Joliette en chanson s’échelonnera du 21 janvier au 7 février et propose, pour 2009, quatre nouvelles activités spéciales. Le mercredi 21 janvier, le public pourra participer à un 5 à 7 en compagnie de Karkwa, porte-parole de l’édition 2009 de Joliette en chanson, au café-bar l’Azile.

Deux membres de la formation aborderont leur cheminement et leurs réalisations. Culture Lanaudière et la Commission des arts de la scène invitent de leur côté les artistes lanaudois à un 5 à 7 réseautage artistique, le 27 janvier, dans le foyer de la salle Rolland-Brunelle. L’Association Kino s’insère aussi dans la programmation de Joliette en chanson. Elle met au défi les cinéastes participants d’intégrer à leur vidéo une chanson de l’un des artistes de la programmation de l’événement. Finalement, en collaboration avec la Librairie Martin, dix livres d’auteurs-compositeurs-interprètes québécois seront présentés dans le foyer de la salle Rolland-Brunelle pour toute la durée de l’événement.

Avec des spectacles de tous les genres, allant jusqu’au disco et au country, Joliette en chanson n’aura jamais eu une programmation aussi diversifiée, déclare le directeur général du Centre culturel, Gilles Dessureault. Julien Sagot, membre de Karkwa, souligne l’apport de tels festivals, qui permettent à des artistes de profiter d’une visibilité qu’ils ne pourraient se permettre. Stéphane Bergeron, également membre du groupe, note que les gens se laissent influencer par ce qu’ils entendent à la radio ou par ce qu’ils voient à la télévision. Selon lui, Joliette en chanson donne l’occasion au public de découvrir des choses qu’il n’aurait pas entendues autrement.

Cinq artistes lanaudois se produiront dans le foyer de la salle Rolland-Brunelle lors de spectacles gratuits. Le public y retrouvera la formation Jazz qui peut, Marie-Andrée Roy, Voo Doo Scat, Dominic Grégoire et Dominic Coutu.

Le Boogie Wonder Band, Karkwa, Coral Egan, Ima, Boom Desjardins, Renée Martel et On the road again fouleront, quant à eux, les planches du cabaret de la salle Rolland-Brunelle.

Trois spectacles sont également prévus à la salle de l’Envol, soit ceux de l’ex-académicienne Annie Blanchard, de Catherine Major et de Bambara Trans. Cette dernière soirée est présentée conjointement avec Mémoire et Racines.

Cette année encore, le public est convié à l’Azile et ce, pour deux soirées. Les Swompards de l’Est, Caloon Saloon et nul autre que Vilain Pingouin y seront de passage. Le copropriétaire, Francis Boucher, y va de cette réflexion. « L’Azile existe depuis cinq ans et est impliqué dans la relève musicale. On donne une vitrine en région à des artistes locaux ou moins connus. »

Stéphane Bergeron exprime que l’événement Joliette en chanson se distingue en offrant des lieux de diffusion aux ambiances différentes, un café-bar et des salles de spectacle, mais tout aussi importants. « C’est la première fois que je vois un festival qui joue sur les deux tableaux. Le deux mettent en valeur des choses différentes. » Le membre de Karkwa ajoute aussi que c’est la première fois qu’il voit un festival qui ne se déroule pas au beau milieu de l’été.

Pour information : 450-759-6202.



lundi 15 décembre 2008

Soirée électrisante au Grand Théâtre

Karkwa, qui mettait un terme à leur tournée 2008, reviendront en force le 2 janvier, au Grand Théâtre.

Elisa Cloutier, 24 heures Quebec, 14/12/2008


Il y avait de l’électricité dans l’air samedi soir, alors que les gars de Karkwa clôturaient leur prolifique année 2008, sur les planches de la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre.

Avec leur entrée en scène telle une tonne de briques, les récipiendaires de quatre Félix au dernier gala de l’ADISQ promettaient déjà toute une fête dès le premier grattement de guitare. «On va fêter à soir pour vrai ! On va vous en donner, prenez-en comme vous voulez» s’exprimait Louis-Jean Cormier avant de lancer les premiers accords d’Échapper au sort.

Il faut dire que la table était bien mise pour Karkwa, puisque ces derniers avaient décidé d’inviter la formation de Québec Who Are You, question de bien réchauffer la salle. Une belle découverte, sans trop de dépaysement pour les fans pris par surprise.

Sans entracte, Karkwa, a définitivement su rassasié la salle pleine à craquer, qui s’ovationnait bien avant la fin du spectacle.

Des Tremblements s’immobilisent au Volume du Vent, Karkwa nous offrait un tableau bien garni des deux derniers albums, en passant notamment par Oublie pas, le dernier extrait radio pour «toutes les blondes de musiciens», Le Solstice et Dans les vapeurs, chanson sur les tueries dans les écoles américaines, où Cormier s’est permis de commenter la récente «fausse» alerte à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).

Une belle soirée, qui annonce une bonne période de repos pour les membres de Karkwa, qui devant le résultat positif, mais non moins exténuant de 2008, disent en avoir grandement besoin. «On prend ça off jusqu’en 2009, pour revenir ici même et recommencer le 2 janvier prochain» mentionnait Louis-Jean Cormier, une fois sortie de scène.


dimanche 14 décembre 2008

Karkwa au Grand Théâtre de Québec

[blog] BURP Écrit par Epicure le 14 décembre 2008

Juste quelques mots avant le dodo pour partager le bonheur immense d’avoir vu Karkwa sur scène ce soir! Quel spectacle extraordinaire! Quels artistes exceptionnels! Vous dire, dans ce show de rock plus pesant que 200 tonnes de briques, j’ai eu le goût d’éclater en sanglots à 2-3 reprises tellement c’était intense et que c’est venu me chercher. Absurde hein? Mais c’est ça pareil!

Dès Le Compteur qui a parti le bal jusqu’à La Façade avant le rappel, Karkwa a démontré hors de tout doute qu’ils sont uniques dans le paysage musical québécois. On avait trippé en 2006 au Petit Champlain , mais presque 3 ans plus tard c’est encore plus solide. Ça se peut quasiment pas à quel point ils sont déchaînés et se lancent dans de grandes envolées musicales planantes où ils semblent vraiment donner tout ce qu’ils ont et dans lesquelles ils ne se gênent surtout pas pour interpréter de nouvelles versions de leurs chansons. Décrottage d’oreilles garanti! (Quand je pense en plus qu’ils étaient au Vox Populi de ma jeunesse hier soir, ça me dépasse!)

Ceux qui n’étaient pas là ce soir, faites-vous plaisir et reprenez-vous lors de la supplémentaire le 2 janvier. Chanceux va! Vous ne savez pas à quel point ça va bien commencer 2009!

Chapeau pour la première partie, le groupe de Québec Who are you dont le style musical a une certaine parenté avec Karkwa. Ils nous ont donné le goût d’en entendre plus, et à voir le nombre de CD qui s’est vendu à l’entracte, c’est pas seulement moi qui pense ainsi. À découvrir!

Retour de concert : Karkwa au Metropolis

[blog] Scotch et sloche par Éric le 12 decembre

OK, ce n'est pas un secret pour personne: j'aime [karkwa] et je les aime du fond du coeur. Je considère franchement Le volume du vent comme un album absolument must-have.

En show, ils sont forts. Très forts.

Je ne crois pas me tromper en disant que c'est probablement le meilleur band à voir en concert au Québec. Le groupe est tight, les chansons sont retravaillées juste assez pour en faire des versions différentes sans que ça dérange, la chimie qu'ont ces gars-là ensemble est palpable et on ne peut pas faire autrement que d'être à la fois impresssionné et séduit.

C'est comme ça: quand on voit Karkwa en show, on se sent privilégié. Comme si on recevait une faveur qu'on n'avait pas demandée. Comme si cette scène était tout ce qui comptait, ce soir-là, au monde.

Hier au Métropolis, la bande à Cormier ont encore réussi à hausser les enchères; une salle pleine à craquer, une foule gagnée d'avance, ça aide toujours pour donner un bon show.

Mais, encore une fois, un moment magique. La scéno était superbe, dépouillée mais étrangement complexe et organique. Les gars ont annoncé d'avance leurs couleurs: "on va tout donner pour vous ce soir", et ils l'ont fait. Toutes les tounes ont mis leur habit du dimanche, hier, pour sortir en beauté.

vendredi 12 décembre 2008

Guide d'achats 2008

Karkwa Le Volume du vent (Audiogram/Select)

Karkwa confirme son immense potentiel sur Le Volume du vent, un album plus homogène aux arrangements complexes (piano, violons, xylophone, guitares, percussions). C'est d'ailleurs la grande force du guitariste/chanteur Louis-Jean Cormier et du claviériste François Lafontaine: transformer des mélodies inspirées en d'oniriques crescendos quasi symphoniques. Raffiné, ambitieux, ouvert sur le rock britannique, la musique minimaliste de Steve Reich ou la folk plus fragile de Sufjan Stevens, Karkwa compte parmi les meilleurs groupes de la province.

(Olivier Robillard Laveaux)

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Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.