Elisa Cloutier, 24 heures Quebec, 14/12/2008
Il y avait de l’électricité dans l’air samedi soir, alors que les gars de Karkwa clôturaient leur prolifique année 2008, sur les planches de la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre.
Avec leur entrée en scène telle une tonne de briques, les récipiendaires de quatre Félix au dernier gala de l’ADISQ promettaient déjà toute une fête dès le premier grattement de guitare. «On va fêter à soir pour vrai ! On va vous en donner, prenez-en comme vous voulez» s’exprimait Louis-Jean Cormier avant de lancer les premiers accords d’Échapper au sort.
Il faut dire que la table était bien mise pour Karkwa, puisque ces derniers avaient décidé d’inviter la formation de Québec Who Are You, question de bien réchauffer la salle. Une belle découverte, sans trop de dépaysement pour les fans pris par surprise.
Sans entracte, Karkwa, a définitivement su rassasié la salle pleine à craquer, qui s’ovationnait bien avant la fin du spectacle.
Des Tremblements s’immobilisent au Volume du Vent, Karkwa nous offrait un tableau bien garni des deux derniers albums, en passant notamment par Oublie pas, le dernier extrait radio pour «toutes les blondes de musiciens», Le Solstice et Dans les vapeurs, chanson sur les tueries dans les écoles américaines, où Cormier s’est permis de commenter la récente «fausse» alerte à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).
Une belle soirée, qui annonce une bonne période de repos pour les membres de Karkwa, qui devant le résultat positif, mais non moins exténuant de 2008, disent en avoir grandement besoin. «On prend ça off jusqu’en 2009, pour revenir ici même et recommencer le 2 janvier prochain» mentionnait Louis-Jean Cormier, une fois sortie de scène.
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