«On book maintenant des salles intermédiaires, de 800 ou 900 personnes, parce que les plus petites salles à 300 places et plus, c’est toujours plein !» - Louis-Jean Cormier, leader de la formation Karkwa.
Après avoir remporté quatre Félix au dernier gala de l’Adisq, la formation rock québécoise Karkwa peut maintenant affirmer avoir atteint «sa vitesse de croisière».
Armés de leur plus récent album, Le volume du vent ils s’apprêtent aujourd’hui à lancer leur prochaine tournée, qui s’arrêtera au Grand Théâtre de Québec le 13 décembre prochain, avant de s’envoler vers la France.
Une fois de plus, l’engouement pour Karkwa à Québec a immédiatement incité les organisateurs à proposer une supplémentaire, soit le 2 janvier prochain, soirée pour laquelle les billets continuent de s’envoler assez rapidement. «On book maintenant des salles intermédiaires, de 800 ou 900 personnes, parce que les plus petites salles à 300 places et plus, c’est toujours plein !» se réjouit Louis-Jean Cormier, leader de la formation, qui peut aujourd’hui affirmer pouvoir vivre de sa musique. «Ce n’est pas la grosse vie, mais quand même !» mentionne le chanteur, assez satisfait du chemin qu’a pris le quintette, paru en 1998.
Et c’est parti pour l’Europe
Karkwa s’envolera pour l’Europe en mars prochain, question de conquérir le reste de la francophonie. «On va passer la moitié de l’année 2009 in and out en Europe» indique-t-il en mentionnant que le groupe en profitera également pour se faire connaitre en Scandinavie et en Espagne. «Avec la dernière tournée (Les tremblements s’immobilisent) on a visité toutes les places inimaginables» explique le chanteur, qui compte se renouveler pour cette prochaine tournée. «On veut faire plus de nouvelles places, c’est sûr» ajoute celui qui pour l’occasion, en profitera pour lancer leur dernier album de l’autre côté de l’Atlantique.
Selon Louis-Jean Cormier, qui a vu son public s’élargir assez rapidement, le phénomène des radios commerciales, qui devenues moins «frileuses», ont commencées à faire tourner la pièce «Oublie pas» a joué pour beaucoup. «On s’en doutait, mais on n’a pas forcé la chanson pour qu’elle soit plus pop, on l’a laissé vivre comme elle est» explique celui qui malgré tout, continue de désapprouver le quota de musique francophone chez les radiodiffuseurs. «Malheureusement, les radios mettent souvent ce que le monde veut entendre et ce qu’ils veulent entendre, c’est ce qu’ils sont habitués d’entendre» explique Louis-Jean Cormier, prônant ainsi la diversité des genres.
Constamment en création
Malgré leurs longues tournées, les membres de Karkwa restent constamment en période de création. «On écrit tout le temps et pendant nos tests de sons, on se permet souvent des jams, étant donné que maintenant, nous avons trois gars qui s’occupent du son, des éclairages et des instruments. Ça nous donne vraiment une belle liberté de plus» conclut Cormier plus souvent en charge des textes.
Karkwa sera au Grand Théâtre de Québec le 13 décembre et le 2 janvier prochain.
Réservations : 418.643.8131
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire