Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

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mardi 29 novembre 2005

L'excellent Louis-Jean Cormier de [karkwa] à la guitare

Diane Tell au Cabaret Music-Hall - À nouveau s'éprendre d'elle

Est-ce parce qu'elle a commencé Je pense à toi comme je t'aime dans la mauvaise tonalité et qu'elle a pouffé de rire? Est-ce parce que la Diane Fortin en elle lui revenait de plus en plus naturellement dans la syntaxe à mesure que le spectacle avançait («Ça vas-tu bien?», s'est-elle enquérie à mi-course)? Est-ce parce que sa famille était descendue de Val D'Or? Est-ce parce qu'elle assurait en toute simplicité — dans son incarnation jazzy acoustique des années 70-80 — sa propre première partie? Est-ce parce qu'elle a su s'entourer de fortiches jeunes musiciens d'ici (dont l'excellent Louis-Jean Cormier de [karkwa] à la guitare) qui conféraient à ses chansons récentes et moins récentes la même belle agressivité dans l'approche? Était-ce la petitesse du Cabaret Music-Hall, qui permettait avec le public une familiarité qu'on lui ignorait?

Extrait de l'article de Sylvain Cormier, publié le 29 novembre 2005 dans le Devoir

mardi 22 novembre 2005

Surveillez bien ce nom : le groupe Karkwa

Julie Couture s'entretient sur TVA avec François Lafontaine et Stéphane Bergeron, deux membres du groupe Karkwa le 11/22/05

 

 [Gabnews : Archive savoureuse de nos jeunes "mi-vingtenaires" ;-) on notera aussi les évolutions capillaires]

lundi 14 novembre 2005

La rentrée saluée de Karkwa

Bilan de l'édition 2005 des coups de coeur francophone 

Une édition majeure parsemée de moments à marquer d’une pierre blanche. Parmi eux mentionnons le spectacle attendu de CharlÉlie Couture, l’émouvant Petit bal perdu, la rentrée saluée de Karkwa et de Monica Freire, l’attaque à quatre des Dales Hawerchuck, la rencontre entre Anis et Thomas Hellman, le culot et la poésie d’Anaïs et de Nicolas Jules ainsi que le fabuleux rendez-vous avec Richard Bohringer dont les images du spectacle présenté en clôture de l’événement feront partie prenante de son film C’est beau une ville la nuit.

jeudi 10 novembre 2005

Karkwa accouche d’un album rock planant et audacieux.

Karkwa : Les tremblements s’immobilisent

En général, les albums pop francophones québécois à gros budget restent trop frileux. De peur d’ébranler l’auditeur, on n’ose pas trop se distancier d’une certaine recette commerciale. Heureusement, Karkwa détonne de ses pairs et accouche d’un album rock planant et audacieux.

Non seulement les musiciens du quintette assimilent-ils parfaitement leurs influences britanniques (lire Radiohead, les Beatles, Led Zeppelin), mais ils y infusent suffisamment de leur personnalité et de leur virtuosité pour outrepasser la comparaison.

Les pièces Vertige (un noise rock moderne) et Les Vapeurs (un titre progressif rendu extrêmement poignant grâce à l’interprétation de Louis-Jean Cormier et l’ajout de violons) valent à elles seules l’achat du compact sans moment faible. La beauté et l’urgence des arrangements de guitares, de piano et de claviers vous renverseront. Un incontournable automnal.

Article du 10 novembre 2005 par Olivier Robillard Laveaux dans Voir.ca

Karkwa n'est pas un pétard mouillé

Karkwa - Les tremblements s'immobilisent

Le premier disque, Le pensionnat des établis, avait allumé la mèche. Cette fusion des genres - tantôt africain, tantôt jazz ou funky - malaxée par d'habiles musiciens donnait une idée du potentiel de cette formation existant depuis 1998.

Pour son deuxième essai discographique, le groupe a ajouté une dose importante de rock britannique à sa potion musicale. Plus resserré, mieux contrôlé, débarrassé des scories, l'album Les tremblements s'immobilisent étonne agréablement. De toute évidence, Karkwa n'est pas un pétard mouillé.

Un rock qui sort du garage

En fait, le chanteur principal et ses acolytes s'en tiennent essentiellement à un rock qui cultive les tensions stimulantes, se servant du piano de François Lafontaine et de la guitare pour ce faire. Ceux qui pensent à Radiohead ou au Fred Fortin du disque Planter le décor n'ont pas tort. D'ailleurs, Pierre Girard, acolyte de Fortin, a coréalisé le projet et signé la sonorisation. Alors que le rock local opte très souvent pour l'énergie brute d'un son de garage, Karkwa fignole ses arrangements, livrant ainsi une musique en mouvement à l'intérieur des chansons.

Un chant qui déchante

La voix de Louis-Jean Cormier perce le mur du son construit par lui et ses collègues (Le coup d'état). Celle de Julien Sagot, percussionniste et parolier, donne un ton plus intimiste à Pili-Pili, une chanson apparemment légère traitant pourtant du trafic des organes. Séduite par les propos du groupe, Brigitte Fontaine a accepté d'interpréter Red Light. Sur des mélodies qui ne deviennent jamais des ritournelles, Karkwa a choisi l'angle psychologique. Dans La fuite, il est question de la panique d'un type qui a tiré sur le président Bush. Dans Les vapeurs, Cormier entre, de façon non explicite, dans la tête d'un jeune tueur.

Scène : l'attitude rock

Considéré jusqu'ici comme un groupe de scène, Karkwa s'est doté de douze nouvelles chansons qui donnent du carburant à haut indice d'octane à sa machine scénique. Les cinq musiciens l'ont démontré lors de leur premier concert au lendemain de la parution du CD dans le cadre de Coup de coeur francophone.

Sous les éclairages et les projections, ces gars-là ont une attitude rock et un plaisir évident d'être là. Au printemps dernier, des médias américains ont souligné l'excellence de la scène montréalaise anglophone avec Arcade Fire, The Dears et The Stars. L'équivalent francophone n'existait pas vraiment. Karkwa occupe désormais cette niche pour le plus grande joie des amateurs de musique.

Karkwa - Les tremblements s'immobilisent (Audiogram ADCD 10189)

mercredi 9 novembre 2005

Karkwa s’élève au rang des groupes québécois les plus importants

Les Tremblements s'immobilisent Karkwa

Sortie en magasin : 8 novembre 2005

C’est quoi ? 
Un deuxième album surprenant pour Karkwa qui s’élève au rang des groupes québécois les plus importants. 

Comparable à leur premier album ? 
En fait si le premier album de la formation était quelque peu décousu et se perdait dans de trop nombreuses influences, les membres de Karkwa ont su canaliser dans Les tremblements s’immobilisent les meilleurs éléments afin d’accoucher d’une œuvre beaucoup plus accomplie, où la ligne directrice est soutenue. Et le résultat est époustouflant. 

Des influences ? 
Difficile de ne pas penser à Radiohead. D’ailleurs le groupe ne s’en cache pas du tout et assume pleinement les influences du rock britannique. De façon moins évidente, on entend ici et là les échos de vieux groupes progressifs comme Octobre, Maneige ou encore Harmonium à l’époque de l’Heptade. Mais Karkwa a quand même trouvé son identité et aucune référence directe ne saurait définir le son du groupe. 

Album de l’année ? 
Il est trop tôt pour prédire ce qu’en penseront les dirigeants de l’ADISQ, mais il s’agit certes de l’album de la saison. Il s’en dégage des sentiments froids comme la grisaille de l’automne sur des mélodies aux vives couleurs mélancoliques. 

Un album noir ? 
L’album dégage un sentiment de malaise et d’insécurité. Les ambiances glauques de la trame musicale sont accentuées par des textes plutôt noirs : «Ici-bas, le trépas vit à tes côtés» ou encore «J’ai jamais voulu vous faire mal, j’ai toujours eu du mal à vous faire du bien». Sombre oui, mais captivant comme une peine d’amour qu’on laisse vivre sans voir la douleur qu’elle nous cause. 

On fait une petite écoute rapide ? 
 Surtout pas. Un minimum d’attention est nécessaire pour pleinement apprécier Les Tremblements s’immobilisent. C’est le genre de disque qui se laisse digérer, tranquillement, que l’on découvre couche par couche et, qui lentement, se révèle dans toute sa splendeur.

Karkwa : décapant


Coup de coeur francophone : Karkwa(Québec) 

Première présence montréalaise du groupe suite à la sortie de son second album au titre intrigant de : Les tremblements s’immobilisent. Formé en 1998, Karkwa puise ses influences autant chez Zappa, Coltrane, Black Sabbath qu’Urbain Desbois (!). Passant aisément du rock au funk, ou du jazz au reggae, Karkwa frappe fort et se distingue par une musique sans compromis, par une prose libre et déjantée et par des mélodies qui restent en tête longtemps après que nous les ayons entendues. Décapant. 

Mercredi 9 novembre 2005 20H30  Le Cabaret

lundi 7 novembre 2005

De la chanson québécoise "un tantinet rock"


Monique Giroux rencontre Louis-Jean Cormier, le chanteur de Karkwa. 

KarkwaLe nouveau disque du groupe québécois Karkwa, Les tremblements s’immobilisent, ne reçoit que des éloges depuis sa parution. Ces musiciens accompagnateurs, des créateurs avant tout, ont décidé de se consacrer à leurs propres chansons. Le résultat de ce travail d’équipe: du rock influencé par la musique britannique. «C’est de la chanson québécoise un tantinet rock», décrit Louis-Jean Cormier

Fait peu commun, les membres de Karkwa ont réalisé un rêve, et ce, très tôt dans leur jeune carrière: Brigitte Fontaine a participé à une des chansons de leur album. Louis-Jean Cormier raconte à Monique Giroux comment cette rencontre s’est matérialisée, au fil des rencontres. «J’adore ses deux derniers albums», explique-t-il. Après quelques discussions préliminaires, Brigitte Fontaine a chanté deux compositions de Karwka, dont Red light, qui fait partie du disque.

Audio-vidéo : Entrevue avec Louis-Jean Cormier
(Gabnews: hélas ce document n'est apparemment plus en ligne)

Sur le site de Radio-Canada, Emission Fréquence Libre Le lundi 7 novembre 2005

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.