Sylvain Cormier, Le Devoir, lundi 29/12/08
En cette drôle de pas drôle d'année où je n'ai pas été au Spectrum parce qu'il n'y a plus de Spectrum, où je résiste obstinément à L'Étoile du DIX30 parce qu'il y a le monstrueux DIX30 autour de la nouvelle salle de spectacles, j'aurai quand même trouvé comme vous mes lieux et mon monde: question de désir. Prenez Catherine Major, ma championne de 2008. Où qu'elle aille, dorénavant, nous irons. Ou bien nous enverrons un ami. Mon copain Mohamed l'a dénichée au Divan du monde, à Paris, où elle était en octobre, en programme double avec JF Moran, et il n'en est pas encore revenu.
1. Catherine Major, au Club Soda. Sa consécration, son triomphe, sa totale. On le savait depuis son lever de rideau de Véronique Sanson, cet été aux Francos: son heure était arrivée. La première montréalaise du spectacle Rose sang allait être le soir où elle ne retiendrait rien de sa sensualité folle, où la chanteuse exulterait, la pianiste s'abandonnerait, où Catherine Major existerait entièrement pour la première fois. Eh ben, c'était ça. Voici Catherine Major illimitée.
2. Karkwa, au Club Soda. Non, je n'étais pas au happening Karkwatson. Mais Karkwa tout seul, c'était quand même une expérience plus que dense. Imaginez un spectacle où on peut fermer les yeux et voir la musique de l'intérieur, ou alors les garder ouverts et voir à travers la musique. Imaginez de la drogue sans drogue, de la musique en expédition du côté noir de la force : lancinant et hallucinant. (...)
En cette drôle de pas drôle d'année où je n'ai pas été au Spectrum parce qu'il n'y a plus de Spectrum, où je résiste obstinément à L'Étoile du DIX30 parce qu'il y a le monstrueux DIX30 autour de la nouvelle salle de spectacles, j'aurai quand même trouvé comme vous mes lieux et mon monde: question de désir. Prenez Catherine Major, ma championne de 2008. Où qu'elle aille, dorénavant, nous irons. Ou bien nous enverrons un ami. Mon copain Mohamed l'a dénichée au Divan du monde, à Paris, où elle était en octobre, en programme double avec JF Moran, et il n'en est pas encore revenu.
1. Catherine Major, au Club Soda. Sa consécration, son triomphe, sa totale. On le savait depuis son lever de rideau de Véronique Sanson, cet été aux Francos: son heure était arrivée. La première montréalaise du spectacle Rose sang allait être le soir où elle ne retiendrait rien de sa sensualité folle, où la chanteuse exulterait, la pianiste s'abandonnerait, où Catherine Major existerait entièrement pour la première fois. Eh ben, c'était ça. Voici Catherine Major illimitée.
2. Karkwa, au Club Soda. Non, je n'étais pas au happening Karkwatson. Mais Karkwa tout seul, c'était quand même une expérience plus que dense. Imaginez un spectacle où on peut fermer les yeux et voir la musique de l'intérieur, ou alors les garder ouverts et voir à travers la musique. Imaginez de la drogue sans drogue, de la musique en expédition du côté noir de la force : lancinant et hallucinant. (...)
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