Un premier album pour Marie-Pierre Arthur :
«Je ne voulais pas faire un disque pour faire un disque»
Marie-France Pellerin / 7Jours 2009-02-24
«Je ne voulais pas faire un disque pour faire un disque»
Marie-France Pellerin / 7Jours 2009-02-24
Après quelque 10 années passées dans l’ombre de grands artistes québécois, Marie-Pierre Arthur présente, du haut de ses 30 ans, un tout premier album portant son nom. Ce disque est le résultat d’une étroite collaboration avec des amis proches. Après avoir terminé des études en chant jazz, Marie-Pierre multiplie les expériences en tant que bassiste et choriste, notamment pour Mara Tremblay, Ariane Moffatt et Kevin Parent. Emmagasinant ces précieuses influences, l’artiste concède qu’elles ont largement inspiré son premier album: «La musique qu’on écoute chez nous, pour nous, c’est ce qui nous façonne le plus. Ces 10 dernières années, j’ai écouté et j’ai joué de la musique sans arrêt. Je n’ai fait que ça!»
Petit à petit, l’idée d’un album a commencé à germer. Le projet ne s’est toutefois concrétisé qu’il y a un an et demi: «Être vraiment moi, chanter mes émotions, tout ça me manquait. J’avais commencé à écrire avec Gaële (Tavernier) et tout était parfait. Je travaillais entre les tournées. Il n’y a rien qui pressait non plus. Dans ma tête oui, mais personne n’attendait après ça!» On s’étonne toutefois que le désir de produire son propre album ne soit pas apparu bien avant: «Je n’en avais pas envie, je travaillais; c’était moi la collaboratrice et j’aimais ça. Ce n’était pas un besoin. C’en est devenu un quand j’ai commencé à écrire. C’est devenu plus concret. Je devais réaliser l’idée que j’avais en tête, je voulais être fière de moi, me prouver que je pouvais aller jusqu’au bout de ça.»
Un trip de gang
Marie-Pierre présente ainsi son premier opus, fruit d’une collaboration fondée d’abord sur l’amitié. Elle s’est entourée, entre autres, de François Lafontaine, membre du groupe Karkwa: «J’ai tout fait avec des amis qui me connaissent par cœur. Ils se sont collés à mes compos. Je voulais faire quelque chose qui me ressemble. Je ne voulais pas faire un disque pour faire un disque. Ça ne m’intéressait pas du tout. J’avais juste le goût d’en être fière et que ça ressemble à ce que j’avais en tête. Je suis vraiment contente.»
L’auteure-compositrice-interprète Gaële Tavernier lui a prêté aussi sa plume, l’aidant à concevoir les textes de ses pièces. «On a concocté toutes les chansons ensemble, reprend Marie-Pierre. Elle connaît si bien mon vécu! C’est une amie très proche.» Les deux acolytes se sont inspirées des mélodies d’abord et avant tout: «La musique est à la base de tout. On l’a composée avant. Les paroles se sont ajoutées ensuite. Elles sont venues se coller au mood qui existait déjà.»
Un bagage d’influences multiples
Jouer avec divers artistes a permis à Marie-Pierre de se constituer un imposant bagage musical: «Je trouve ça nourrissant de me promener d’une musique à l’autre. Ce n’est pas tout le monde qui a cette chance!»
L’album se veut d’ailleurs le résultat d’une rencontre entre ses influences et celles de ses divers collaborateurs. «Je n’ai pas voulu prendre de direction précise. Je savais quel était le son du band, car on avait fait plein de shows ensemble. C’est sûr que les influences du batteur ne sont pas les mêmes que les miennes. Ça fait un melting pot de folk, de country et de hip-hop. Il y a des gens de Karkwa et de Patrick Watson qui sont là. Ça donne des ambiances terriblement loin les unes des autres.»
Maintenant qu’elle s’apprête à lancer son opus, Marie-Pierre admet ressentir une certaine pression, pratiquement inexistante auparavant: «Il y a la pression du stage. Je m’en vais défendre quelque chose et espérer que les gens aiment ça. C’est une pression de plus, mais qui n’est pas désagréable! Ça donne le goût de se botter le derrière, d’impressionner un peu!»
Marie-Pierre Arthur vue par… Marie-Pierre Arthur!
L’artiste a accepté de se prêter au jeu de se révéler un peu plus.
- Je viens de loin; j’arrive de la Gaspésie!
- Je dirais que j’ai toujours hâte! Je travaille fort, souvent, mais je suis très paresseuse!
- Je suis profondément orgueilleuse aussi. Ça compense mon côté paresseux. Mon orgueil veut toujours bien faire les choses, il veut que les gens soient contents. Alors ça m’aide à combattre ma paresse.
- Je suis sauvage, j’aime avoir la paix. J’ai des envies contradictoires dans le fond. J’ai des pulsions de party: j’aime manger et boire avec des amis, mais j’ai aussi besoin d’être toute seule, de ne plus voir personne pendant plusieurs jours et de rester enfermée chez nous, dans ma petite bulle. Quand j’en ai besoin, c’est maintenant!
- Je n’aurais jamais cru, à 20 ans, que j’arriverais à ce niveau de respect du milieu par rapport à la basse. Ça me fait terriblement plaisir!
On trouve l’album de Marie-Pierre Arthur en magasin dès le 23 février.
Petit à petit, l’idée d’un album a commencé à germer. Le projet ne s’est toutefois concrétisé qu’il y a un an et demi: «Être vraiment moi, chanter mes émotions, tout ça me manquait. J’avais commencé à écrire avec Gaële (Tavernier) et tout était parfait. Je travaillais entre les tournées. Il n’y a rien qui pressait non plus. Dans ma tête oui, mais personne n’attendait après ça!» On s’étonne toutefois que le désir de produire son propre album ne soit pas apparu bien avant: «Je n’en avais pas envie, je travaillais; c’était moi la collaboratrice et j’aimais ça. Ce n’était pas un besoin. C’en est devenu un quand j’ai commencé à écrire. C’est devenu plus concret. Je devais réaliser l’idée que j’avais en tête, je voulais être fière de moi, me prouver que je pouvais aller jusqu’au bout de ça.»
Un trip de gang
Marie-Pierre présente ainsi son premier opus, fruit d’une collaboration fondée d’abord sur l’amitié. Elle s’est entourée, entre autres, de François Lafontaine, membre du groupe Karkwa: «J’ai tout fait avec des amis qui me connaissent par cœur. Ils se sont collés à mes compos. Je voulais faire quelque chose qui me ressemble. Je ne voulais pas faire un disque pour faire un disque. Ça ne m’intéressait pas du tout. J’avais juste le goût d’en être fière et que ça ressemble à ce que j’avais en tête. Je suis vraiment contente.»
L’auteure-compositrice-interprète Gaële Tavernier lui a prêté aussi sa plume, l’aidant à concevoir les textes de ses pièces. «On a concocté toutes les chansons ensemble, reprend Marie-Pierre. Elle connaît si bien mon vécu! C’est une amie très proche.» Les deux acolytes se sont inspirées des mélodies d’abord et avant tout: «La musique est à la base de tout. On l’a composée avant. Les paroles se sont ajoutées ensuite. Elles sont venues se coller au mood qui existait déjà.»
Un bagage d’influences multiples
Jouer avec divers artistes a permis à Marie-Pierre de se constituer un imposant bagage musical: «Je trouve ça nourrissant de me promener d’une musique à l’autre. Ce n’est pas tout le monde qui a cette chance!»
L’album se veut d’ailleurs le résultat d’une rencontre entre ses influences et celles de ses divers collaborateurs. «Je n’ai pas voulu prendre de direction précise. Je savais quel était le son du band, car on avait fait plein de shows ensemble. C’est sûr que les influences du batteur ne sont pas les mêmes que les miennes. Ça fait un melting pot de folk, de country et de hip-hop. Il y a des gens de Karkwa et de Patrick Watson qui sont là. Ça donne des ambiances terriblement loin les unes des autres.»
Maintenant qu’elle s’apprête à lancer son opus, Marie-Pierre admet ressentir une certaine pression, pratiquement inexistante auparavant: «Il y a la pression du stage. Je m’en vais défendre quelque chose et espérer que les gens aiment ça. C’est une pression de plus, mais qui n’est pas désagréable! Ça donne le goût de se botter le derrière, d’impressionner un peu!»
Marie-Pierre Arthur vue par… Marie-Pierre Arthur!
L’artiste a accepté de se prêter au jeu de se révéler un peu plus.
- Je viens de loin; j’arrive de la Gaspésie!
- Je dirais que j’ai toujours hâte! Je travaille fort, souvent, mais je suis très paresseuse!
- Je suis profondément orgueilleuse aussi. Ça compense mon côté paresseux. Mon orgueil veut toujours bien faire les choses, il veut que les gens soient contents. Alors ça m’aide à combattre ma paresse.
- Je suis sauvage, j’aime avoir la paix. J’ai des envies contradictoires dans le fond. J’ai des pulsions de party: j’aime manger et boire avec des amis, mais j’ai aussi besoin d’être toute seule, de ne plus voir personne pendant plusieurs jours et de rester enfermée chez nous, dans ma petite bulle. Quand j’en ai besoin, c’est maintenant!
- Je n’aurais jamais cru, à 20 ans, que j’arriverais à ce niveau de respect du milieu par rapport à la basse. Ça me fait terriblement plaisir!
On trouve l’album de Marie-Pierre Arthur en magasin dès le 23 février.
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