(...) L’album Tu m’intimides n’est pas seulement révélateur d’une plume liée au cœur et exempte de pudeur, mais aussi d’une esthétique musicale exceptionnelle. Loin d’être touffu, cet opus homogène respire sans difficulté et, malgré la consonance dramatique des propos illustrés, tout s’illumine sous les doigts des claviéristes Dan Thouin et François Lafontaine (Karkwa). Avec cette voix si caractéristique, qui trouve mille visages au fil de ces chansons, Mara se montre sans détour et Olivier Langevin signe ici l’une de ses plus belles réalisations.
C’est sans aucun doute une première pour l’auteure-compositrice-interprète. Profiter d’une telle tribune et d’un tel auditoire n’est pas négligeable. À titre d’exemple, le passage de Joseph Arthur a propulsé les ventes d’albums de ses Lonely Astronauts à grand coup de mille exemplaires.
Lors d’une entrevue, pour une radio il y a trois ans environ, Mara Tremblay m’expliquait sa présence timide dans les médias en m’indiquant que c’était un peu l’histoire de sa vie. Sans compromis, mais ouverte d’esprit, l’artiste semblait admettre que le rythme de sa création et le créneau dans lequel elle se situe, ne semblait pas faire l’unanimité dans le beau monde du mainstream-showbizz-champagne. Elle-même se présente sans fard et son charisme s’impose par cette honnêteté qui la distingue. (...)
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