Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Depuis la pause de décembre 2011

Retrouvez les news sur SCOOP.IT !

vendredi 27 novembre 2009

Poignant et extraordinaire

Extrait du blog "Train de nuit" :

Les rapailleurs à Québec my Love

(...) Ben, là, hier soir, au Grand Théâtre de Québec, Les Douze hommes rapaillés, sobres, présents, habités par plus qu'eux-mêmes, vibrants d'amitié, maîtres chantres, ils se sont jouqués aux plus hautes corniches de mon humble Panthéon personnel.

À plusieurs reprises pendant le spectacle, à travers la lumière bleutée, je sentais mon cœur battre jusqu'au bout de mon gros orteil me répétant à moi-même : je suis en train de vivre de purs moments de bonheur.

Pourtant, la poésie de Miron est rude et mortelle. Ce n'est pas de la peinture de cabane à sucre. Mortelle au sens où personne ici ne se raconte des blagues sur les montagnes enjolivées, ni le poète, ni les audacieux interprètes ne se prennent pour Dieu le Père. L'amour, l'angoisse, la mort, l'espoir, les camarades, la femme comme médiation sur le monde, et le poids du monde.

Miron, c'est juste et beau. Comme la pluie qui bafouille aux vitres.

La critique du Soleil parlait de musique minimaliste pour border les textes. Ce n'est absolument pas mon sentiment. Il se trouve des complexités casse-cou dans la musique comme dans cette chanson inédite dont le titre m'échappe interprétée avec brio par le toujours très personnel Yann Perreau.

Louis-Jean Cormier (Karkwa), le réalisateur du disque et le chauffeur musical de cette aventure sur scène est vraiment poignant et extraordinaire.

Lire l'article en entier ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.