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dimanche 7 septembre 2008

Thomas Fersen : À la sauce québécoise


Photo : jean-baptiste Mondino

Geneviève Vézina-Montplaisir, Métro, 05 septembre 2008

Thomas Fersen adore se déguiser. Il retient cela de sa mère, qui lui confectionnait des déguisements quand il était petit. Depuis, le chanteur adore aller dans les friperies, surtout celles de Montréal, qui regorgent de trésors selon lui.

Si Thomas Fersen mettait bout à bout ses visites au Québec, il serait resté en tout presque un an dans la Belle Province! Pas surprenant donc que le troubadour français amoureux du Québec ait fait appel à un Québécois pour réaliser son septième album studio, Trois petits tours.

Thomas Fersen a jeté son dévolu sur Fred Fortin pour donner vie à ses chansons aux airs de comptines.

Auteur-compositeur-interprète de talent, musicien au sein du groupe Galaxie 500, l’homme-orchestre a vite été identifié comme la personne idéale pour travailler sur la nouvelle œuvre de Fersen.
«Je connaissais son travail depuis 2001, mais je l’ai rencontré en mars 2007, quand il est passé avec Galaxie 500 près de chez nous, raconte le chanteur au téléphone depuis Paris. Je suis allé au spectacle, je l’ai rencontré et on s’est vus au mois d’août 2007 parce que je venais à Montréal pour donner aux Francos mon spectacle de ukulélé. C’est là que j’ai proposé à Fred de faire la réalisation et les arrangements de mon nouvel album.»

En studio à Montréal

Thomas a donc décidé de faire confiance à un artiste qu’il admirait et avec qui il ressentait une certaine parenté et fraternité. Il lui a donné carte blanche et a même décidé de venir établir ses pénates ici pour que Fred ait accès à toutes ses ressources durant l’enregistrement.

«C’est moi qui suis venu à Montréal, parce que je voulais que Fred travaille avec Pierre Girard, avec qui il est habitué de fonctionner, explique-t-il. Je voulais aussi qu’il travaille avec les musiciens qui sont ses copains. J’ai séjourné au Québec en octobre 2007 une dizaine de jours. Je suis venu quand même avec Pierre Sangra, qui m’accompagne au ukulélé de­puis longtemps. On était les deux seuls maudits français! En 10 jours, on a enregistré une dizaine de chansons que Fred avait arrangées chez lui dans son sous-sol, et je suis revenu en février pour en réenregistrer deux nouvelles que j’avais terminées entre-temps, et puis voilà! Fred et Pierre Girard sont ensuite venus mixer à Paris au mois d’avril.»

Trois petits tours a donc une saveur toute québécoise avec un réalisateur d’ici et des musiciens d’ici, dont François Lafontaine (Karkwa, Galaxie 500).

Même si le style de Fersen est toujours là, avec ses chansons amusantes au mille et uns objets et insectes, le grain de sel de Fortin est bien présent. Des instruments comme un sac à bottes de ski et la grosse caisse de fanfare des épis d’or de Saint-Maurice ont d’ailleurs fait leur apparition dans l’atmosphère singulière de Fersen.

D’ailleurs, le musicien originaire du Lac-Saint-Jean les emportera en tournée puisqu’il accompagnera son collègue français en Europe avant de venir jouer au Québec.

Les valises

Avec Trois petits tours, Thomas Fersen rend un hommage musical et poétique au voyage et à son instrument fétiche, le ukulélé, avec l’humour qu’on lui connait et sa façon de dire les choses bien particulière.

Son inspiration, il la vaut d’ailleurs à son amie Germaine, sa vieille valise.
«Moi, je suis un musicien itinérant, je passe des chambre d’hôtel aux loges des salle des spectacles, puis aux banquettes de train ou de restaurant, et qui est toujours à côté de moi dans ces moments-là? interroge-t-il. Ma vieille valise, que je trimbale depuis 15 ans. Elle a acquis une personnalité et elle est toujours là, contre mon flanc, à me rassurer ou à me protéger de la pluie, à me servir d’oreille. Par fantaisie, j’ai commencé à lui écrire une chanson, et en lui écrivant cette chanson, j’ai eu des idées pour une deuxième chanson et pour une troisième, et puis j’ai commencé à parlé de mon rapport avec les douaniers. Les douaniers ont toujours la main dans ma valise. D’ailleurs quand je viens à Montréal, c’est systématique, je dois sortir mon ukulélé qui et caché dedans. J’ai donc une chanson pour mon ukulélé. Voilà comment j’ai écrit ce disque et, à travers ce thème, je raconte mes histoires, mes petites fantaisies et mes fantasmes.»

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