Karkwa a des visées internationales. Le groupe montréalais se produira à New York le mois prochain, avant de tenter une grande percée en sol français à l'hiver.
Karkwa est sur le point (ce ne serait qu'une question d'heures) de s'entendre avec Wagram, considéré comme le plus grand distributeur indépendant en France, afin d'y sortir son troisième album, Le Volume du vent, ainsi que les deux ou trois disques subséquents.
Le deuxième album du groupe, Les Tremblements s'immobilisent, est déjà sorti de l'autre côté de l'océan, mais sous une étiquette beaucoup plus petite.
«Nous avons déjà donné quelques spectacles en France mais là, nous serons plus que jamais là-bas. Ça va nous permettre d'élargir notre marché. Mais nous le faisons d'abord par pur plaisir. Sortir de la 20 et de la 40, ça fait du bien parfois!» soutient le leader de Karkwa, Louis-Jean Cormier.
«C'est intéressant parce que le marché est petit ici. On peut vivre de notre musique, mais on aime se faire entendre du plus de gens possible», ajoute le claviériste François Lafontaine.
Une tournée française devrait également coïncider avec la sortie de l'album. Il ne reste que quelques détails à régler.
Anglophones
«Il ne faut pas oublier que trouver un bon tourneur peut faire une grande différence, en nous permettant de donner beaucoup de spectacles, notamment en assurant la première partie d'artistes connus. Ça avance bien de ce côté», allègue François.
Karkwa désire également s'attaquer à d'autres marchés internationaux. Ça débutera en octobre à New York.
«Nous allons participer au Festival CMJ le 22 octobre. C'est une sorte de South By Southwest. Nous allons essayer de bien représenter nos compatriotes!» lance Louis- Jean Cormier.
Lui et sa bande ne veulent surtout pas se laisser arrêter par la barrière de la langue.
«On aimerait aussi aller dans des pays scandinaves ou dans une ville comme Berlin, où la scène est incroyable. Les gens là-bas sont prêts à entendre d'autres mots que l'anglais. La semaine dernière, nous étions le Single of the week sur iTunes. La plupart des commentaires venaient d'anglophones et étaient positifs», conclut le chanteur et guitariste.
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