Les cinq membres du groupe Karkwa pratiquent dans leur petit local, situé sur la rue d’Iberville, à Montréal, préparant la ronde promotionnelle entourant la sortie de leur nouveau CD, Le volume du vent. (Photo: Éric Carrière)
Le local de pratique n’est pas le plus beau, ni le plus spacieux. Pour dire vrai, il est désuet et sans aucun intérêt particulier. Mal insonorisé, poussiéreux, mal situé... Mais cela ne dérange aucunement les gars de Karkwa, qui y ont passé deux mois à la fin de la dernière année pour préparer leur nouvel album et qui y sont toujours, pratiquant jour après jour avant la grande tournée de promotion qui s’amorcera sous peu.
Assis sur une caisse de son, un amplificateur ou un simple boîtier de guitare, les cinq membres du groupe prennent une pause, le temps de répondre à quelques-unes de nos questions.
Récipiendaire en 2006 du prix Félix-Leclerc et nommé meilleur auteur compositeur de cette année-là (ex aequo avec Pierre Lapointe), le groupe a passé la majeure partie de l’hiver bien au chaud dans le local de musique situé sur la rue d’Iberville. Il en ressort aujourd’hui avec Le volume du vent, un disque marqué par le temps.
« Le temps qui passe est un thème récurrent sur ce disque, explique le chanteur, Louis-Jean Cormier. J’imagine que c’est parce qu’on vieillit tous un peu et qu’on voit que tout autour va vite. Certains d’entre nous ont des enfants, d’autres une maison avec une hypothèque. Le feeling “bonhomme” nous envahit un peu plus tous les jours, mais en même temps, on reste des kids qui tripent musique depuis maintenant dix ans. »
Louis-Jean Cormier a signé tous les textes de ce nouvel opus. « J’ai commencé à écrire en tournée, l’an dernier. Je m’inspire de ce que je vois et perçois autour de moi, de ce qui me touche et touche les autres membres du groupe », explique-t-il.
Comme cette fois où, voyant une vedette « pas rapport » à la télévision, il se questionne sur la pertinence d’accorder du temps d’antenne ou de la publicité à un artiste qui n’a rien à promouvoir sauf peut-être sa propre personne.
« Je ne comprends pas cette surexposition de notre star système. On presse au maximum. C’est correct d’être présent dans les médias quand tu as quelque chose à dire au niveau artistique, mais quand tu n’as rien, pourquoi il faudrait qu’on parle encore et toujours de toi ? Souvent, j’ai l’impression que l’image passe avant l’art. »
Pourtant, n’a-t-on pas vu de nos propres yeux, en novembre 2006, le groupe jouer à l’émission populaire L’heure de gloire, animée par René Simard ? « Ce n’est pas pareil, se défend le claviériste, François Lafontaine. Nous avons été invités parce qu’on était de l’événement Sacré Talent!, organisé par Espace musique et qui donnait la chance à des artistes de la relève d’être vus à la télévision publique. De toute façon, nous n’avons absolument rien contre l’exposition de notre art, à la télévision, dans les magazines, partout. Tant que ça parle de notre musique et non pas de notre petit bonheur personnel, on n’a aucun problème à être vus. »
Stéphane Bergeron, batteur du groupe, ajoute : « On n’a pas les moyens de se fermer des portes au Québec. C’est un petit marché ici, alors on est prêts à être surexposés pendant un certain temps s’il le faut. De toute façon, quand tu es fier de ton art, tu veux toujours en parler. »
Récipiendaire en 2006 du prix Félix-Leclerc et nommé meilleur auteur compositeur de cette année-là (ex aequo avec Pierre Lapointe), le groupe a passé la majeure partie de l’hiver bien au chaud dans le local de musique situé sur la rue d’Iberville. Il en ressort aujourd’hui avec Le volume du vent, un disque marqué par le temps.
« Le temps qui passe est un thème récurrent sur ce disque, explique le chanteur, Louis-Jean Cormier. J’imagine que c’est parce qu’on vieillit tous un peu et qu’on voit que tout autour va vite. Certains d’entre nous ont des enfants, d’autres une maison avec une hypothèque. Le feeling “bonhomme” nous envahit un peu plus tous les jours, mais en même temps, on reste des kids qui tripent musique depuis maintenant dix ans. »
Louis-Jean Cormier a signé tous les textes de ce nouvel opus. « J’ai commencé à écrire en tournée, l’an dernier. Je m’inspire de ce que je vois et perçois autour de moi, de ce qui me touche et touche les autres membres du groupe », explique-t-il.
Comme cette fois où, voyant une vedette « pas rapport » à la télévision, il se questionne sur la pertinence d’accorder du temps d’antenne ou de la publicité à un artiste qui n’a rien à promouvoir sauf peut-être sa propre personne.
« Je ne comprends pas cette surexposition de notre star système. On presse au maximum. C’est correct d’être présent dans les médias quand tu as quelque chose à dire au niveau artistique, mais quand tu n’as rien, pourquoi il faudrait qu’on parle encore et toujours de toi ? Souvent, j’ai l’impression que l’image passe avant l’art. »
Pourtant, n’a-t-on pas vu de nos propres yeux, en novembre 2006, le groupe jouer à l’émission populaire L’heure de gloire, animée par René Simard ? « Ce n’est pas pareil, se défend le claviériste, François Lafontaine. Nous avons été invités parce qu’on était de l’événement Sacré Talent!, organisé par Espace musique et qui donnait la chance à des artistes de la relève d’être vus à la télévision publique. De toute façon, nous n’avons absolument rien contre l’exposition de notre art, à la télévision, dans les magazines, partout. Tant que ça parle de notre musique et non pas de notre petit bonheur personnel, on n’a aucun problème à être vus. »
Stéphane Bergeron, batteur du groupe, ajoute : « On n’a pas les moyens de se fermer des portes au Québec. C’est un petit marché ici, alors on est prêts à être surexposés pendant un certain temps s’il le faut. De toute façon, quand tu es fier de ton art, tu veux toujours en parler. »
Karwka aux FrancoFolies ?
Préparant sa tournée pour l’automne, le groupe sera présent dans quelques festivals cet été, dont le spectacle de la Saint-Jean-Baptiste. Est-ce possible également de penser à Karkwa pour les FrancoFolies, présentées à la fin du mois de juillet ?
Après une brève hésitation, le batteur y va de cette réponse : « On est actuellement en pourparlers, mais il est évident qu’on aimerait beaucoup en faire partie. »
Rappelons que le groupe avait été l’une des têtes d’affiche des Francos l’an dernier, en y allant d’une série de trois spectacles-événements qui avaient marqué le festival musical.
« On a aussi une tournée en France à préparer, lance Louis-Jean Cormier. On y va à la mi-juin et on aimerait y retourner plus tard dans l’année. On aimerait aussi aller faire un tour dans différents pays de l’Europe de l’Est. On sent une ouverture de ce côté-là et je pense qu’on est prêts à tenter notre chance là-bas. En tout cas, ce serait une super expérience pour nous. »
Il ne faudra donc pas bouder notre plaisir de voir Karkwa un peu partout au cours des prochaines semaines, car il semble que le groupe sera de plus en plus appelé à jouer à l’extérieur du pays. Dommage pour nous, bravo pour eux!
On vous présente le nouvel album, Le volume du www.montrealexpress.ca
Pour des nouvelles de Karkwa: www.karkwa.com
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