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samedi 26 avril 2008

Le temps qui passe les préoccupe

Les gars de Karkwa roulent leur bosse depuis 10 ans, ils sont maintenant dans la fin vingtaine et même si ce n'est pas conscient, le temps qui passe les préoccupe. C'est du moins ce qu'ils ont eux-mêmes constaté après avoir lancé leur troisième album, "Le Volume du vent".

"On est presque toujours ensemble, à essayer des affaires, à composer. C'est un processus spontané et si on ne se donne pas de sujets particuliers, on se rend compte qu'il y a quand même des lignes directrices. Et le temps, dans toutes ses dimensions, en fait partie", raconte le chanteur Louis-Jean Cormier, qui faisait une tournée hier dans la région avec le claviériste François Lafontaine et le percussionniste Julien Sagot, pour présenter ce nouveau disque.

Ainsi, dès le départ, ils avaient dans l'idée de pousser plus loin le côté orchestral, les arrangements, les montées, et on peut affirmer qu'ils ont réussi, avec brio. Sur chaque pièce, on constate le travail de recherche, un peu dans le style de l'auteur-compositeur-interprète Patrick Watson. Qui, incidemment, a accepté de faire des voix sur la chanson "Le compteur".

"Pat, c'est un ami, on trippe sur les mêmes affaires. Quand on a vu qu'on avait besoin d'une collaboration pour cette toune, on a pensé à lui. En plus, on aime ça faire chanter un anglophone en français. Et c'est artistique, ce n'est pas politique", assure François Lafontaine.

Mais si Karkwa ne fait pas de politique, cela ne signifie pas que la formation de cinq musiciens ne se penche pas sur des questions sociales qui la touche plus particulièrement. Ainsi, sur "Le Volume du vent", il y a une chanson sur la guerre, "Combien", une autre sur l'itinérance, "Échapper au sort", le premier extrait radio, et une autre sur le travail des enfants, "À la chaîne".

"Nous décrivons des problèmes sociaux, sans pour autant apporter de réponse. Nous ne voulons pas être porteur d'un dossier, mais plutôt utiliser des images fortes pour montrer une situation", explique Louis-Jean Cormier.

Pour Karkwa, souligne François Lafontaine, les mots comptent, mais la voix a aussi une grande importance. En fait, elle devient en elle-même un instrument, et c'est pourquoi elle prend beaucoup de place sur ce disque produit sous étiquette Audiogram. Autant sur les chansons que sur les deux musiques instrumentales.

"Il y a beaucoup de chansons intenses sur cet album, alors nous avons voulu mettre des soupapes, trouver un bon dosage", mentionne Louis-Jean Cormier.

Isabelle Labrie Le Quotidien Chicoutimi

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