Troisième chapitre qui se veut encore plus orchestral, Louis-Jean Cormier, l'auteur de textes elliptiques voire télégraphiques, et sa bande proposent un rock atmosphérique inouï ainsi qu'une texture sonore unique, dont on ne cesse de découvrir les différentes richesses au fil des écoutes.
Des effluves minimalistes au buzz «pinkfloydien», on y retrouve des climats à la fois glauques et ultrasensibles qui traitent d'urbanité et de conciliation amour/travail, où s'enchaînent les accords harmoniques et les crescendos.
Cet album créé par de véritables fanas de musique, dont les invités Patrick Watson et Olivier Langevin, possède une âme.
Avec l'omniprésence du vent recréé par des voix de plusieurs octaves juxtaposées, qui englobent le tout comme s'il s'agissait d'un malin farfadet, Le volume du vent sera assurément propulsé hors de nos frontières et permet déjà à Karkwa de rejoindre Octobre, Offenbach et autres Colocs au panthéon des groupes kèbes.
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