Michel Rivard n'avait pas envie de parler tout le temps de son fameux clip Culture en péril, lors de son passage à Québec, cette semaine.
«Confiance!» Ce petit cri du coeur qui ne fait pas de bruit, mais qui fait tant de bien, Michel Rivard ne cesse de le répéter, sans casser la voix ni pousser les décibels, depuis la sortie de son album coiffé de ce mot doux et fort. «Confiance, confiance, mon p'tit bonhomme», chante-t-il crânement, en s'adressant d'abord à lui-même. Cet optimisme intimiste, il le redira les 15 et 16 octobre, au théâtre Petit Champlain, puis les 17 et 18 octobre, à L'Anglicane, flanqué de ses potes de toujours, le guitariste Rick Haworth et le bassiste Mario Légaré.
Amateur de musique symphonique, Michel Rivard écoute aussi bien Gustav Mahler qu'Olivier Messiaen. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une oreille attentive pour Mes Aïeux, Les Cowboys fringants, Karkwa, Coeur de pirate et Tricot Machine. «Ce sont des jeunes qui explorent beaucoup, mais qui gardent une filiation, un sentiment d'appartenance très fort. Voilà ce que j'aime! Par contre, je ne vous cacherai pas qu'il y a tout un pan de notre nouvelle chanson que je n'admire pas. Je ne comprends pas nos chanteurs francophones qui abdiquent leur langue et se mettent à chanter en anglais. Moi, je les trouve moins bons que les vrais chanteurs anglophones. Alors, à quoi bon? Ce courant me met mal à l'aise. Je préfère ceux qui restent connectés à leur identité, tout en assimilant des influences de partout. Le véritable engagement, ici et maintenant, c'est de continuer de chanter en français!»
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