Philippe Renault, le journal de Montreal, 09-10-2008
Après avoir discuté politique et de coupes en culture au cours des dernières semaines, Karkwa est prêt à laisser parler sa musique.
Voilà deux semaines que le groupe montréalais est enfermé dans une salle de spectacles de Saint- Eustache. Cet endroit lui sert de véritable laboratoire pour donner naissance à sa première montréalaise.
Le quintet est sorti de sa tanière en début de semaine le temps de rencontrer le cahier Week- End afin de discuter de cette production qui promet un grand raffinement sonore et visuel.
TRAVAIL DE RECHERCHE
Il est vrai que le groupe montréalais est déjà apparu à maintes reprises sur des scènes de la métropole depuis la sortie de son troisième album, Le Volume du vent, en avril dernier.
Il y a eu entre autres la performance en clôture des FrancoFolies aux côtés de Malajube, Gatineau et Alexandre Désilets et, plus récemment, sa participation au très médiatisé spectacle des artistes contre les coupes dans le domaine culturel. À cela, il faut ajouter de nombreuses performances ailleurs au Québec.
Mais dans chacun de ces cas, les fans n’ont rien vu de ce qui les attend.
«Nous avons fait un travail de fond au cours de l’été pour adapter les chansons du nouveau disque pour le spectacle, tout comme celles de Les tremblements s’immobilisent. Il y a eu une grande recherche sonore que nous poursuivons à Saint-Eustache», avance le claviériste François Lafontaine.
«C’est le fun en ce moment parce que toutes les portes sont ouvertes. On essaye différents changements. On essaie de sortir de nos habitudes. Pourquoi tout changer? Pour se faire plaisir et arriver avec de quoi de neuf», poursuit le chanteur et guitariste, Louis-Jean Cormier.
«Ça peut donner des résultats surprenants. Aujourd’hui (mardi dernier), nous avons travaillé la ballade Vrai, et elle est devenue rock», renchérit Lafontaine.
LE PENSIONNAT ORPHELIN
Avec un troisième album en poche, Karkwa doit maintenant faire des choix. C’est ainsi que la formation rock alternative a simplement décidé de ne pas inclure les compositions de son premier disque, Le Pensionnat des établis, sorti en 2003. «Nous l’avons éliminé totalement. Il y a un écart tellement grand entre Le Pensionnat des établis et Les tremblements s’immobilisent. Ça devenait difficile de faire les arrangements», mentionne François.
Cet alignement de chansons provenant de ses deux derniers disques sera d’ailleurs celui qui devrait être présenté lors de la tournée française cet hiver. Une aventure abordée avec philosophie.
«On repart à zéro. Nous ne sommes pas pour commencer à nous stresser. Ça se peut que ce soit long, mais nous sommes excités. Le seul stress est qu’on arrive et qu’on doive jouer avec des amplis tout défaits!» lance Louis-Jean.
«Moi, je dirais que l’aspect financier devient important. On arrive à vivre de notre musique ici, mais on n’empile pas. Donc c’est là qu’un programme comme Prom’Art (programme victime des coupes fédérales) devient utile», souligne de son côté le batteur Stéphane Bergeron.
* Karkwa, au Club Soda le 9 octobre
Après avoir discuté politique et de coupes en culture au cours des dernières semaines, Karkwa est prêt à laisser parler sa musique.
Voilà deux semaines que le groupe montréalais est enfermé dans une salle de spectacles de Saint- Eustache. Cet endroit lui sert de véritable laboratoire pour donner naissance à sa première montréalaise.
Le quintet est sorti de sa tanière en début de semaine le temps de rencontrer le cahier Week- End afin de discuter de cette production qui promet un grand raffinement sonore et visuel.
TRAVAIL DE RECHERCHE
Il est vrai que le groupe montréalais est déjà apparu à maintes reprises sur des scènes de la métropole depuis la sortie de son troisième album, Le Volume du vent, en avril dernier.
Il y a eu entre autres la performance en clôture des FrancoFolies aux côtés de Malajube, Gatineau et Alexandre Désilets et, plus récemment, sa participation au très médiatisé spectacle des artistes contre les coupes dans le domaine culturel. À cela, il faut ajouter de nombreuses performances ailleurs au Québec.
Mais dans chacun de ces cas, les fans n’ont rien vu de ce qui les attend.
«Nous avons fait un travail de fond au cours de l’été pour adapter les chansons du nouveau disque pour le spectacle, tout comme celles de Les tremblements s’immobilisent. Il y a eu une grande recherche sonore que nous poursuivons à Saint-Eustache», avance le claviériste François Lafontaine.
«C’est le fun en ce moment parce que toutes les portes sont ouvertes. On essaye différents changements. On essaie de sortir de nos habitudes. Pourquoi tout changer? Pour se faire plaisir et arriver avec de quoi de neuf», poursuit le chanteur et guitariste, Louis-Jean Cormier.
«Ça peut donner des résultats surprenants. Aujourd’hui (mardi dernier), nous avons travaillé la ballade Vrai, et elle est devenue rock», renchérit Lafontaine.
LE PENSIONNAT ORPHELIN
Avec un troisième album en poche, Karkwa doit maintenant faire des choix. C’est ainsi que la formation rock alternative a simplement décidé de ne pas inclure les compositions de son premier disque, Le Pensionnat des établis, sorti en 2003. «Nous l’avons éliminé totalement. Il y a un écart tellement grand entre Le Pensionnat des établis et Les tremblements s’immobilisent. Ça devenait difficile de faire les arrangements», mentionne François.
Cet alignement de chansons provenant de ses deux derniers disques sera d’ailleurs celui qui devrait être présenté lors de la tournée française cet hiver. Une aventure abordée avec philosophie.
«On repart à zéro. Nous ne sommes pas pour commencer à nous stresser. Ça se peut que ce soit long, mais nous sommes excités. Le seul stress est qu’on arrive et qu’on doive jouer avec des amplis tout défaits!» lance Louis-Jean.
«Moi, je dirais que l’aspect financier devient important. On arrive à vivre de notre musique ici, mais on n’empile pas. Donc c’est là qu’un programme comme Prom’Art (programme victime des coupes fédérales) devient utile», souligne de son côté le batteur Stéphane Bergeron.
* Karkwa, au Club Soda le 9 octobre
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