Les Francos ont misé sur la jeunesse pour clore leurs festivités. Pendant que la diva Diane Dufresne s'époumonait au nom de l'environnement sur la grande scène extérieure, quatre de nos plus beaux jeunes talents envoyaient leur décharge musicale directement... dans les dents des festivaliers.
Le spectacle 20 Ans... dans les dents, c'est la réunion d'Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube pour offrir un véritable marathon musical de 18 heures à 23 heures, à l'angle des rues Sainte-Catherine et Clark.
En cinq heures, il y en avait évidemment pour tous les goûts. Il y a eu le départ on ne peut plus planant, peu après 18 heures, avec Alexandre Désilets. Certainement l'artiste le plus inconnu du lot, ce dernier a bien su profiter de cette tribune de choix avec sa voix plaintive et ses mélodies ensorcelantes. Cependant, son style était plutôt calme pour réchauffer et animer une si imposante foule.
Et quelle bombe que Gatineau, monté sur scène vers 19h30! Coloré, énergique, entraînant et original, le groupe hip-hop a mis le feu à la place avec des titres percutants tels Back in the Days, Pawnsheüp et The Christ is Right, se montrant à la hauteur de sa réputation de digne représentant de la nouvelle scène hip-hop québécoise. Très intense!
Finesse rock
À ce moment, le party avait véritablement levé et, bonne nouvelle, il restait encore à venir les deux gros canons de la soirée.
Question de rehausser l'intérêt, le premier groupe offrait pour la première fois aux Montréalais les compositions de son dernier album, Le Volume du vent, tandis que le second avait promis des titres inédits, qui feront partie de son prochain disque.
C'est ainsi que Karkwa a entamé sa performance avec Le Compteur, qui ouvre également le dernier album, avant d'enchaîner avec M'empêcher de sortir, issue des Tremblements s'immobilisent, munie pour l'occasion d'une finale complètement déchaînée. Et que dire de L'Épaule froide, armée de virulentes montées électrisantes! La bande à Louis-Jean Cormier a également offert un bel équilibre entre Les tremblements s'immobilisent et Le Volume du vent, toujours avec cette grande finesse rock qui a fait sa renommée. Du grand art....
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