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mardi 24 août 2010

Sandy Boutin, ou l’art de rouler 100 à l’heure

Sandy Boutin, co-fondateur du Festival de musique émergente, prend plaisir à mener de front plusieurs projets. (photo FMEAT)

Gérant du Karkwa, président et directeur-général du Festival de la musique émergente (FME), Sandy Boutin ne semble pas connaître la définition du mot repos! En plein voyage au Nouveau-Brunswick, il a accordé une entrevue à La Frontière.

2010 est une année bien chargée pour toi. Personnalité de l’année touristique en Abitibi-Témiscamingue, le FME qui s’annonce pour être un autre succès. Comment prends-tu les succès vécus?

C’est une belle récompense, ça vient couronner mes efforts et ceux de toutes les personnes et bénévoles derrière le FME. Nous savons que nous sommes sur la bonne voie et qu’on ne s’est pas trompé, surtout que les billets pour notre 7e édition s’envolent très vite et ce, à trois semaines de l’événement.

Outre le FME, sur quels projets planches-tu présentement?

Je me plais à rappeler que le FME, ce n’est pas qu’un diffuseur de spectacles. Nous avons aussi un volet d’aide et de soutien aux artistes, notre rôle est davantage important avec l’arrêt l’an passé des activités de la Société pour la promotion de la relève musicale dans l’espace francophone. C’est pour ça entre autre que nous avons la radio CFME et que beaucoup de producteurs sont invités au FME.

De plus, nous avons remis un mémoire à la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, sur les salles alternatives, comme le Cabaret de la dernière chance et le Bistro La Maîtresse par exemple. Ce sont des endroits au privé qui n’ont pas que la mission d’un diffuseur de spectacles et qui n’ont aucun support extérieur. C’est pourtant à ces lieux que la relève se produit en premier avant de passer dans les grandes salles.

Suite à cela, le ministère de la Culture nous a remis une subvention de 40 000 $ pour réaliser une étude, une des premières sur le sujet. Nous avons dressé un bon portrait et on se rend compte, entre autre, que les salles alternatives auront besoin de davantage de soutien au niveau des moyens techniques, comme le son ou l’éclairage. Nous serons en mesure de dévoiler le rapport complet et ses conclusions cet automne.

Tu es reconnu comme un rassembleur, quelqu’un qui sait s’entourer des bonnes personnes et qui n’hésite pas à foncer pour aider les gens du milieu de la musique émergente. Qu’est-ce qui te donne autant d’énergie?

C’est drôle à dire comme ça, mais en premier lieu, on fait toujours ça pour soi! J’aime les gens et développer des relations avec tous, je ne me vois pas seul dans mon coin.

À la base, le FME est une idée venue un peu sur une base égoïste, car je ne voyais pas assez en région les spectacles d’artistes que j’aime entendre. Nous avons réussi à faire quelque chose de superbe et à notre image. Quand je dis nous, je parle aussi des 150 bénévoles qui aident à chaque année, mais aussi de la vingtaine de personnes qui ont des grosses responsabilités dans l’événement. Nous avons eu un lac-à-l’épaule et c’est fou le sentiment d’appartenance que ces gens ont! C’est vraiment un gros travail d’équipe.

Ça nous rapporte personnellement, mais aussi aux autres. C’est toujours un plaisir d’appuyer le FRIMAT ou un gars comme Steve Jolin. On fait ça de bon cœur et c’est des relations donnant-donnant.

Article de Christian Matte, La Frontière, Arts et spectacles - Publié le 20 août 2010

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