Sur MSN : Et de quatre
Au fil du temps et des albums, même si ça s'est fait pas mal rapidos, les gars de Karkwa se sont forgé une solide réputation, ont élaboré une signature reconnaissable entre toutes et ont converti une marrée de fidèles à leur son. Après Le pensionnat des établis (2003), Les Tremblements s'immobilisent (2005) et Le volume du vent (2008), le groupe chouchou de la province nous revient avec Les chemins de verre, un album que Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste, qualifie comme étant «peut-être le plus accessible et le plus catchy» de leur carrière.
Pourtant, les gars assurent qu'ils ne s'attendaient pas nécessairement à un tel résultat lorsqu'ils sont entrés au studio d'Olivier Bloch-Lainé, un lieu situé en banlieue parisienne, qui a précédemment été investi par des stars de la scène française et aussi de la nôtre, tels Feist ou Patrick Watson. En fait, en entrant dans ce sanctuaire du son, la bande ne s'attendait à rien de particulier, si ce n'est de repartir avec de nouvelles pièces. «On est arrivés avec beaucoup de musiques en banque, mais on n'avait rien, de rien, mais absolument rien de préparé, de monté ou d'arrangé», se souvient François Lafontaine, claviériste.
«On voulait voir ce que ça donnait aussi, renchérit Stéphane Bergeron, batteur. Ça aurait pu ne rien donner et, d'une certaine façon, ça aurait été normal! On se serait dit: 'C'est beau, c'est cool, merci, bonsoir.' Mais probablement en raison de l'endroit où on se trouvait et de l'ambiance qui s'est créée là, les tounes sont sorties toutes seules! Ça a trop ben été... C'est quasiment plate!» «Ouais, on s'est vraiment surpris nous-mêmes!», rétorque à la blague Cormier.
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Pourtant, les gars assurent qu'ils ne s'attendaient pas nécessairement à un tel résultat lorsqu'ils sont entrés au studio d'Olivier Bloch-Lainé, un lieu situé en banlieue parisienne, qui a précédemment été investi par des stars de la scène française et aussi de la nôtre, tels Feist ou Patrick Watson. En fait, en entrant dans ce sanctuaire du son, la bande ne s'attendait à rien de particulier, si ce n'est de repartir avec de nouvelles pièces. «On est arrivés avec beaucoup de musiques en banque, mais on n'avait rien, de rien, mais absolument rien de préparé, de monté ou d'arrangé», se souvient François Lafontaine, claviériste.
«On voulait voir ce que ça donnait aussi, renchérit Stéphane Bergeron, batteur. Ça aurait pu ne rien donner et, d'une certaine façon, ça aurait été normal! On se serait dit: 'C'est beau, c'est cool, merci, bonsoir.' Mais probablement en raison de l'endroit où on se trouvait et de l'ambiance qui s'est créée là, les tounes sont sorties toutes seules! Ça a trop ben été... C'est quasiment plate!» «Ouais, on s'est vraiment surpris nous-mêmes!», rétorque à la blague Cormier.
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Notre critique de l'album
(...) Sur la route, encoreC'est en tournée, dans de -rares- moments de répit que Les chemins de verre sont nés. Une méthode de travail ambitieuse? Non, une méthode de travail «comme dans l'temps». À savoir celui des Beatles, par exemple, pour ne nommer que ceux-là. «On n'a pas fait de préproduction, observe Lafontaine. On est entrés directement en studio et on a fait l'album selon la formule prisée par les bons vieux bands des années 60: tu composes en tournée, t'enregistres en tournée!»
Une formule que les gars voulaient d'ailleurs essayer depuis un bout de temps, déjà. «Il y a un truc qui est sûr, c'est que quand tu finis un disque, tu sais ce que tu ne veux pas refaire. Après Le volume du vent, on voulait éviter la préprod, enchaîne le claviériste. Tsé, en tant que groupe, nous sommes rendus à ce stade où ça fait tellement longtemps qu'on joue ensemble, qu'on peut monter une chanson à une vitesse qui m'impressionne encore!»
«Si on résume, renchérit Cormier, l'important, c'est d'apprendre de ses erreurs. De savoir se dire: Ça? Pu jamais! Ça? Non! Ça? Pas question!»
Et le dernier album? Ça oui, tout à fait.
le 7 avril 2010, CP Francis Vachon (photo)
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