Dans Impact Campus, critiques DC :
La réputation de la formation Karkwa n’est plus à faire. Si le groupe ne cesse de gagner le cœur des gens d’ici et d’ailleurs depuis ses débuts en 2003, c’est véritablement en 2008 que son existence explosa au grand jour, avec la sortie du Volume du vent. Le groupe poursuit depuis ce temps sa percée aux États-Unis et sur le vieux continent. C’est d’ailleurs lors d’une tournée en France que le quintette mené par Louis-Jean Cormier a enregistré son quatrième opus, Les chemins de verre. Si l’idée de spontanéité se voulait un moyen de capturer le moment, on doit avouer que c’est bien réussi.
La nouvelle méthode de travail adoptée par le groupe paie. Enregistrer un album de cette qualité en 21 jours mérite d’élogieux applaudissements. « Marie tu pleures » est revigorante à souhait. Un remède à toute épreuve contre la morosité. Elle est la représentation exemplaire des 11 autres morceaux. Les textes sont sombres et noirs, mais les mélodies habiles les rendent légers, comme si tout leur poids disparaissait. L’émouvante « Au-dessus de la tête de Lilijune » est à couper le souffle. Le texte est récité par Julien Sagot, percussionniste du groupe qui, avec sa voix grave, amène profondeur et intimité à la pièce. Et que dire des « Enfants de Beyrouth » et de « Dors dans mon sang » ? Tout simplement succulents.
Succéder au récipiendaire du Félix de l’album alternatif de l’année n’était pas une mince tâche. Mais avec Les chemins de verre, Karkwa relève le défi avec brio. L’ensemble est pertinent, du début à la fin. On en prendrait des dizaines du genre. Une musique accessible sans être simpliste. Une fois de plus, le groupe démontre qu’il a sa place parmi les formations les plus influentes de sa génération. Qui aurait cru qu’un album surpassant Le volume du vent verrait le jour… Chapeau !
La réputation de la formation Karkwa n’est plus à faire. Si le groupe ne cesse de gagner le cœur des gens d’ici et d’ailleurs depuis ses débuts en 2003, c’est véritablement en 2008 que son existence explosa au grand jour, avec la sortie du Volume du vent. Le groupe poursuit depuis ce temps sa percée aux États-Unis et sur le vieux continent. C’est d’ailleurs lors d’une tournée en France que le quintette mené par Louis-Jean Cormier a enregistré son quatrième opus, Les chemins de verre. Si l’idée de spontanéité se voulait un moyen de capturer le moment, on doit avouer que c’est bien réussi.
La nouvelle méthode de travail adoptée par le groupe paie. Enregistrer un album de cette qualité en 21 jours mérite d’élogieux applaudissements. « Marie tu pleures » est revigorante à souhait. Un remède à toute épreuve contre la morosité. Elle est la représentation exemplaire des 11 autres morceaux. Les textes sont sombres et noirs, mais les mélodies habiles les rendent légers, comme si tout leur poids disparaissait. L’émouvante « Au-dessus de la tête de Lilijune » est à couper le souffle. Le texte est récité par Julien Sagot, percussionniste du groupe qui, avec sa voix grave, amène profondeur et intimité à la pièce. Et que dire des « Enfants de Beyrouth » et de « Dors dans mon sang » ? Tout simplement succulents.
Succéder au récipiendaire du Félix de l’album alternatif de l’année n’était pas une mince tâche. Mais avec Les chemins de verre, Karkwa relève le défi avec brio. L’ensemble est pertinent, du début à la fin. On en prendrait des dizaines du genre. Une musique accessible sans être simpliste. Une fois de plus, le groupe démontre qu’il a sa place parmi les formations les plus influentes de sa génération. Qui aurait cru qu’un album surpassant Le volume du vent verrait le jour… Chapeau !
Par Émilie Rochette, Impact Campus le 06-04-10
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