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Le disque précédent de Karkwa, Le Volume du vent (2008), était certes un très bon compact, reflet du raffinement musical du combo, mais ne s'éloignait guère du registre rock britannique des Tremblements s'immobilisent (2005). Sur Les Chemins de verre, le groupe québécois se met en danger. On y retrouve toujours les envolées progressives prisées par Karkwa, mais celles-ci côtoient des passages plus expérimentaux qui élèvent l'expérience d'écoute. Combinés au talent mélodique du chanteur Louis-Jean Cormier, les risques pris par le quintette payent, alors qu'il accouche ici de ses meilleures pièces en carrière: L'Acouphène, Moi-léger, Marie tu pleures, Les Enfants de Beyrouth. Encore une fois, la formation ancre le rock québécois dans une modernité internationale.
25 % de nervosité rythmique et d'exploration à la Animal Collective
15 % de folk poignant style Bon Iver
25 % d'ambiances post-rock islandaises
35 % de références progressives très Radiohead
Par Olivier Robillard Laveaux, Voir.ca, le 1er avril 2010
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