Sur le blog de Voir : À propos du disque Les Chemins de verre de Karkwa
Du vin dans les veines amorphes sans bon sang suffira-t-il pour mettre le feu aux poudres? Hypersensibles, ne vous aventurez pas sur le sentier fulgurite à moins qu’un fakir enflammé ne vous entraîne sur cette planche à sons cristallins. Ne l’évitez surtout pas, car les forces de liaison se vitrifient intensément. Laissez l’aiguille brûlante enfoncer le sillon en spirale jusqu’à ce que se grave une image à deux faces sans bruit de fond.
Perle d’art où foudre et sable se fraient un chemin en terreau fertile pour y découvrir une musique organique, expression propre d’un groupe ferment d’un style fragile, cassant, transparent et réfringent.
Compter jusqu’ascète. Élémentaire mon cher Watson! Tant qu’il y aura des parutions espacées entre Karkwa et tant d’autres talents d’ici, nous regretterons moins sans fioritures l’Heptade d’Harmonium. Aviez-vous oublié cette icône de l’entité québécoise spécifique? À écouter en parallèle avant de prendre la clé des champs. Car quoi qu’on oie…
Par Pierre Dubois, le 7 avril 2010
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