On ne pensait jamais pouvoir fredonner les chansons de Karkwa. Voilà qui est fait. Les chemins de verre est sans doute l’album le plus pop du quintette. La facture impressionniste y est toujours (Le pyromane), mais la formation a su pondre des mélodies si fortes qu’elles réussissent à surmonter les arrangements les plus éclatés. Et quand le groupe délaisse les atmosphères chargées au profit de guitares acoustiques (Marie tu pleures), le résultat est irrésistible. Parmi les plus belles pièces de l’opus, citons Moi-léger, qui évoque Patrick Watson à son meilleur, et L’acouphène, lumineuse malgré un texte diablement sombre.
Par Marc-André Lemieux, Métro Montréal
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