L’idée de faire Karkwa symphonique avait déjà effleuré l’esprit de son leader, Louis-Jean Cormier, sans même qu’il imagine que la chose puisse se réaliser un jour. Et c’était bien avant de voir Loco Locass symphonique. Pourtant, à peine 10 ans après la naissance du groupe, Karkwa symphonique sera présenté ce soir à Rimouski et dimanche soir sur la scène Belle-Gueule à Expo Québec.
« Il y a déjà quelques années, avec mon frère Benoît qui est violoniste au sein de l’Orchestre symphonique de Québec, on s’était dit que ce serait le fun de faire Karkwa en version symphonique un jour parce que notre musique s’y prêtait bien, mais c’était juste comme ça, on n’avait rien préparé...», signale Louis-Jean Cormier, rencontré, mercredi, après une des répétitions du groupe avec les 90 musiciens du Camp musical St-Alexandre, près de Kamouraska.
« C’est tout un trip de voir la musique que t’as écrite arrangée pour un orchestre symphonique », lance le leader. « Mais le vrai trip du camp, c’est de laver sa vaisselle soi-même, toutes des choses qu’on fait pas à la maison, ajoute à la blague le percussionniste Julien Sagot. C’est incroyable l’impact, de passer de cinq à 100 musiciens, ça augmente beaucoup l’intensité des pièces.
« Nous, on est somme toute un groupe rock ben ordinaire et de voir que le choix s’arrête sur toi, c’est très flatteur. Le boulot fait par les huit arrangeurs recrutés par Mathieu Rivest, chef d’orchestre du Camp, est remarquable. Ce qui me fascine le plus dans tout ça, c’est l’implication bénévole », note Cormier.
Tous bénévoles
En effet, tous les participants au camp, tant les gars de Karkwa que les arrangeurs et les 45 musiciens professionnels (vent et percussions) qui se sont joints aux 45 stagiaires en cordes, font leur travail de façon bénévole, pour le plaisir de vivre une expérience unique en pleine nature. Des 11 chansons du groupe qui ont été arrangées spécialement pour la version symphonique, les deux Karkwaiens avouent spontanément préférer Vrai, une pièce de leur second cd, Les tremblements s’immobilisent.
Quand leur est parvenue l’invitation à faire le Camp musical St-Alexandre, Louis-Jean Cormier dit que le plus difficile n’était pas de savoir s’ils avaient le goût, mais d’arriver à placer la semaine dans leur agenda. « Avec les tournées européennes, c’est de plus en plus compliqué, mais une fois qu’on s’est décidés, c’était coulé dans le béton.
« Quand Mathieu Rivest nous a montré ce qu’ils avaient fait avec Loco Locass, on avait juste hâte d’embarquer. Et puis de travailler dans la nature comme ça, c’est moitié travail, moitié vacances », signale le compositeur qui, comme les autres membres du groupe, aime autant échanger avec les musiciens en herbe que disputer une bonne partie de frisbee.
Article de Denise Martel, Le Journal de Québec, le 20/08/2009
Photo: Mario Pelletier, Infodimanche
« Il y a déjà quelques années, avec mon frère Benoît qui est violoniste au sein de l’Orchestre symphonique de Québec, on s’était dit que ce serait le fun de faire Karkwa en version symphonique un jour parce que notre musique s’y prêtait bien, mais c’était juste comme ça, on n’avait rien préparé...», signale Louis-Jean Cormier, rencontré, mercredi, après une des répétitions du groupe avec les 90 musiciens du Camp musical St-Alexandre, près de Kamouraska.
« C’est tout un trip de voir la musique que t’as écrite arrangée pour un orchestre symphonique », lance le leader. « Mais le vrai trip du camp, c’est de laver sa vaisselle soi-même, toutes des choses qu’on fait pas à la maison, ajoute à la blague le percussionniste Julien Sagot. C’est incroyable l’impact, de passer de cinq à 100 musiciens, ça augmente beaucoup l’intensité des pièces.
« Nous, on est somme toute un groupe rock ben ordinaire et de voir que le choix s’arrête sur toi, c’est très flatteur. Le boulot fait par les huit arrangeurs recrutés par Mathieu Rivest, chef d’orchestre du Camp, est remarquable. Ce qui me fascine le plus dans tout ça, c’est l’implication bénévole », note Cormier.
Tous bénévoles
En effet, tous les participants au camp, tant les gars de Karkwa que les arrangeurs et les 45 musiciens professionnels (vent et percussions) qui se sont joints aux 45 stagiaires en cordes, font leur travail de façon bénévole, pour le plaisir de vivre une expérience unique en pleine nature. Des 11 chansons du groupe qui ont été arrangées spécialement pour la version symphonique, les deux Karkwaiens avouent spontanément préférer Vrai, une pièce de leur second cd, Les tremblements s’immobilisent.
Quand leur est parvenue l’invitation à faire le Camp musical St-Alexandre, Louis-Jean Cormier dit que le plus difficile n’était pas de savoir s’ils avaient le goût, mais d’arriver à placer la semaine dans leur agenda. « Avec les tournées européennes, c’est de plus en plus compliqué, mais une fois qu’on s’est décidés, c’était coulé dans le béton.
« Quand Mathieu Rivest nous a montré ce qu’ils avaient fait avec Loco Locass, on avait juste hâte d’embarquer. Et puis de travailler dans la nature comme ça, c’est moitié travail, moitié vacances », signale le compositeur qui, comme les autres membres du groupe, aime autant échanger avec les musiciens en herbe que disputer une bonne partie de frisbee.
Article de Denise Martel, Le Journal de Québec, le 20/08/2009
Photo: Mario Pelletier, Infodimanche
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