Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un show aussi bon que celui-là. Et il fallait bien que ce soit dans le cadre des Francofolies, là où j'ai vécu quelques-uns de mes meilleurs moments en musique à vie (notamment le show de Katerine il y a 3 ans au défunt Spectrum).
Karkwa, donc. Vous savez, Karkwa? Le genre de groupe dont vous achetez les deux disques parce que les rumeurs qui courent sont dithyrambiques, mais que vous oubliez d'écouter?
Rendez-vous, donc, au Metropolis, avec nos deux Saint-Brunotiens préférés, vendredi soir.
Dès les premiers accords, nous sommes conquis. D'abord, on est heureux, ça ne ressemble pas à du Félix ou à du ti-Gilles. Fiou.
Ensuite, on entend tout de go les influences de Radiohead et Coldplay. On soupire alors d'aise, et on se dit que même si on connaît à peu près pas une maudite chanson, les deux heures passeront très vite.
Une scénographie minimale et des jeux de lumière fort appropriés font en sorte que l'accent est mis sur la succulente musique rock-nostalgique-psychédélique qui nous englobe dans sa vague.
Louis-Jean Cormier est en grande forme, même si on aimerait qu'il nous parle un peu plus.
Louis-Jean, je voudrais te dire que Les Kevin Parent de ce monde, c'est pas sexy sur une scène. On est entre nous'autres aux Francos, viarge, on peut-tu s'parler? Et surtout, quand on le fait pour la seule fois du show, dire autre chose que tu approches de la trentaine et que tu crains la bédaine (zzzz)?
En tout cas. Si jamais ce spectacle passe près de chez vous, courez-y. Votre oreille vous remerciera de lui faire écouter du rock québécois qui sonne un peu plus (beaucoup passionément à la folie) international que les mozusses de Mes Aïeux que je ne suis plus capable d'entendre...
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