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Karkwa la grande réunion d'octobre 2017
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lundi 31 août 2009
Les photos du Metropolis le 7 août 2009
Kkkkkkaaaarrrrkkkkwwwwaaaa!!!!
Livejournal : Estefania ([info]la_rola) 2009-08-30
dimanche 30 août 2009
Luc De Larochellière : tendre et touchant
N'en demeure pas moins que son huitième album, Un toi dans ma tête, soit une surprise, et une jolie, par surcroît.
Gommant l'engagement social de ses thèmes et de ses textes, le vétéran auteur-compositeur-interprète vide son tiroir à mauvaises expériences sentimentales pour nous offrir le plus personnel et touchant album de sa discographie.
Réalisé par son complice de longue date Marc Pérusse, arrangé (en partie) par le pianiste et multi-instrumentiste Anthony Rozankovic, Un toi dans ma tête met de l'avant la voix, plus riche qu'avant (c'est l'âge!), de De Larochellière, qui habite à fond ses textes, exemplaires.
Doigté dans l'émotion, dosage parfait dans les arrangements de cordes et de piano - François Lafontaine de Karkwa y est ingénieux, soufflant un peu de modernité dans ce disque de facture assez «classique» qui n'est pas sans rappeler, d'heureuse mémoire, le Écoute pas ça de Ferland.
Luc De Larochellière, au sommet de son art.
Article "Luc De Larochellière : tendre et touchant " de Philippe Renaud, La Presse, Publié le 29 août 2009
Vincent Vallières : Un succès maîtrisé
Louis Jean-Cormier, de Karkwa, et la chanteuse Marie-Pierre Arthur ont aussi collaboré avec le chanteur. Et le succès semble enfin se dessiner pour le chanteur. Au moment où il s’y attendait le moins. Sa chanson En attendant le Soleil est en première place de plusieurs stations de radio du Québec.
Extrait de l'article "VINCENT VALLIÈRES Un succès maîtrisé" de Serge Drouin, le Journal de Québec, publié le 29-08-2009
Vincent Vallières : "Au fil des ans, tu finis par connaître tes frères"
Ce «gars de gang» a chanté Beau Dommage avec Mara Tremblay, Félix avec Marc Déry, et Miron avec la belle bande des Douze hommes rapaillés. Il joue avec le même batteur et le même bassiste depuis l'adolescence; les guitaristes passent, d'Éric Goulet à Olivier Langevin en passant par Louis-Jean Cormier, de Karkwa, mais ils demeurent dans la famille et collaborent tous au nouveau disque. «Ces gars-là, dit-il, sont parmi les meilleurs musiciens de ma génération. Ils sont excessivement talentueux, ils ont une vision, des idées, du souffle, du coeur. Donc, des fois, tu ne peux pas ne pas accepter de les laisser partir.»
Puis il ajoute: «Au fil des années, on dirait que tu finis par connaître tes frères. Le fait de côtoyer ces gens-là m'a appris énormément. Dans le spectacle Douze hommes rapaillés, j'ai chanté une toune avec Pierre Flynn et Richard Séguin. Je les ai vus travailler avant et après, j'ai vu leur souci de bien comprendre les mots qu'ils chantent, d'arriver prêts, de répéter convenablement avant de se présenter devant le public, par respect de la chanson, par respect du public. C'est pareil avec les gens de ma génération, avec Louis-Jean, avec Olivier, toute cette gang-là: on a grandi là-dedans ensemble.»
vendredi 28 août 2009
Marie-Pierre Arthur et David Marin au Moulin Marcoux
Un plateau double avec deux talentueux artistes de la relève qui se succèdent, chacun appuyé de son musicien respectif.
Moulin Marcoux
1, boulevard Notre-Dame, Pont-Rouge
(418)873-3425
www.moulin-marcoux.org
Date: 28/8/2009
Heure 20h00m
Marie-Pierre Arthur et David Marin à Matane
La Gaspésienne originaire de Grande-Vallée, Marie-Pierre Arthur, s’amène en plateau avec David Marin, le mercredi 26 août à 20h, au Centre d’art Le Barachois.
Comme choriste et bassiste, Marie-Pierre Arthur a accompagné de nombreux artistes, tels Stefie Shock, Michel Faubert et Ariane Moffat. Elle a maintenant un premier album solo qu’elle a lancé en mars.
Des chansons aériennes
Dotée d’une voix exceptionnelle et d’une forte expérience de scène, d’après le producteur Kaméléart, elle présentera des chansons aériennes, à la fois douces et rythmées, dans une formule folk intimiste qui rendra justice à sa sensibilité et à son charme.
Marie-Pierre Arthur a été lauréate du Festival en chansons de Petite-Vallée et finaliste du Festival international de la chanson de Granby. Gaële, une chanteuse française installée au Québec, a conjugué pour elle des textes autour des relations interpersonnelles troubles.
Selon Radio-Canada, ils sont faits de bonheur qui s'enfuit, de nuits étranges et de courants d’air qui rassurent. Associée à cette écriture, l’artiste la défend tout naturellement, comme si elle lui avait été confectionnée sur mesure.
Une invitation à découvrir son univers musical
Reconnu pour son énergie contagieuse, David Marin présentera une version intimiste de son spectacle À côté d’la track, spécialement conçu pour la tournée de l’Été Show du Roseq.
Ses textes et ses arrangements musicaux passent du «indie rock» à une ambiance plutôt intime. Souvent, il intervient spontanément avec le public et dévoile son côté humoristique.
Toujours selon Kaméléart, son dernier album folk-rock de garage témoigne d'un goût marqué pour les jeux de mots et d'un profond amour de la langue québécoise. Son talent indéniable, autant à titre de parolier que de musicien (guitare et accordéon), révèle des chansons franches et inspirantes.
Article de La Voix gaspésienne/La Voix de la Matanie, Publié le 23 août 2009, Photo Brigitte Henri.
Au Liban, Karkwa portera les couleurs du Canada
Jeux de la Francophonie 2009
Les Jeux de la Francophonie 2009 se tiendront du 27 septembre au 1er octobre 2009, et l’Université de Sherbrooke y sera bien représentée. Quatre de ses représentants participeront à l’événement, qui se déroule cette année à Beyrouth, au Liban.
C’est le groupe Alfa Rococo qui défendra le Québec en chanson, alors que Karkwa portera les couleurs du Canada.
L'aplomb rock de Karkwa
L’ÉTÉ EST AILLEURS - Patrick Watson, Karkwa, Coldplay, les Ting Tings, Vieux Farka Touré, U-Roy…
Cet été aura manqué de bien des choses (de soleil, pour ne pas le nommer), mais de grands rassemblements, certainement pas! Patrick Watson ou l’événement rocksteady au Festival de jazz, Coldplay à Osheaga, Karkwa aux Francofolies…
Difficile de ne pas se trouver choyé d’habiter cette ville aux mille fêtes sous les étoiles. Mais au terme de la saison, difficile d’isoler un moment vraiment marquant dans tous ces grands rendez-vous familiaux. Gros noms, grosses scènes, grosses foules, petit son… L’esprit de la fête prend le dessus sur l’épanouissement musical. On a des sourires en tête, mais pas beaucoup d’airs.
Surtout quand, comme moi, on en a un peu marre de toute cette manie du «rock beau» que défendent Watson, Karkwa, Coldplay… J’aimerais vraiment, comme tout le monde, savoir me laisser atteindre par leur sensibilité infinie à la beauté du monde(!), par les miaulements de Chris Martin, par l’indéniable talent d’arrangeur de Watson ou par l’aplomb rock de la bande de Louis-Jean Cormier.
Mais j’arrive rarement à me rendre au terme d’une seule pièce sans penser à autre chose. Mes neurotransmetteurs, j’en ai bien peur, ont besoin de mélodies plus serrées, d’énergie moins polie et surtout, d’une plus grande gamme de tons et de nuances. J’ai beau faire tous les efforts, réessayer encore et encore, toute cette haute voltige vocale, ces compositions erratiques et cette ambiguïté émotive ne m’atteignent tout simplement pas. Et impossible d’oublier l’ombre qui plane sur tout ce mouvement: Radiohead, Radiohead, Radiohead! (...)
Extrait de l'article d'olivier Lalande dans Nightlife Magazine .ca
[ Gabnews : Abondance de bien semble ici nuire, comme si la multiplication des évènements musicaux donnait envie à certains enfants trop gâtés de et par Montréal de gouter, par réaction, au moins beau, au moins bien, réflexe très humain ]
jeudi 27 août 2009
Le monde tourne fort
Si le monde tourne fort, le premier extrait du nouveau Vincent Vallières, En attendant le soleil , en fait tout autant sur les ondes radio de la province. Celui qui séduit par sa plume sincère et chaleureuse est de retour trois ans après nous avoir confié son Repère Tranquille. Treize nouvelles pièces décortiquées pour vous.
1-Le monde tourne fort
L'album contient son lot de chansons d'amour et la pièce titre part le bal sur fond de guitare folk atmosphériques, gracieuseté de deux musiciens vedettes (trois si on inclut Vallières), Olivier Langevin (réalisateur du disque et présent sur toutes les pièces) et Jean-Louis Cormier de Karkwa. Magnifique. (...)
Extrait de l'article de Mathieu Valiquette, Zik.ca, le 26 août 2009
L'Anecdote
À L'Anecdote, la musique aux styles variés est souvent actuelle et québécoise. On entendra Vincent Vallières ou Karkwa par exemple. Chapeaux pour ces choix musicaux de qualité, loin du palmarès des radios commerciales. À part la musique contemporaine, tout ramène les clients aux années 1950. Le mobilier, les lustres au plafond, le plancher à carreaux, les photos accrochées sur les murs, l'horloge, le comptoir en inox. Ces éléments de déco font de l'endroit une réplique parfaire des restaurants « diner » de l'époque.
Extrait de l'article de Paule Claveau dans "critiques resto" de sympatico MSN. ca ; Photo Crédit: Marie-Claude Marsolais
Historique de la Sopref et des musiques émergentes
La scène locale alternative et émergente a ensuite connu l’essor qu’on connaît et la partie s’est jouée en fonction de la position des pièces déjà présentes sur l’échiquier. De petites étiquettes de disque, à l’image d’Indica, allaient se multiplier (Bonsound, Dare To Care, C4, etc.). De plus gros joueurs comme La Tribu, Audiogram ou encore GSI avec La Confiserie allaient signer des groupes émergents souvent issus des Francouvertes (Les Cowboys Fringants Loco Locass, Karkwa, Navet Confit, etc.). La SOPREF et Local Distribution allaient donner la possibilité à des artistes autoproducteurs, par choix ou par dépit, de mettre en marché leurs productions.
mardi 25 août 2009
Karkwa à l’ouverture des Comptonales
Le 25 septembre prochain, se tiendra au Pavillon des arts et de la culture le spectacle d’ouverture des Comptonales. Pour cette occasion, nous aurons l’immense chance d’accueillir le groupe Karkwa.
Ce dernier s’est imposé comme le chef de file du son rock au Québec en remportant deux prix au dernier gala de l’ADISQ : celui du meilleur groupe et celui de l’auteur ou compositeur de l’année. La complicité du quintette et leur générosité sur scène transportera les spectateurs… au volume du vent.
Les billets sont en vente dès maintenant !
www.pavillondesarts.qc.ca
Billetterie : 819-849-6371
L'harmonie musicale était totale
Quand Karkwa est arrivé sur scène, que la guitare électrique et la batterie ont retenti, ça sonnait comme une mauvaise surprise pour certains, qui ne connaissaient rien du tout aux chansons du groupe montréalais, à mille lieues de la musique classique qu'ils venaient d'entendre, mais bien assez mélodiques pour se prêter au jeu de la version symphonique.
Pourtant, il n'a pas fallu beaucoup de temps pour réaliser que le grand orchestre et le quintette faisaient corps l'un et l'autre : l'harmonie musicale était totale. Pour l'harmonie visuelle, c'était autre chose, car on a eu la mauvaise idée de cacher Karkwa en fond de scène et on ne voyait que deux des cinq musiciens.
Les chansons du groupe rock ont pris des textures d'une grande richesse et les envolées mélodiques se sont multipliées grâce aux arrangements de cette version symphonique, qui ont accentué les reliefs d'origine, entre douceur et colère. Le coup d'État a même reçu l'appui de Chafik des Loco Locass, aussi animateur de la soirée.
Des pièces comme La fuite ou La façade, portées aussi par la très belle voix de Louis-Jean Cormier, ont été magnifiées par la puissance du nombre et des variations.
Extrait de l'article "Karkwa symphonique sur fond cacophonique" de Valérie Lesage, Le Soleil, le 24 août 2009, Photo Steve Deschênes
Karkwa Symphonique un mélange réussi
Le spectacle a débuté très lentement, avec l'interprétation de deux pièces orchestrales, la Valse de la Mascarade et le 2e mouvement du Concerto Aranjuez de Rodrigo. C'est avec les archets martelant le rythme dans les airs que les violonistes ont entamé la troisième pièce, beaucoup plus entraînante. C'était l'entrée en scène du groupe Karkwa, interprétant La fuite. Au terme de celle-ci, les premiers sifflements [enthousiastes] se sont fait entendre.
Au final, 14 pièces ont été jouées devant quelques milliers de spectateurs. Karkwa a chanté une dizaine de titres de son répertoire, dont Échapper au sort, Les Compteurs et Le Coup d'État. Les quatre autres pièces, plus classiques, s'intégraient bien aux adaptations symphoniques des chansons populaires du groupe. Il était cependant difficile de bien voir Karkwa, qui avait été placé au le fond de la scène, derrière les musiciens.
Tout le monde apprend
Dans l'orchestre, les 45 jeunes de 13 à 17 ans étaient accompagnés d'autant de musiciens plus expérimentés, aux horizons divers. Ces derniers venaient de passer une semaine au camp musical pour aider les adolescents à s'améliorer et à préparer la représentation d'hier.
«C'est super enrichissant, ça va au-delà de la musique», a dit François Lafontaine, claviériste de Karkwa. Les membres du groupe ont aussi passé cinq jours au camp musical, et ils ont bien profité de l'expérience. «Cette semaine-là vaut tous les cachets au monde», a poursuivi Louis-Jean Cormier, chanteur de Karkwa. «On a discuté avec des jeunes qui se demandent ce qu'ils vont faire dans la vie, cet aspect-là nous a sauté à la face.»
Le spectacle à Expo Québec était le deuxième donné par Karkwa et leurs jeunes accolytes. Le premier avait eu lieu vendredi, à Rimouski. «Il y a déjà une bonne différence avec le premier concert, ils ont pris de l'assurance», a conclu Stéphane Bergeron, le batteur de Karkwa. «Je suis surpris que ça donne ça, avec le peu de répétition qu'on a eu.»
Article de Jean-Philip Rousseau, le journal de Montréal, le 23/08/2009, photo de Didier Debusschère
Marie-Pierre Arthur rayonnante
Découverte en première partie d'Ariane Moffatt, ma curiosité était piquée et alors que j'écoute Pourquoi en boucle depuis une semaine, je suis heureux de m'être enfin procuré ce joli bijou qui miroite à la lueur de mes oreilles. Si ce disque n'est pas parfait, il se présente tel un beau curriculum vitae de potentiel, bien que l'artiste soit familière avec le milieu, mais méconnue.
Divaguant dans le folk, quelques allures pop, flirtant avec des racines country et dérivant avec d'hallucinantes balades, on peut dire qu'il y en a pour bien des goûts et qu'au final, le tout se savoure et s'écoute, le talent de la jeune artiste rayonnant sous les projecteurs qu'on imagine déjà.
Bien sûr, s'entourer de Michel Rivard, de Patrick Watson et de Louis-Jean Cormier ça aide beaucoup. Puis si ta tournée promotionnelle se mêle à celle d'Ariane Moffatt qui a livré son disque le plus encensé? C'est encore mieux! En rajouter? Et bien reprendre d'une façon personnelle avec une musique beaucoup plus soignée un succès de Daniel Lavoie, disons que c'est un autre plus.
En somme avec des mélodies accrocheuses, des textes soucieux, une belle pochette (avec les paroles, un détail toujours intéressant à posséder) et des moments mémorables, Marie-Pierre Arthyr se laisse facilement écouter et promet de rouler souvent dans le lecteur aux courants des prochains mois.
En finale, puisque la relève québécoise est toujours agréable à saluer mentionnons-les très accrocheuses Elle, Pourquoi et Droit devant, ainsi que les deux pièces finales. En première partie une création (paroles et musique) de Louis-Jean Cormier (karkwa, qui semble faire briller tout ce qu'il touche) et Michel Rivard qui s'avère être une hallucinante pièce qui fait voyager et rappelle bien évidemment Karkwa. En deuxième partie, LA pièce la plus surprenante de l'album: presque neuf minutes pour une balade qui étonne et qui termine le disque sur la plus belle des notes étonnamment cacophonique et propulsée.
Conseillé? Bien évidemment!
Article de Jimmy Chartrand,Voir.ca, le 22 août 2009
samedi 22 août 2009
Transport dans un univers enchanteur
KARKWA SYMPHONIQUE ET LE CAMP MUSICAL SAINT-ALEXANDRE À 20 H 30 à Expo Québec
Spectacle présenté par le Salon de jeux de Québec
Le Camp musical Saint-Alexandre présente le spectacle Karkwa Symphonique! Ce projet offre la chance à plusieurs jeunes musiciens et artistes-créateurs de travailler ensemble à l’élaboration d’un concert de haut niveau et de prendre part à des représentations publiques d’un dynamisme et d’une envergure rares. Au même titre que Loco Locass, Les Batinses et Marc Déry qui les ont précédés, les cinq musiciens de Karkwa relèvent le défi de revoir leur répertoire en version symphonique. Un concert à grand déploiement qui vous transportera, à coup sûr, dans un univers enchanteur!
Extrait de info-culture.biz, Publié le vendredi 21 août 2009
Brulés mais bienheureux
Karkwa: là où le vent les porte
Mercredi dernier, Le Soleil a rencontré les cinq jeunes musiciens en pleine nature, en compagnie des jeunes du Camp musical Saint-Alexandre. Ils concoctaient alors le spectacle Karkwa symphonique, qui sera présenté demain soir à Expo Québec. Au bord d'une table à pique-nique, les jeunes hommes ont bien voulu faire le bilan de ces derniers mois essoufflants.
«Cette semaine, c'est comme une semi-vacances. La semaine prochaine, ce sera la première semaine de congé depuis belle lurette», admet d'entrée de jeu Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste du groupe.
Les gars ont passé presque tout l'été à se promener dans différents festivals extérieurs en Belgique, en Suisse et en France, pour faire connaître leur dernier album. Ils ont aussi fait un aller-retour pour participer au spectacle de clôture du Festival d'été de Québec, avec Malajube et Pierre Lapointe, une prestation qui leur a valu le prix Miroir d'expression de la chanson française. Ils ont aussi été de la partie pour les FrancoFolies à Montréal, au début du mois.
«On est vraiment brûlés. Même avant de faire les Francos et le Festival d'été, on se demandait comment on allait se rendre jusque-là. On est un peu en train de brûler la chandelle par les deux bouts», raconte Louis-Jean Cormier, avec néanmoins un sourire de satisfaction dans la voix.
Fatigués mais heureux
Les membres de Karkwa ont en effet de belles raisons de sourire. «On commence à avoir un public qui nous suit là-bas. On le voit beaucoup sur les fans clubs. Les Français sont beaucoup sur le Web», explique Cormier.
François Lafontaine, le claviériste, précise que conquérir le public français est un travail de longue haleine. «Il faut aller jouer et rejouer. Et il faut toujours passer par Paris», mentionne-t-il.
L'été était aussi un moment propice pour se lancer dans l'aventure européenne. «Le public des festivals extérieurs est là pour découvrir des trucs. Pour nous, c'est une occasion en or», ajoute le claviériste.
N'allez pas croire qu'ils négligeront leur public québécois. Jusqu'au début du mois de décembre, avant de s'offrir un bon mois de vacances, ils se promèneront partout en province pour terminer la tournée du Volume du vent.
La seule exception : un petit saut de Coaticook à... Beyrouth. «À la fin septembre, on s'en va au Liban pour représenter le Canada aux Jeux de la Francophonie. Nous donnerons trois spectacles», précise Louis-Jean Cormier.
En plus de tout ça, le groupe, qui fête cette année ses 10 ans d'existence, prépare tranquillement son nouveau disque. «En 2010, on ne sera plus capable de le retenir. On a déjà beaucoup de matériel d'enregistré», révèle Louis-Jean Cormier.
À quoi peut-on s'attendre? «Notre façon de travailler est différente», pense Stéphane Bergeron, un des batteurs. «Nous sommes plus spontanés, plus instinctifs», ajoute-t-il. «On va ailleurs, on est vraiment contents, mais la direction est encore floue», laisse planer Louis-Jean Cormier.
Article "Karkwa: là où le vent les porte" d'Isabelle Houde, Le Soleil, Publié le 22 août 2009
vendredi 21 août 2009
Le Camp musical accueille Karkwa
Depuis cinq ans, le Camp musical invite des artistes populaires à participer à un spectacle commun. L’aventure, commencée avec Loco Locas, avait donné naissance à un documentaire. L’association avec cette formation a duré trois ans bien que l’un de ses membres, Chafik, est revenu au camp chaque année depuis. Marc Déry et les Batinses ont aussi prêté leur musique aux élèves et professionnels du Camp musical.
Cette année, ce sont les cinq membres de Karkwa qui ont vécu la vie de camp en compagnie des élèves. Louis-Jean Cormier, la voix du groupe, a été séduit par la rencontre avec les jeunes. Et aussi par la musique. « C’est la première fois qu’on entend nos pièces montées par un orchestre symphonique », dit-il au terme d’une répétition.
Karkwa symphonique
Louis-Jean Cormier, dont le frère est violoniste au sein de l’O.S.Q, avait déjà imaginé un Karkwa symphonique. C’est avec l’orchestre du Camp musical que le rêve se réalise. Grâce à la contribution de huit arrangeurs, les 45 élèves du camp et autant de musiciens professionnels (vent et percussion) présenteront onze chansons du groupe, dont Le solstice, Deux lampadaires et La façade, à Rimouski, le vendredi 21 août à la Salle Desjardins-Telus à 19 h 30 et sur la scène d’Expo-Québec, le dimanche 23 août en soirée. Les deux spectacles compteront aussi quatre pièces du répertoire classique.
Karkwa revient d’une tournée européenne. « Ce projet avec le camp musical est presque des semi-vacances », raconte Louis-Jean Cormier. Le groupe prendra une semaine de repos avant de reprendre les spectacles. À la fin septembre, Karkwa sera aux Jeux de la francophonie au Liban pour y présenter trois spectacles.
Louis-Jean Cormier ignore quand sortira le prochain album. Il aimerait bien que ce soit en 2010, mais ce n’est pas certain. Le groupe a déjà plusieurs chansons de prêtes. À quoi doit-on s’attendre? Là encore, trop tôt pour le dire. Mais, selon Louis-Jean Cormier, l’album devrait être « plus spontané, plus instinctif » que les précédents.
Article "Le Camp musical accueille Karkwa" de Maurice Gagnon, Le Placoteux, le 21 août 2009
Ariane, Marie-Pierre, Karkwa à New Richmond
Ariane Moffatt sera à la Salle de spectacles de New Richmond le 19 septembre prochain.
La Salle de spectacles régionale Desjardins de New Richmond est fière d'annoncer sa programmation d'automne 2009, « TOUT EN COULEUR ». Une programmation qui fait flèche de tout bois avec les grands noms d'ici et d'ailleurs.
En chanson, on commence en grand dès le 8 septembre avec Claude Dubois et sa tournée Revu et incorrigible/Piano-Violon.
Suivra Ariane Moffatt (19 septembre) et sa tournée Tour de chant avec la participation spéciale de Marie-Pierre Arthur en première partie. En octobre, c'est au tour de la grande Édith Butler (6 octobre), qui nous offrira un spectacle rythmé et culturel qui nous fera voyager à travers ses anecdotes personnelles avec Si Paquetville m'était conté. Les Cowboys Fringants (21 octobre) présenteront leur dernier album, L'Expédition.
En novembre, c'est le retour attendu de Karkwa (6 novembre) qui s'impose maintenant comme un incontournable de la scène rock québécoise. Un autre retour attendu, celui du groupe québécois de jazz manouche The Lost Fingers (13 novembre) qui rendent hommage aux grands succès de la francophonie sur leur plus récent album Rendez-vous rose.
En décembre, après un passage remarqué à Star Académie 2009, The Box (6 décembre), groupe culte montréalais bien connu pour sa présence incontournable sur la scène musicale nationale pendant les années 80, nous revient en force avec un nouveau spectacle. Finalement, la charmante Bïa (7 décembre) fera fuir l'hiver et réchauffer nos cœurs avec son spectacle Nocturno.
Article du Journal et d'A.L., L'Echo de la Baie, Publié le 20 août 2009
Annonce sur Téléquébec
"Karkwa relève le défi de revoir son répertoire en version symphonique"
21 ET 23 AOÛT 2009
Région : Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale — Chaudière-Appalaches
Genre : Musique
Cliquez sur l'image pour voir la video
Tout un trip… de camp!
« Il y a déjà quelques années, avec mon frère Benoît qui est violoniste au sein de l’Orchestre symphonique de Québec, on s’était dit que ce serait le fun de faire Karkwa en version symphonique un jour parce que notre musique s’y prêtait bien, mais c’était juste comme ça, on n’avait rien préparé...», signale Louis-Jean Cormier, rencontré, mercredi, après une des répétitions du groupe avec les 90 musiciens du Camp musical St-Alexandre, près de Kamouraska.
« C’est tout un trip de voir la musique que t’as écrite arrangée pour un orchestre symphonique », lance le leader. « Mais le vrai trip du camp, c’est de laver sa vaisselle soi-même, toutes des choses qu’on fait pas à la maison, ajoute à la blague le percussionniste Julien Sagot. C’est incroyable l’impact, de passer de cinq à 100 musiciens, ça augmente beaucoup l’intensité des pièces.
« Nous, on est somme toute un groupe rock ben ordinaire et de voir que le choix s’arrête sur toi, c’est très flatteur. Le boulot fait par les huit arrangeurs recrutés par Mathieu Rivest, chef d’orchestre du Camp, est remarquable. Ce qui me fascine le plus dans tout ça, c’est l’implication bénévole », note Cormier.
Tous bénévoles
En effet, tous les participants au camp, tant les gars de Karkwa que les arrangeurs et les 45 musiciens professionnels (vent et percussions) qui se sont joints aux 45 stagiaires en cordes, font leur travail de façon bénévole, pour le plaisir de vivre une expérience unique en pleine nature. Des 11 chansons du groupe qui ont été arrangées spécialement pour la version symphonique, les deux Karkwaiens avouent spontanément préférer Vrai, une pièce de leur second cd, Les tremblements s’immobilisent.
Quand leur est parvenue l’invitation à faire le Camp musical St-Alexandre, Louis-Jean Cormier dit que le plus difficile n’était pas de savoir s’ils avaient le goût, mais d’arriver à placer la semaine dans leur agenda. « Avec les tournées européennes, c’est de plus en plus compliqué, mais une fois qu’on s’est décidés, c’était coulé dans le béton.
« Quand Mathieu Rivest nous a montré ce qu’ils avaient fait avec Loco Locass, on avait juste hâte d’embarquer. Et puis de travailler dans la nature comme ça, c’est moitié travail, moitié vacances », signale le compositeur qui, comme les autres membres du groupe, aime autant échanger avec les musiciens en herbe que disputer une bonne partie de frisbee.
Article de Denise Martel, Le Journal de Québec, le 20/08/2009
Photo: Mario Pelletier, Infodimanche
De Coaticook à Beyrouth
L’association entre les deux villes découle du fait qu’à la fin de septembre, le groupe s’envolera pour le Liban au lendemain d’un spectacle à Coaticook, en Estrie. « On donnera trois shows en 10 jours à Beyrouth, à l’occasion des Jeux de la francophonie », révèle le chanteur en soulignant que 2009 a été une très grosse année pour le groupe.
« J’avoue qu’avant de faire les FrancoFolies et le Festival d’été, on se demandait un peu comment on allait terminer tout ça. Depuis le début de l’année, on a fait trois tournées en France qui nous ont pris l’équivalent de trois mois. Ça commence à aller pas mal bien pour nous là-bas, mais c’est un travail de longue haleine. Notre fan-club a triplé et chaque fois qu’on y va, on s’organise pour faire un spectacle à Paris, même si on va en Belgique, en Suisse ou ailleurs en France.
« Si bien que là, on a vraiment besoin de repos. Avec le Camp St-Alexandre, c’est un hybride entre le travail et le repos. La semaine prochaine, c’est une semaine de vacances! Après, on reprend la tournée au Québec avec, en plus, deux spectacles pour la rentrée à l’Université de Montréal et à l’UQAC. Puis, il y aura le Liban et une autre tournée en France, mais l’automne s’annonce quand même un peu moins chargé », énumère Louis-Jean Cormier, qui espère pouvoir se mettre au boulot pour le quatrième CD.
« On a déjà beaucoup de matériel qu’on a commencé à débroussailler dans le studio d’un ami à Paris. Ça sera différent, ça va ailleurs... C’est vraiment un truc de band », ajoute-t-il. « C’est plus spontané, plus intuitif », renchérit Julien Sagot. Karkwa aimerait sortir ce quatrième disque en 2010, mais les membres ne sont plus seuls à décider...
Article de Denise Martel, le journal de Québec, 20/08/2009
Entrevue avec François Lafontaine, En Emergence
Quoi de mieux pour débuter cette aventure qu’une virée aux 21èmes Francofolies de Montréal? L’événement donne de plus en plus la place aux nouveaux artistes, surtout depuis l’arrivée de Laurent Saulnier à la programmation, il y a déjà 10 ans. Au (riche) menu de cette semaine: François Lafontaine de Karkwa qui discute de la drôle de position de son groupe, un pied dans l’indé et l’autre dans le mainstream (...)
Têtes de listes des GAMIQ
L'organisation du Gala de l'alternative musicale indépendante du Québec (GAMIQ) a dévoilé hier la liste des artistes en nomination pour l'un des 17 prix qui seront décernés au Club Soda lors du gala du 4 octobre prochain. Forts de cinq mises en nomination chacun, Beast et Patrick Watson partent favoris.
Suivent tout près Malajube, Coeur de Pirate et Marie-Pierre Arthur, avec quatre nominations. Ces cinq artistes et formations musicales lutteront d'ailleurs pour l'important prix Artiste de l'année du GAMIQ 2009, le quatrième de sa courte mais riche histoire.
Extrait de l'article "Beast et Patrick Watson en tête des prix GAMIQ" dePhilippe Renaud, collaboration spéciale, La Presse, Publié le 20 août 2009
jeudi 20 août 2009
10000 visiteurs
Je remercie tous ceux qui ont trouvé intérêt à visiter ces pages dédiées à mes amis de Karkwa et aux musicien(ne)s et musiques qui leur sont proches.
Rendez-vous est pris pour le 20000 éme visiteur ! :-)
Karkwa SymFUNique
Le Camp musical Saint-Alexandre, pas loin de Rivière-du-Loup, propose depuis plusieurs années différents cours d'été pour jeunes et moins jeunes. Si la musique dite "classique" est le principal champ d'études, il arrive aussi que la pop soit abordée. Ainsi, fort de quelques expériences concluantes en compagnie de différents artistes, notamment Loco Locass en 2005, le Camp musical a décidé de s'attaquer cette année à l'oeuvre de Karkwa.
"Ça nous fait plaisir de participer à un tel projet. Nous avons souvent songé à collaborer avec un orchestre symphonique et là, ça se réalise enfin", se réjouit Stéphane Bergeron, un des cinq membres du groupe Karkwa, joint quelques heures seulement après son arrivée au camp.
"Plusieurs arrangeurs ont travaillé nos chansons. Il va falloir se greffer aux jeunes musiciens, et eux à nous. Nous avons des répétitions toute la semaine et les étudiants sont plongés dans la musique de huit à neuf heures par jour. C'est certain qu'il va falloir modifier nos partitions et notre façon d'interpréter notre musique. Reste qu'on est un peu craintifs tout de même, car un band de rock avec un orchestre symphonique, ça peut goûter bizarre aussi. Mais on a des chansons qui pourraient bien se prêter à ce genre d'exercice, telles que Le Solstice ou Combien", poursuit le batteur de la populaire formation rock, qui n'a pas voulu en dire davantage sur les autres titres de Karkwa qui ont été sélectionnés.
Toutes ces longues heures de travail au camp serviront à monter un spectacle qui sera présenté d'abord à Rimouski (le 21) et ensuite à Québec. Les musiciens amateurs, qui sont âgés de 13 à 17 ans, ne joueront pas que du Karkwa cependant. "Les jeunes vont aussi interpréter des pièces de Khatchatourian et de Rimsky-Korsakov, des oeuvres qui peuvent correspondre un peu à notre musique (on reste dans les K, quoi!), résume Stéphane Bergeron. Ce sera essentiellement un orchestre de cordes, nous ne serons pas loin d'une centaine de musiciens sur scène! Si l'expérience est concluante, il n'est pas impossible qu'on songe à refaire ça avec un grand orchestre établi, peut-être aux Francos, qui sait? En tout cas, ça va faire changement des shows qu'on donne!"
À écouter si vous aimez /
Karkwa, la pop symphonique, sortir des sentiers battus
Article de Patrick Baillargeon, Voir.ca, le 20 août 2009
Karkwa symphonique : «Ça punch ! »
Le camp d'été de Karkwa
(Québec) Perdue dans le bois, dans un coin de campagne près de Rivière-du-Loup, la vieille grange du Camp musical Saint-Alexandre vibre depuis dimanche d'une énergie bien particulière.
Les médias ont eu un aperçu, hier, du concert Karkwa symphonique qui sera présenté d'abord à la salle Desjardins-TELUS de Rimouski, demain soir, et sur la scène d'Expo Québec dimanche soir.
Depuis le 16 août, 45 jeunes de 13 à 17 ans répètent avec leurs instruments à cordes au camp. Mardi, 45 autres musiciens invités jouant principalement des cuivres et des percussions les ont rejoints, ainsi que les cinq membres de Karkwa. Il s'agit du plus gros orchestre depuis les débuts des concerts symphoniques du Camp Saint-Alexandre.
«Ça punch», concède Julien Sagot, un des batteurs de Karkwa. «D'habitude, on est cinq, mais là, on est 100!» s'enthousiasme-t-il.
Cette année, Mathieu Rivest, le directeur du camp et chef d'orchestre, a formé un collectif de huit arrangeurs pour traduire en symphonie Le compteur, Deux lampadaires, Le solstice, La façade et Le coup d'état, entre autres. En tout, un programme de 11 pièces qui risque de donner des frissons à plusieurs.
Le spectacle sera lancé sans Karkwa, avec deux pièces du répertoire classique, dont une valse de Katchaturian et une pièce de Joaquim Rodriguo. Cette oeuvre se fondra ensuite avec La fuite, de Karkwa.
Ça risque de brasser fort en fin de semaine à Rimouski et à Québec. Le style musical déjà planant de Karkwa est totalement magnifié par l'orchestre du Camp Saint-Alexandre. De très beaux moments sont à prévoir avec la pièce Vrai, coup de coeur des membres de Karkwa, avec sa voluptueuse introduction de cuivres.
Histoires de campeurs
Le Camp musical Saint-Alexandre existe depuis belle lurette, mais l'aventure avec des artistes populaires a commencé il y a cinq ans avec les rappeurs engagés de Loco Locass. D'ailleurs, Chafiik, un des membres du trio, a tellement eu un coup de coeur qu'il est revenu chaque année depuis.
Marc Déry et Les Batinses se sont aussi prêtés au jeu de passer une semaine dans le Bas-du-Fleuve, plongés dans la vie de camp avec les jeunes, à l'invitation de Mathieu Rivest.
«Notre but est toujours d'offrir une formation de qualité aux jeunes et non juste d'accompagner un artiste», précise-t-il. Le choix de Karkwa, qui revient tout juste d'une longue tournée en Europe et fête ses 10 ans d'existence, s'est fait tout naturellement. «Dans leurs arrangements, il y avait déjà beaucoup de couleurs orchestrales», explique le chef.
Louis-Jean Cormier confirme que le groupe «aime beaucoup les montées d'intensités». Le chanteur et guitariste est enchanté de son expérience. «C'est super excitant de voir notre musique avec des arrangements symphoniques, mais ce qui est tripant, c'est surtout la rencontre avec les jeunes», précise-t-il.
Des jeunes qui cherchent toujours à renouveler l'expérience, année après année. Pour Francis Caron, pianiste invité, le Camp Saint-Alexandre est une histoire qui dure depuis 11 ans. «Le contact avec les professionnels du milieu, c'est vraiment super», explique-t-il.
Juliane Sévigny, une violoniste de 17 ans originaire de Saint-Étienne, sur la Rive-Sud, en est, quant à elle, à sa deuxième expérience. «C'est super tripant, les artistes n'ont vraiment pas la grosse tête. Ce midi, Louis-Jean Cormier est venu dîner avec nous et il a répondu à toutes nos questions», raconte-t-elle, des étoiles dans les yeux.
Difficile de la contredire. Au moment de quitter les lieux, François Lafontaine, claviériste de Karkwa, échangeait le Frisbee avec de jeunes amis, juste avant de retourner faire vibrer la grange sous le coucher du soleil.
Vous voulez y aller?
QUOI : Karkwa symphonique avec l'orchestre du Camp Saint-Alexandre
QUAND et où : demain à 19h30 à la salle Desjardins-TELUS de Rimouski; 23 août, 20h30 à Québec, sur la scène d'Expo Québec
BILLETS : contribution volontaire à Rimouski, passeport ou 15 $ pour la journée à Expo Québec
Info. : www.campmusical.com et www.expocite.com/expoqc2009
Article "Le camp d'été de Karkwa" d'Isabelle Houde, Le Soleil, Publié le 20 août 2009
Karkwa symphonique : une dimension encore plus vibrante
ST-ALEXANDRE | Après leur récent passage au Festival d’été de Québec, qui leur a valu le prix Miroir de la Chanson d’expression française, les gars de Karkwa repassent par Québec dimanche soir et ils ne seront pas seuls...
En fait, ils seront 100 sur la scène Belle-Gueule d’Expo Québec pour offrir Karkwa symphonique avec les jeunes du Camp musical St-Alexandre.
Emboîtant le pas à Loco Locass, qui y a participé deux ans et presque trois (pour une reprise du concert aux Francofolies l’année suivante), Marc Déry et aux Batinses, Karkwa a accepté de se prêter au jeu et de vivre pleinement l’expérience symphonique. Une expérience qui de toute évidence les enchante puisqu’elle leur permet de vivre et d’entendre leur musique d’une façon quasi inespérée.
“Ça grimpe beaucoup en intensité et en dynamique, c’est comme passer de 5 à 100”, confient-ils dans une entrevue à lire demain dans le Journal.
Pour avoir eu la chance d’assister à l’une des répétitions, hier après-midi, au camp qui a fait de la région de Kamouraska le rendez-vous estival de nombreux musiciens, disons que ça sonne en diable.
Plus vibrant
La musique de Karkwa prend une dimension encore plus vibrante avec le poids des 90 musiciens qui les accompagnent, soit 45 professionnels et 45 élèves qui se retrouvent essentiellement regroupés dans la section des cordes.
Il fallait voir la tête et le sourire des gars de Karkwa, particulièrement celles de Louis-Jean Cormier, chanteur, guitariste et compositeur, et de Mathieu Rivest, directeur et chef d’orchestre, pour comprendre la complicité et le plaisir partagés d’un côté comme de l’autre.
Au programme, une dizaine de chansons du groupe puisées essentiellement dans les deux derniers albums, Le volume du vent, sorti il y a un peu plus d’un an, et Les Tremblements s’immobilisent, le DC qui allait vraiment mettre Karkwa sur la scène musicale québécoise en 2005-2006.
Mentionnons entre autres, Les vapeurs, La fuite, Coup d’état, Les deux lampadaires (absolument superbe), Le compteur, La façade... De même que trois oeuvres symphoniques auxquelles Karkwa ne participera pas, soit une valse de Katchaturian, une pièce de Rimski-Korsakov et le concerto d’Aranjuez interprété par un guitariste solo.
À Rimouski
Avant d’atterrir à Québec dimanche, le concert sera présenté demain soir à Rimouski et pour ceux qui passeraient dans le coin de Kamouraska, aujourd’hui, tous sont invités à la répétition générale qui aura lieu à 19 h, ce soir, à la cafétéria du camp.
Ces deux concerts sont gratuits mais les contributions volontaires sont bienvenues. Pour dimanche, le billet d’admission à Expo Québec suffit.
Article et photo de Denise Martel, Le Journal de Québec, paru le 19/08/2009
mercredi 19 août 2009
La Marie-Pierre à Arthur
Marie-Pierre Arthur en spectacle:
- le 19 août à L'Ange Cornu à L'Assomption
- le 22 août au Cabaret café des artistes à Baie-Saint-Paul
- le 4 septembre au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue avec Cama Romance et Patrick Watson
Audio-vidéo
Prestation de Marie-Pierre Arthur
Publié le mardi 18 août 2009 sur le site de Radio-Canada
Les nominations GAMIQ 2009
Le GAMIQ dévoile ses nominations
Le Gala de l’Alternative Musicale Indépendante dévoilera aujourd’hui au Benelux les nominations de son édition 2009.Artiste de l’année présenté par Artisti
Beast
Cœur de pirate
Malajube
Marie-Pierre Arthur
Patrick Watson
Auteur-compositeur de l’année présenté par la SOCAN
Avec pas d’casque
Mara Tremblay
Marie-Pierre Arthur
Patrick Watson
Yann Perreau
Carrière internationale de l’année
Beast
Cœur de pirate
Karkwa
Malajube
Patrick Watson
Spectacle de l’année
Beast
Karkwa
Malajube
Patrick Watson
Think About Life
Révélation de l’année
Beast
Clues
Cœur de pirate
La patère rose
Marie-Pierre Arthur
Les lauréats seront dévoilés lors d’un gala qui aura lieu le dimanche 4 octobre 2009 au Club Soda dans le cadre du festival Pop Montréal.
Spring across the ocean
Valérie Lehoux, who did podcasts on Francos shows for Télérama, finds it ironic that "la relève" and "alternative" Quebec chanson is known in France these days through Coeur de Pirate, "who can only appeal to very young adolescents - she came up very fast and maybe she'll go down the same way." As for Martha Wainwright crossing over to sing Piaf and other French material, she tried to tough it out to the end but, "J'ai craquée."
She did like Catherine Major and high-energy poet Yann Perreau: "We don't have anyone like him. He's strong but nuanced. Very virile and graceful at he same time, very powerful." She also enjoyed Karkwa and Moffatt: "Her lyrics touch me, her sound is infused with North American styles. She has a great synthesis."
Extract from "Spring across the ocean" article by Juan Rodriguez, Freelance for The Montreal Gazette, August 16, 2009, Photograph by: Allen Mcinnis, Gazette File Photo, Freelance
Karkwa en scène le 17 septembre à Saint Jerôme
Karkwa / Le volume du vent
jeudi 17 septembre 2009 à 20h00
salle Antony-Lessard, Saint-Jérôme (Québec) J7Z 1X6
ADISQ 2008
Auteur ou compositeur de l’année
Groupe de l’année
Album de l’année – alternatif
Vidéoclip de l’année
mardi 18 août 2009
Dour à Dour
Un jeu de piano tout à fait moderne
(...)«Les chansons ont d'abord été enregistrées guitare-voix, c'est ensuite que Marc et Anthony ont mis les cordes. Je ne voulais pas quelque chose de trop orchestral», dit Luc De Larochellière, qui ajoute s'être plongé dans l'oeuvre de Nick Drake avant d'entrer en studio. «Dans certaines de ces chansons, on retrouve ce folk mélancolique avec des cordes, mais des cordes assez sobres, classiques. Et le jeu de piano tout à fait moderne de François Lafontaine [de Karkwa] donne une autre couleur aux chansons.» (...)
Extrait de l'article "Luc De Larochellière : un toi dans le coeur" de Philippe Renaud, collaborateur spécial de La Presse, publié le 17 août 2009
Neo-nostalgie et création indépendante
C'est Frank Zappa qui disait, il y a bien trente ans, que la nostalgie devenait tellement omniprésente dans nos vies que, d'ici peu de temps, on allait s'ennuyer du moment où on s'était brossé les dents, le matin-même. La boutade est typique du ton sarcastique habituel du maître de la création indépendante mais j'y ai toujours souscrit, obsédé que je suis par la modernité, l'inventivité et la découverte. C'est lorsqu'on a annoncé cette semaine qu'on allait ressortir «Le village de Nathalie» en DVD que j'ai eu l'impression qu'on avait atteint un point de non-retour dans la nostalgie...
(...) la génération qui m'avait redonné confiance en la création actuelle avec les Karkwa, Radiohead, Tricot Machine, pour ne citer qu'une infime partie de la section musicale de cet univers dont la mouvance me parle?
De la même manière je n'arrive pas à comprendre la popularité de la musique des années '80 ou du décor urbain vinylique de la même époque chez les jeunes branchés actuels. Après tout, quand on a su réinventer le design et en faire un forme d'art, quand on a redonné le edge essentiel à la danse et au théâtre actuels, quand on a enfin trouvé le moyen de rendre les volutes synthétiques éloquents et vivants sans tenter de copier des instruments acoustiques, pourquoi s'empêtrer dans les fleurs des carpettes de phentex d'une époque désertique de la création?
J'étais là dans les années '80... Pire, j'étais critique musical et journaliste et Dieu que je trouvais souffrant de devoir écouter tous ces Flock of Seagulls, a-ha et autres sous-Gary Numan du moment, en plus de devoir interviewer des gens qui étaient plus des poseurs que des créateurs. Le glam-rock, l'électro-n'importe-quoi et le plastique qui les enveloppaient ressemblaient plus à des dérives qu'à des avancées. (Vous me direz qu'il y avait le punk, mais ça c'est autre chose, c'était d'abord une merveilleuse rébellion créative avant d'être récupérée et, de génération en génération, elle renaît comme un cri du coeur.)
Ce que je ne comprends pas de cette nostalgie de la part d'une génération qui, justement, me séduit et me stimule parce qu'elle semble vouloir poursuivre ailleurs que dans les traces de la mienne, c'est qu'elle se fait ses souvenirs dans la partie du passé qui ne lui est pas propre mais bien plutôt le fruit de ses parents.
Évidemment, la nostalgie a toujours existé depuis qu'on peut emmagasiner des souvenirs ailleurs que dans sa tête et je n'ai qu'à penser aux gens de mon âge qui n'arrêtent pas de me dire que la musique était bien meilleure dans notre temps... Non! Désolé la gang, la musique est bien meilleure, bien plus inventive et audacieuse aujourd'hui. Vous pouvez écouter vos vieux Zeppelin comme on écoute des classiques mais ils font partie de l'histoire et il y a tellement plus de souffle dans toute la planète musicale qui peut se situer entre Imogen Heap et Lily Allen ou entre Karkwa et Alexandre Désilets... Il faut avancer... Par contre, cette nostalgie elle est le fait de vieux croûtons comme moi qui se rassurent avec ce qui a fait le moment de leurs plus grandes audaces. (...)
Extrait de l'article de Marc Desjardins, Branchez-vous.com, le samedi 15 août 2009
samedi 15 août 2009
A dresser le poil
Anne répond : KARKWA AUX FRANCOS!
Comme toujours, le concert de Karkwa était à dresser le poil ;0)
Planant, intense... et les éclairages! Tout simplement wow!
Un énorme coup de cœur niçois pour Karkwa
Les traditionnels mais efficaces "Cowboys fringuants" ou "les colocs "(plus ancien).
Mais j'ai eu un énorme coup de cœur pour un groupe de Montréal : KARKWA.
Ils sont connus depuis 10 ans au Québec et commencent un peu à se faire connaitre en Europe. Une musique digne des plus grands, un rock planant à la Radiohead mais en français !
Leur dernier album (Le volume du vent) est tout simplement magnifique.
par Vielh Aigloun
Extrait du forum du gym de l'ogcn
Karkwa en concert symphonique avec 100 musiciens
L'orchestre du Camp musical St-Alexandre de Kamouraska présente un spectacle symphonique gratuit avec le groupe rock Karkwa, le 21 août à 19 h 30, à la Salle DESJARDINS-TELUS de Rimouski.
Quelque 55 musiciens professionnels du Québec, et même de l'étranger, se joignent aux 45 jeunes de 12 à 17 ans de l'orchestre. Les arrangements symphoniques d'une dizaine de pièces de Karkwa, tirées de «Le volume du vent» et «Les tremblements s’immobilisent» ont été réalisés par un collectif formé de Yves Lapierrre, Luc Dufour, Simon Boivin, Benoît Cormier, le frère de Louis-Jean du groupe Karkwa, Antoine Binette-Mercier, Luc Grandisson et Olivier Martin. «Un processus d'arrangement complexe et long qui donne des couleurs à l'orchestre. C'est incroyablement bon», relève le chef et directeur du Camp, Mathieu Rivest.
La soirée est animée par Chafiik qui est là, chaque été, depuis le concert avec Loco Locass, en 2006. «Il arrive en mobylette et participe au camp. En 2007, il avait arrangé une pièce de Marc Déry. L'an dernier, il était aux percussions pour le concert avec Les Batinses. Tous les musiciens s'intègrent d'ailleurs au camp, ça crée une belle synergie qui transparaît sur scène», ajoute-t-il.
Volet symphonique
L'orchestre jouera aussi une œuvre de Khatchatourian, une pièce de Rimski-Korsalov et une autre de Joachim Rodrigo, avec Christophe Pratiffi à la guitare, «Histoire d'interpréter des œuvres vues au cours de l'année au Camp». Ce concert sera également présenté le 23 août à Québec, dans le cadre d'Expo Québec. «Nous aimerions faire ni plus ni moins que le tour du monde avec ce concept de spectacle», souhaite M. Rivest. Le public sera invité à marquer son appréciation d'une contribution volontaire, s'il le désire.
Article de Marie Diane Vallée, Arts et spectacles, Progrès Echo le Rimouskois,Publié le 14 août 2009
vendredi 14 août 2009
Comme 2000 miches de pain chaud dans le four d'une boulangerie
Karkwa @ Metropolis - 08.07.09
Le chanteur Louis-Jean Cormier chanter la sérénade à l'intention de la foule, d'une voix étincelante qui dansait sur le mur de la respiration lancinante de sa guitare et de la douceur à pleurer des claviers de Francois Lafontaine.
Le quintette de Montréal a joué des ancienness et des nouvelles pièces, touchant aux " tremblements s'immobilisent" de 2005,tout en offrant une très large quantité de materiel du Volume du Vent, dont l'immenses 4/4 "Oublie Pas" ou la berceuse de choix accompagné d'ondulants claviers qu'est le Solstice.
Comme toujours, le batteur Stéphane Bergeron a introduit la simplicité vers des niveaux plus élevées, l'humble exercice en retrait laissant la place à l'approche progressive de "tick tock" de Julien Sagot aux percussions.
Les murs des lieux ont travaillé dur pour ne pas faire sauter les clients rassemblés dans le Métropolis comme 2000 miches de pain chaud dans le four d'une boulangerie. La salle était chaude prete à expirer d'un souffle extatique et Karkwa a nourris la foule avec l'intensité de chaque serie de cris et d'applaudissement.
La combinaison de constructions picturales pleine d'émotion se construit délibérément tout en maintenant un climat de progression imminente et culminante, ces garçons venus de de la Sin City du Canada, présente un spectacle qui vaut vraiment d'être regardé.
“N’oublie pas mon coeur, Oublie pas mon coeur, Avant qu’on s’écoeure, Oublie pas mon Coeur”, la sincérité de conquérir les cœurs et les peines de coeurs vivent dans la maison que Karkwa construit. C'est un groupe avec une multitude de flèches dans son carquois de leur attente ... Juste attendre de prendre leur photo parfaite.
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The Montreal quintet performed ditties old and new, touching on 2005’s Les tremblements s’immobilisent, while delivering an overwhelming amount of stock from Le Volume du Vent, including the towering 4/4 thump of Oublie Pas or the wavy key accompanied picking lullaby of Le Solstice. As always drummer Stéphane Bergeron brought simplicity to higher ground, exercising a humble dip and retreat approach leaving room for the progressive tick tock of Julien Sagot’s percussion.
The venue’s walls worked hard to not pop as the night’s patrons squeezed into the Metropolis like 2000 loaves of bread baking in a muffin tin. The room was hot with the exhale of ecstatic breath and Karkwa fed off the mob’s intensity with every delivered clap and scream.
Combining picturesque builds of soulful emotion while deliberately maintaining a brooding atmosphere of impending climax, these boys hailing from Canada’s sin city, make a live show worth watching. “N’oublie pas mon coeur, Oublie pas mon coeur, Avant qu’on s’écoeure, Oublie pas mon Coeur”, the sincerity of conquered hearts and love sick souls live in the house that Karkwa built. This is a band with a plethora of audio arrows in their quiver… Just waiting to take their perfect shot.
Cliquez sur les miniatures pour agrandir les images
Article de Lit Hardway de Corner Shop Studio le 13 aout 2009
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