David Marin nous présente son premier spectacle intégral, les deux pieds dans la track.
Le chanteur David Marin a l'habitude de ne pas faire les choses à moitié. Comment ne pas être surpris à la lecture des noms qui gravitent autour de lui? Après s'être octroyé les services de certains membres de Karkwa et du groupe de Patrick Watson, le voici avec Jim Corcoran en train de travailler la mise en scène de son premier spectacle solo. "C'est une forme de coaching final, résume-t-il. Et surtout, c'est un prétexte pour triper avec lui."
La simplicité même, terre-à-terre, Marin semble vouloir nous faire croire que ces situations se présentent à lui naturellement. Ce serait oublier qu'il a fait son chemin avec une patience exemplaire et que la sortie de son premier disque, À côté d'la track, nous a confirmé son talent d'auteur, qui a mûri après une période de dur labeur. Avec le contrebassiste Mario Légaré en prime, l'auteur-compositeur-interprète nous a livré un album singulier.
"C'était une question de timing. C'était très convivial en studio. On ne pouvait pas se casser la tête dans une production trop élaborée. Tout le monde avait d'autres obligations qui s'en venaient: Robbie (Kuster, à la batterie) avec Patrick Watson, Louis-Jean (Cormier, guitare) et François (Lafontaine, clavier) avec Karkwa... C'était un court moment intense. Avec le recul, je trouve que c'était un moment thérapeutique pour moi. C'est mon premier disque après plusieurs années passées sur la route. J'en ai fait des concours... Entouré de ces musiciens, je peux te garantir que ce n'était pas un David Marin en tête qui descend tous les autres de quatre décibels."
Celui qui compare son travail à un écolo qui récupère et réinvente sans prétention a trouvé une formule qui lui colle à la peau pour la scène. Celle d'un trio enraciné dans le rock, une cellule simple qu'il trouve efficace. "En trio, c'est tout sauf acoustique. Le côté rock est accentué. Une chanson comme Mekjmetane, par exemple, passe mieux dans le filtre du rock. Le message est direct. Lundi matin aussi. Sur l'album, pour cette chanson en particulier, tout était très chargé. On avait même doublé la batterie... De la revisiter ainsi, dans sa plus simple expression, ça fait du bien."
À écouter si vous aimez /
Philippe B, Fred Fortin, Richard Desjardins
Le chanteur David Marin a l'habitude de ne pas faire les choses à moitié. Comment ne pas être surpris à la lecture des noms qui gravitent autour de lui? Après s'être octroyé les services de certains membres de Karkwa et du groupe de Patrick Watson, le voici avec Jim Corcoran en train de travailler la mise en scène de son premier spectacle solo. "C'est une forme de coaching final, résume-t-il. Et surtout, c'est un prétexte pour triper avec lui."
La simplicité même, terre-à-terre, Marin semble vouloir nous faire croire que ces situations se présentent à lui naturellement. Ce serait oublier qu'il a fait son chemin avec une patience exemplaire et que la sortie de son premier disque, À côté d'la track, nous a confirmé son talent d'auteur, qui a mûri après une période de dur labeur. Avec le contrebassiste Mario Légaré en prime, l'auteur-compositeur-interprète nous a livré un album singulier.
"C'était une question de timing. C'était très convivial en studio. On ne pouvait pas se casser la tête dans une production trop élaborée. Tout le monde avait d'autres obligations qui s'en venaient: Robbie (Kuster, à la batterie) avec Patrick Watson, Louis-Jean (Cormier, guitare) et François (Lafontaine, clavier) avec Karkwa... C'était un court moment intense. Avec le recul, je trouve que c'était un moment thérapeutique pour moi. C'est mon premier disque après plusieurs années passées sur la route. J'en ai fait des concours... Entouré de ces musiciens, je peux te garantir que ce n'était pas un David Marin en tête qui descend tous les autres de quatre décibels."
Celui qui compare son travail à un écolo qui récupère et réinvente sans prétention a trouvé une formule qui lui colle à la peau pour la scène. Celle d'un trio enraciné dans le rock, une cellule simple qu'il trouve efficace. "En trio, c'est tout sauf acoustique. Le côté rock est accentué. Une chanson comme Mekjmetane, par exemple, passe mieux dans le filtre du rock. Le message est direct. Lundi matin aussi. Sur l'album, pour cette chanson en particulier, tout était très chargé. On avait même doublé la batterie... De la revisiter ainsi, dans sa plus simple expression, ça fait du bien."
À écouter si vous aimez /
Philippe B, Fred Fortin, Richard Desjardins
David Marin
Vendredi 13 mars 2009 à 20h
Boîte à chanson de L'Assomption
255, rue St-Étienne, L'Assomption · (450) 589-9520
Par Antoine Léveillé, Voir.ca, le 12 mars
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