Karkwa la grande réunion d'octobre 2017
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mardi 31 mars 2009
Red light sur Bande à part
Musiques diffusées 31 mars 2009 00 h 41
Radio Canada, Musique Bandeapart.fm avec ALEXANDRE COURTEAU
Titre: RED LIGHT
Album: LES TREMBLEMENTS S'IMMOBILISENT
Interprète(s): KARKWA
Compositeurs: SAGOT, LAFONTAINE
Étiquette: AUDIOGRAM,ADCD10189
L'implacable réalité canadienne des Junos
Sam Roberts, un artiste montréalais aussi sympathique que besogneux, a raflé dimanche le Juno remis à l’artiste par excellence, 24 heures après avoir vu son disque Love at the End of the World être couronné album rock par excellence. Ce n’est pas rien.
The Stills ont également fait coup double, tandis que Ariane Moffatt, Oliver Jones et l’Orchestre symphonique de Montréal ont mis la main sur des trophées.
Québécois bien représentés
Si l’on cumule en plus les nominations multiples de Céline Dion, Simple Plan et The Lost Fingers, ainsi que celles de Karkwa, Sylvain Cossette, Nikki Yanofsky et de Cœur de Pirate, on note que le Québec a rarement été aussi bien représenté, rayon volume de nominations. On retrouvait trois prétendants (Simple Plan, Cossette, The Lost Fingers) dans la catégorie album par excellence, et deux (Céline Dion, The Lost Fingers) dans celle du Prix du public. On ne voit pas ça souvent dans les catégories phares des Junos.
En lisant les communiqués officiels de l’organisation des Junos et en écoutant les commentaires à la télévision et ceux dispensés au sein du Web, on soulignait – cette année encore – la diversité de la musique canadienne. Pour avoir assisté à l’événement d’Est ou Ouest au cours des dernières années, dites-vous que l’on se gargarise à plus soif de cette notion de diversité, de Halifax à Calgary, en passant par Saskatoon.
Diversité ? Oui, il y a une indiscutable différence entre la musique de Joni Mitchell et celle d’Ariane Moffatt, mais peu d’écart entre celle de Jann Arden et de Chantal Kreviazuk. Il y a un monde qui sépare les Cowboys fringants de City and Colour, mais disons que Nickelback et Hedley peuvent faire du rock carré pas mal similaire.
Une seule vision du Québec
La véritable diversité – outre les genres musicaux –, elle provient du clivage d’une langue et d’une culture distincte. Oui, les Québécois ont brillé ce week-end, mais les Junos ont célébré la seule vision du Québec comprise par le ROC.
Si l’on exclut les artistes en nomination dans l’incontournable catégorie du meilleur album francophone, que reste-t-il ? On note que les disques qui ont servi de tremplin aux nominations d’artistes du Québec – qu’ils soient francophones on anglophones – sont des productions en anglais (Sam Roberts, Simple Plan, Céline Dion, Sylvain Cossette, The Lost Fingers, Nikki Yanofsky) ou des albums de musique instrumentale (Oliver Jones, l’OSM).
Le constat est sans appel. Les artistes du Québec ont été célébrés en fin de semaine, mais c’est leur talent qu’on a reconnu, pas leur spécificité. L’implacable réalité demeure à la grande fête de la musique canadienne : il faut chanter dans la langue de la majorité pour remporter un Juno.
Rue Frontenac Blogues - Philippe Rezzonico sur le trottoir,Lundi, 30 mars 2009
lundi 30 mars 2009
Karkwa à l'Azile
l'Azile à Joliette (Qc)
samedi 18 avril 21:30
Porte : 20$
www.myspace.com/karkwa
Le groupe de l'heure au Québec nous fait le privilège de venir présenter son dernier album dans une salle intimiste.
Tous les sens
Après une sortie couronnée de succès dans son pays natal au printemps 2008, le troisième album d’Ariane Moffatt s’apprête à arriver dans les bacs français. Intitulé Tous les sens, il contient notamment les deux singles Je veux tout et Jeudi, 17 mai et fait suite à son deuxième opus Le Cœur dans la tête paru en 2006.
Pour ce disque à mi-chemin entre pop, électro et variété française, la chanteuse québécoise a signé la majeure partie des textes et s’est entourée du canadien Jean-Philippe Goncalves à la production.
Sortie le 4 mai 2009.
Née le 26 avril 1979, Ariane Moffatt est une chanteuse québécoise dont la carrière a débuté en 2002. Après avoir obtenu son diplôme dans une école de musique prestigieuse, la jeune artiste est invitée à participer à la tournée de son compatriote Daniel Bélanger. Suite à cette expérience enrichissante, elle enregistre son premier album Aquanaute en 2002. L’opus connait un vif succès dans son pays natal où il lui permet de récolter plusieurs récompenses.
Après une collaboration remarquée en 2003 avec Mathieu Chédid sur le titre La Bonne Etoile, la chanteuse sort Le Coeur dans la tête en 2006. Grâce à des morceaux comme Montreal ou Retourne chez elle, Ariane Moffatt reçoit un accueil chaleureux à la sortie de l’opus en France. Elle y donne d’ailleurs quelques concerts qui confirment son succès. En parallèle, elle immortalise un de ses spectacles sous la forme d’un coffret live qu’elle intitule Ariane Moffatt à la station C.
Musique Evous, lundi 30 mars 2009
dimanche 29 mars 2009
le talent québécois primé
The Stills, Sam Roberts, Ariane Moffatt, Oliver Jones et l’Orchestre symphonique de Montréal ont été au nombre des artistes, groupes et ensembles québécois primés, samedi soir, lors du Gala hors d’ondes de la 38e remise des prix Juno tenu à Vancouver. (...)
Sam, Ariane et Oliver
Le Montréalais Sam Roberts a remporté la palme pour l’album rock (Love at the End of the World), Ariane Moffatt a devancé Karkwa, Caracol, Cœur de Pirate et Swing dans la catégorie album francophone (Tous les sens), tandis que le vétéran Oliver Jones a raflé la statuette pour l’album jazz traditionnel (Second Time Around). (...)
Écrit par Philippe Rezzonico, Ruefrontenac.com, dimanche, 29 mars 2009
The Stills et Un Juno pour Ariane Moffatt
Le quintette montréalais The Stills n'aurait pu imaginer meilleure conclusion à une année qui l' a vu sortir un remarquable troisième album et partager la scène avec le légendaire Paul McCartney. La série chanceuse du groupe de Tim Fletcher et Dave Hamelin s'est néanmoins poursuivie hier avec l'obtention des Juno de l'album alternatif et de la découverte (groupe) de l'année. (....)
D'autres artistes québécois se sont également illustrés lors de la cérémonie qui se tenait au Westin Bayshore de Vancouver, hier. Parmi les 32 lauréats de la soirée, l'auteure et compositrice Ariane Moffatt, absente, a notamment été saluée du Juno de l'album francophone de l'année pour Tous les sens. Caracol, Coeur de pirate, Karkwa et Swing étaient également en nomination dans cette catégorie. (....)
Kathleen Lavoie, Le Soleil, Publié le 29 mars 2009
Juno Jutra Felix
Pendant qu'une partie du ROC suivra la remise des prix Juno, demain soir, le Québec suivra celle des Jutra ou la suite de la compétition à Star Académie. Dire que le gala de la musique canadian suscite un intérêt limité ici relève de l'euphémisme. Tout le monde s'en fout. Vu d'ici, un Juno n'a pas le poids d'un Félix, même dans la catégorie francophone.
Or, la présence québécoise se révèle particulièrement imposante, cette année. La faute à nos artistes anglophones, surtout. Sam Roberts, The Lost Fingers, Plants&Animals, Nikki Yanofksy, The Stills et Simple Plan sont en lice plusieurs fois. Céline Dion est nommée trois fois. Nos ensembles, nos chanteurs et nos musiciens sont par ailleurs fort bien représentés dans les catégories classiques, alors qu'en jazz, on croise les noms de François Bourassa et Oliver Jones.
Il y a par ailleurs de fortes chances que le Juno du meilleur «nouveau» groupe tombe dans les mains de Montréalais puisque trois des cinq candidats vivent ici: Plants&Animals, Beast et... The Stills. On ne comprend pas en quoi The Stills (qui a trois albums et des tournées internationales à son actif) peut être considéré comme un «nouveau» groupe, mais bon. Plus inhabituel encore, les artistes d'ici dominent aussi dans la catégorie «album de l'année»: Simple Plan, The Lost Fingers et Sylvain Cossette se mesurant à Hedley et Nickelback.
À l'inverse, le Juno de l'album francophone pourrait aboutir... en Ontario. Swing, un groupe néo-trad à l'attitude un brin punk, est effectivement en lice avec son album Tradarnac contre Caracol (pour L'arbre aux parfums), Coeur de pirate (éponyme), Karkwa (Le volume du vent) et Ariane Moffatt (Tous les sens). Ne pouvant présumer de la sensibilité du jury des Juno qui a déjà primé Il était une fois dans l'Est d'Antoine Gratton, un disque largement ignoré au Québec - on ne va pas se hasarder à faire des prédictions. Suspense, suspense. (...)
Alexandre Vigneault, La Presse, Publié le 28 mars 2009
samedi 28 mars 2009
Les bonzes des festivals
Le point culminant de cette tournée surviendra les 4 et 5 avril lorsqu'ils participeront à l'imposant festival Garorock de Marmande. Le 4 avril, ils se produiront le même soir que Arthur H et... Karkwa!
«Tous les bonzes des festivals européens seront là. Ce sera un peu stressant, mais on se dit qu'on n'a qu'à faire la même chose qu'au Métropolis il y a quelques semaines. Aussi, on a déjà donné notre show plus de 80 fois. On est bien rodés. Les chansons, je peux les jouer attaché, la tête à l'envers!», lance Sylvain Séguin. (...)
Écrit par Philippe Renault, samedi, 28 mars, Ruefrontenac.com
L'tour de l'île
J’écoutais Karkwa reprendre Félix, cet après-midi, et c’était inspirant :
Y a l'tour de l'île
Quarante-deux milles
De choses tranquilles
Pour oublier
Grande blessure
Dessous l'armure...
Merci pour l’inspiration, Louis-Jean Cormier. Ça me tenterait pas mal d’aller me faire voir en Terre de Félix pour un jour ou deux...
Sur le blog de Patch
Karkwa Panorama
Festival Panoramas, Club Coatelan, Dimanche 05 Avril / 19h00
Dix ans après sa naissance et un impressionnant parcours international, le groupe Québécois formée par Louis-Jean Cormier (voix et guitare), Stéphane Bergeron (batterie), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions et voix) signe en avril 2008, « Le volume du vent », un 3ème album particulièrement accompli, à la fois grave et irrésistiblement planant. Intégralement chantées en français, les compositions du quintette évoquent aussi bien Radiohead pour le lyrisme, que Sonic Youth pour les expérimentations sonores. Ce groupe, taillé pour la scène, va sans aucun doute marquer les esprits au Club Coatelan.
www.myspace.com/karkwa
Un Juno, ça sert à quoi?
De toutes leurs interrogations, celle de la pertinence de ces prix pour des musiciens québécois revient invariablement. «À quoi ça sert, un Juno?» Pendant longtemps, la réponse à cette question fut plutôt simple: «Rien». D’abord parce que nos artistes n’y avaient à peu près pas accès et ensuite parce que l’impact de ces prix était négligeable. Mais le monde et les temps changent, dit la chanson. (...)
Ajoutons à cela les nominations des finalistes au Juno de l’album francophone, les Ariane Moffatt, Caracol, Cœur de pirate et Karkwa, pour obtenir un portrait franchement impressionnant. Parmi ces artistes, trois groupes ont d’ailleurs été retenus — Sam Roberts Band, Simple Plan, The Stills — pour se produire lors du gala télévisé de dimanche (CTV, 20h).
Cette forte présence québécoise nous amène à nous demander si, tranquillement, le Gala des Prix Juno n’est pas en train de réussir l’impossible, soit de réconcilier les deux solitudes de la musique canadienne. (...)
Par Kathleen Lavoie, Le Soleil, Le Vendredi 27 Mars 2009
vendredi 27 mars 2009
Juno Fever
Karkwa, Échapper au sort (Live) from Audiogram on Vimeo.
posted by guylaine l'heureux (chagota) on NxEM Canadian Music Blog, march 26, 2009
jeudi 26 mars 2009
Karkwa sous les étoiles exactement
Karkwa
Actualité: Album "le volume du vent"
Formé en 1998, le groupe Karkwa s’illustre dès l’année suivante dans le cadre du concours Cégeps en spectacle, où la performance de ces cinq passionnées de musique est remarquée par l’Office franco-québécois pour la jeunesse au point de leur mériter un passeport pour une tournée en France, à l’occasion du Printemps du Québec. (...)
Foule Sentimentale
Commentaire de Stéphane le 20/03/2009 sur la page du Fou du roi, émission de France Inter :
N'en déplaise à ceux qui y voient un sacrilège (car l'original est intouchable pour les français) mais la reprise de Foule sentimentale réalisée par Karkwa était absolument splendide et il est d'autant plus important de le signaler qu'une grande partie de la réussite de cette cover résidait dans les lignes de piano jouées par Frank Gélibert. Une belle et vraie relecture bien éloignée de l'original avec une vraie identité propre et une jolie atmosphère rock.
Le rock non fléché de Karkwa
Avec son nouveau groupe (deux claviers, une batterie, lui au chant et à la guitare), Tomàs Jensen ouvrira la soirée aux environs de 19 heures. Suivi de Karkwa. Le quintet montréalais vient de provoquer un gros « buzz » au Québec, raflant trois « Félix », l'équivalent de nos Victoires de la musique, dont celui d'artiste de l'année.
Difficile de situer le rock non fléché de Karkwa. « Un super-groupe », selon Tomàs Jensen. « Pas vraiment de la musique à danser, mais très tendance. Du rock indé un peu planant, avec un peu d'électro. » Un peu comme si Radiohead chantait en français, prétend la bio qui s'y connaît.
Karkwa Ch'ti ?
Le simple fait de voir ce nom de groupe à la consonance très ch’ti, donc très à la mode chez nous, me donnait une envie de transformer ce webzine en un site sur l’ostréiculture. Mais c’était sans compter dans le souffle qui accompagne la sortie de ce disque, peut être un vrai vent puissant.
Il ne faudra pas attendre longtemps pour que le jugement change sa doublure. Dés « A La Chaine » votre humble chroniqueur est parti s’acheter une virginité, assouplissant sa fierté, hurlant sur les changements de rythmes de ce titre, levant les bras tel un Pauleta aigle royal, porté par cette rythmique sèche et ce lyrisme quasi suicidaire. On pense d’emblée à Radiohead (« Dormir Le jour » en sera une confirmation, un plagiat quasi éhonté) et à Arcade fire pour cette enchevêtrement, cette course folle vers l’accident, le tout avec une classe immense.
Pas de temps mort sur un disque échevelé, une poursuite du temps perdu (sur les deux premiers disques ?) avec des mots (bémol aux expressions du cru souvent comme des moustaches à la Joconde) qui traduisent des maux souvent bizarres. Un souffle épique ressort de ce disque qui a su allier mélancolie avec force et rage. Karkwa signe avec ce disque son chef d’œuvre, son monolithe autour duquel je ne vais avoir de cesse que de tourner, car avec lui la phrase « tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir » prend tout son sens. Vive le vent.
Rédigé par Gérald de Oliveira, le 24 mars 2009 pour "à découvrir absolument"
Karkwa à la cooperative
live at "La Cooperative de Mai" in Clermont-Ferrand (France) the 17th Mars 2009
sur le Flick de Vincent Anglaret
Voir ici le diaporama
Un rock grave, élégant et particulièrement excitant
"Volume du vent" est truffé de bruits, de sons répétitifs donnant cette atmosphère si planante à l'album. Cette expérimentation n'est pas le fruit de simples pulsions musicales, de délires mais bien d'un travail réfléchi où les cinq membres se sont donnés la liberté de faire jouer leur imagination, leur talent et ce dans une coordination et une unité exemplaire.
Ces 5 musiciens se sont mis tout simplement au service de la chanson. Si les textes, moins touffus que sur "Tremblements s'immobilisent", prennent moins de place dans le travail effectué selon Louis-Jean Cormier, ceux-ci restent d'une qualité comme on en aimerait en voir plus souvent dans le monde du rock. La plume de Cormier est toujours aussi poétique.
Explorant la mélancolie humaine, les textes sont parsemés d'âmes blessées, perdues, tourmentées, prises dans le tourbillon d'une société peu encline à l'épanouissement de l'être. La vie des personnages est certes souvent sombre mais Cormier laisse toujours poindre ici et là quelques rayons de lumière.
Enfin autre point fort de l'album : la voix de Louis-Jean Cormier et celles invitées. Elles occupent une place de choix dans les envolées lyriques et donnent, à cet album, une partie de son raffinement musical. Le choix de rajouter des chœurs et le traitement subtil et recherché des voix vont dans cette volonté de pousser l'orchestration expérimentale à son maximum afin de créer un univers aux images plus suggestives qu'explicites.
Au Québec, Karkwa a remporté aux dernières victoires de la musique pas moins de 4 trophées : groupe, album alternatif, auteur/compositeur et clip de l'année. Quelques fois, les victoires ne sont pas toujours gage de qualité mais dans le cas de Karkwa, elles récompensent vraiment un travail musical recherché et sans conteste un talent.
Le rock chanté en français a trouvé ses nouveaux héros. Ils se nomment Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, Stéphane Bergeron, Julien Sagot, Martin Lamontagne et forment un des groupes de rock les plus existants de ces dernières années : KARKWA.
Alors je n'aurais qu'un conseil à vous donner, ruez-vous chez votre disquaire préféré pour vous procurer de toute urgence, cet excellent album. Karkwa mérite en France le succès qu'il a dans son pays, sinon c'est à n'y rien comprendre. Ils seront en France pour quelques dates en mars et avril. Courez les voir car, sur scène, ces musiciens donnent un show intense et inspiré.
Peinture et infographie de la pochette : Dominique DESBIENS
publié dans Fnac'live, rubrique Culture Québécoise, le 26 mars 2009
poésie anti-conformiste
Pour la sortie française de leur dernier album intitulé « Le volume du vent », le groupe québécois Karkwa se produisait jeudi 12 mars à la Maroquinerie dans le XXe arrondissement de Paris. (...)
Un romantisme sombre, un rock entêtant, des cordes élégiaques, le tout agrémenté du charme discret et de l’humour léger d’un leader, chanteur et guitariste à la plume affutée. Xylophones et vibraphones font renaître l’esprit du Nord dans ces complaintes sentimentales et parfois agressives. La mise en scène minimaliste a pourtant su rendre l’atmosphère mélancolique de ces virtuoses de la poésie anti-conformiste.
Sur le blog d'Ariane Moffatt
Pour les oreilles
http://www.bandofskulls.com
Découverte rock recente; la dépendance s’est créée en une seule écoute…
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Pages Myspace de mes amis du Quebec qui ont tous (ou presque) sorti un disque ce printemps :
- Beast - projet personnel de Jeanphi Goncalves (realisateur de “Tous les sens”) et de betty boniffassi
- Marie-Pierre Arthur - (ma bassiste au quebec)
- Karkwa
- Yann Perreau
- Mara Tremblay
- Stephanie Lapointe - réalisé par mon guitariste Joseph
- Deweare - auteur/compositeur/collaborateur de “Tous les sens”
Writing about music is like dancing about architecture
Not only are they featured as musicians on her album but they also have produced it. They represent such an interesting example of the creative indie/alt Montreal scene. So, may I recommend instead that you listen to both albums? http://tiny.cc/ffhji http://tiny.cc/6xIZd Of course, you may want to listen to Karkwa & Marie-Pierre Arthur when they came to Studio 12 / Radio-Canada (also featuring Plants & Animals) http://bit.ly/K3zHu
posted by Guylaine L'heureux (chagota) nwem canadian music blog Saturday, March 21, 2009
mercredi 25 mars 2009
Une "nuit du Québec" au Bota
Sur RTLinfo.be
Des artistes qui font preuve d'audace
(....) Au-delà de la survie financière individuelle des artistes, Perreau y voit une perspective de société fort importante. De nos jours, Perreau ainsi que des collègues tels Dumas, Malajube et Karkwa font preuve d'audace. Mais si les jeunes artistes actuels ne peuvent véritablement laisser leur marque, qui définira le moment présent? (...)
Écrit par Philippe Rezzonico, pour Rue Frontenac,lundi, 23 mars 2009
Karkwa s’attaque à la France
Après une année carrément magique où l’album Le volume du vent a remporté un succès critique et commercial, Karkwa s’attaque à la France.
Le quintette donnera quelques concerts chez les cousins de l’Hexagone du 24 mars au 5 avril.(...)
Par Ronald Georges sur le blogue musique de Radio-Canada
lundi 23 mars 2009
L'atmosphère Karkwaïenne
Depuis ce fameux gala, un véritable engouement s'est formé dans la population québécoise autour de ce groupe qui était, il y a un an à peine, totalement inconnu pour la plupart des gens. C'est d'ailleurs la raison de leur tournée «Le volume du vent» pour laquelle la grande majorité des spectacles affichent «guichet fermé».
Ce même spectacle, auquel j'ai assisté en véritable fan numéro 1, m'a prouvé que Karkwa est excellent sur disque, mais que ce n'est rien, comparé à leur performance scénique. Les éclairages, qui appuient leur musique déjà intense et envoûtante, ne faisaient que créer une ambiance totalement unique. Je pense qu'on pourrait résumer Karkwa en un mot: ambiance.
Le groupe, composé de cinq hommes dotés d'un immense talent musical, a trois disques à son actif : «Le pensionnat des établis», lancé en novembre 2003, «Les tremblements s'immobilisent», lancé en novembre 2005 et finalement, «Le volume du vent», lancé en avril 2008.
Pour de plus amples informations sur ce groupe, consultez leur site web officiel : www.karkwa.com. Et pour ceux qui sont déjà des adeptes, ils seront à la salle Philippe-Filion à Shawinigan le 28 février prochain. Alors, dépêchez-vous d'entrer dans l'atmosphère Karkwaïenne...
Article mis en ligne le 23 mars 2009
Alex Desmarais, école secondaire Jean-Nicolet
Marie-Pierre Arthur Toujours Dimanche
Québec et Mômeludies sur la scène de la Tannerie
Trois concerts cette semaine à la Tannerie. Demain, 19 heures, dans le cadre de la semaine franco-québecoise, Tomàs Jensen revient dans son jardin. Argentin d'origine, Bressan d'adoption, Montréalais depuis dix ans, ce citoyen du monde distille une chanson métisse et « à textes » qui « pousse le turbo » à l'épreuve de la scène.
Avec lui, Karkwa, grosse sensation de l'autre côté de l'Atlantique, du rock indé mâtiné d'électro, « un peu comme si Radiohead » chantait en Français. On recommande, d'autant que l'association AIn-Québec a prévu un accueil ad hoc, avec plein de bonnes choses pour se « sucrer le bec » comme ils disent au Québec. Portait-interview de Tomàs Jensen dans notre page Temps Libre de demain.
Mercredi, 19 heures, les Mômeludies investissent la scène. « Voix ouvertes » est un échange entre des collégiens de Saint-Roch, Victoire Daubié et Marocains. Avec eux, des auteurs, compositeurs (Michèle Bernard, Rémo Gary…) et des musiciens français et marocains. Entrée gratuite.
Un groupe québécois de qualité si rare sur nos terres
(...) Pour commencer la soirée, la petite scène est envahie par les 5 musiciens du groupe québécois de Karkwa. La présence permanente d'un clavier mais surtout d'un instrumentiste est l'originalité de la prestation tournée vers une musique pop rock ombragée d'indé.
Le public se prend vite au jeu, surtout entre chaque titre où le chanteur et ses acolytes avec leur accent de têtes à claques (NdlR : l'émission québécoise) lance quelques blagues qui font rire toute l'audience. Le bon set d'entrée de soirée se terminera par la demande d'un titre d'une personne du public, "Le Coup d'Etat" viendra clôturer cette prestation d'un groupe québécois de qualité si rare sur nos terres.
Juldes pour Froggydelight
vendredi 20 mars 2009
Ecouter l'article sur Karkwa sur le Mouv
Ecoutez le mouv' et profitez des meilleurs artistes francophones de la programmation. Des artistes que Karine Jamin vous permet de découvrir chaque jour dans Francosonik, entre 12h et 14h.
Autre style, autre univers, mais toujours francophone, c'est Karkwa ! Quebec oblige, ce sont les Juno award 2009 qui les récompenseront peut-être le 29 mars prochain pour l'album francophone de l'année. Pourquoi ? Pour ça : écouter
La clef du succès
(...) c'est Lemay qui a terminé en tête, décrochant des heures d'enregistrement au Studio Blue Buzz et de mastering au Studio Newton, un spectacle rémunéré au prochain Festival d'été de Shawinigan, ainsi que la chance de jouer en première partie du groupe Karkwa lors de son plus récent concert à Shawinigan, une expérience qui fut très inspirante pour le musicien de 29 ans.
"J'ai été bien impressionné par Karkwa. J'ai vu les possibilités que ça peut donner quand c'est ton spectacle à toi, avec un éclairagiste qui t'a fait un concept et un soundman qui te suit en tournée et qui te fait sonner comme t'es supposé sonner! Puis c'est l'fun de jouer en salle. Tout le monde est là pour t'écouter, tranquille, assis, contrairement à dans les bars, où tu te bats contre des gens qui prennent de la bière et qui se disent "salut"..." (...)
De Leeroy à Karkwa
Sur RFI Vendredi 27 mars 2009
A 21h30 (3ème et 4ème parties) : Karkwa et Chuck Perkins
Live au studio 136 avec Karkwa et Chuck Perkins
Karkwa est un groupe de rock déjà grand au Québec. On les compare à Radiohead, c’est dire si ces cinq jeunes gens ont du talent. Ils sortent leur troisième album «Le Volume du Vent» qui semble très bien parti pour recevoir un Juno, équivalent de nos victoires de la musique au Québec. On remarquera chez eux la grande maîtrise du son, ils se veulent des artisans, désireux de traduire en musique leurs états d’âme et leurs impressions sur le monde qui les entoure. En live au studio 136.
Karkwa au téléphone rouge
Le Téléphone Rouge · samedi, 11 avril, 21h30
Vous devrez vous présenter en personne Au Tourne-Livre (3, rue Wellington Nord à Sherbrooke) avec le courriel vous confirmant que vous avez gagné le prix mentionné ainsi qu'une pièce d'identité pour pouvoir récupérer ce prix. Il nous est IMPOSSIBLE de poster les prix aux gagnants.
De la haute gastronomie pour les tympans
Implantés depuis 10 ans sur la scène montréalaise , le temps est venu pour Karkwa de convaincre les plus exigeants mélomanes de l’hexagone.
Bien que leur précédent album, Les tremblements s’immobilisent, ait créé la surprise, le quintette n’était pas encore au sommet de son art et c’est avec Le volume du vent qu’on saisi réellement la qualité des cinq musiciens.
Cet album confirme l’immense potentiel de Karkwa, un album plus homogène aux arrangements (piano, violons, xylophone, guitares, percussions) tout aussi complexes que mélodiquement sans reproche. C’est d’ailleurs la grande force du guitariste/chanteur Louis-Jean Cormier et du claviériste François Lafontaine: transformer des mélodies inspirées en d’oniriques crescendos émotionnels quasi symphoniques.
Dans des tons froids, aux couleurs de la pochette, un voyage s’amorce. Le compteur donne la température de départ: il fait -30°C et pourtant, l’air est bon et le vent, juste frisquet. Climat stable jusqu’à la toute fin; sauf peut-être pour un léger réchauffement le temps de Dormir le jour, Le volume du vent n’en reste pas moins chaleureux et accueillant.
Précis, raffiné, ambitieux, ouvert sur le rock britannique, la musique minimaliste de Steve Reich ou la folk plus fragile de Sufjan Stevens, Karkwa comptera assurement parmi les meilleurs groupes de l’année. De la haute gastronomie pour les tympans.
Écrit par Damien, Zik4zik, le Vendredi 20 mars 2009jeudi 19 mars 2009
Concert : Karkwa à la Maroquinerie
Après avoir bravé vents et marées, les Québécois ont enfin accosté à la Maroquinerie pour un concert puissant et généreux. (...)
La salle est de nouveau plongée dans l’obscurité, de la fumée envahit la scène et quelques délicates notes de xylophone résonnent : ce sont les premières notes du concert de Karkwa, comme les premières de leur nouvel album, Le Volume du Vent. “Nous sommes très heureux de jouer à la Maroquinerie pour la deuxième fois…de notre vie !” annonce le chanteur, Louis-Jean Cormier. Il aura fallu un an pour que ce troisième album sorte en France, une année pendant laquelle les Montréalais ont tranquillement remporté une vague de prix et d’honneurs au Québec. Pourtant, on ne peut pas dire que le groupe fasse un rock FM : l’ambiance est plutôt sombre, les guitares progressives et les paroles lucides.
Et passé le petit air de xylophone introductif, ce sont deux batteries qui résonnent, à un rythme qui évoque parfois les tambours de guerre des indiens. Hasard ou clin d’œil, la douceur des harmonies vocales est en tout cas bien balancée par le jeu rythmique des batteries et du piano. Jolie ballade, N’oublie Pas parait fade aux côtés de titres plus dramatiques, tels Combien, qui évoque les horreurs de la guerre, ou Dormir Le Jour. Un peu lent sur l’album, ce morceau prend sur scène une tournure plus intéressante et est l’occasion d’un beau jeu de guitare pour Louis-Jean Cormier. On déguste les paroles, qu’on est bien heureux de comprendre. Le Solstice s’appuie sur les textes du poète québécois Pierre Neveu, et La Façade (dédicacée à notre président), dénonce la superficialité d’essayer de sauver les apparences “quand tout est plus fade, quand l’usine ne fait plus assez d’or”.
C’est ce titre qui clôt la première partie du concert, et à l’heure du rappel, l’ambiance est telle qu’on se croirait dans une game de hockey. Le groupe nous rappelle d’ailleurs que les Canadiens (l’équipe de Montréal) disputeront un match ce soir-là, une annonce qui ne manque pas de mettre en émoi les québécois présents. D’autres spectateurs essaieront de convaincre le groupe d’entamer la chanson “Kro, Kro, Kro, Kronembourg”.
Heureusement, Karkwa s’en tiendra à ce qu’il sait faire de mieux, rythmes prenants et guitares hypnotiques, nous laissant désirer des visites plus fréquentes à ses cousins, les maudits français.
Crédits photo : Nicolas Brunet (http://www.nicolasbrunet.fr)
En savoir +
La page myspace de Karkwa, où vous trouverez les autres dates de la tournée : http://www.myspace.com/karkwa
Les membres de Karkwa ne sont pas les seuls à avoir le goût du voyage dans l’enceinte de la Maroquinerie ce soir. Bien qu’installés à Lyon, les quatre garçons de Fake Oddity ont goûté à la diversité culturelle d’Istanbul en choisissant cette ville pour l’enregistrement de leur premier album autoproduit, Runfast.
Entre des titres très rock’n’roll et d’autres plus calmes (La chanson titre de l’album, Run Fast), Fake Oddity ne relâche jamais la pression. Le groupe sera bientôt en tournée aux côtés de Vale Poher et Scalde pour le Dandelyon tour, destiné à mettre à l’honneur la pop lyonnaise, et de retour dans la capitale pour un concert au Paris Paris le 27 mars prochain.
Marie-Pierre Arthur : Univers aérien, immatériel et léger !
Cette gaspésienne d'origine a tout pour me plaire (et vous plaire, j'espère !) Jeune femme de la mi-vingtaine, elle a pourtant déjà beaucoup roulé sa bosse dans le milieu musical québécois. Elle a travaillé avec les Stefie Shock, Mara Tremblay et Kévin Parent, entre autres. Mais c'est en faisant la première partie d'Ariane Moffatt, l'automne dernier, que je l'ai découvert.
Jeune fille de talent, elle a concocté avec ses complices, un album aérien et léger qui se promène entre le folk, le pop et le country. En résulte un univers original, rafraîchissant.
La réalisation d' Olivier Langevin ainsi que des membres de Karkwa de Patrick Watson est simple, mais convaincante. Une voix sensible qui nous rappelle Ariane Moffatt ou même Feist, sur une poésie candide presque naïve, nous fait passer un agréable moment musical. J'aime des pièces comme "Droit devant" (qui rappelle une Ariane Moffatt, version folk-acoustique), "Pourquoi" qui me fait penser à Martha Wainwright (!) ou la reprise sensas de "Qui sait" de Daniel Lavoie, magnifique! Découvrez sa poésie dans des pièces comme "Le vent m'appelle par mon prénom" ou "Déposer les armes". Je me délecte des arrangements aériens presque planants de "Pas le courage", ma préférée. On voit tout de suite la recherche autopersonnelle, le désir de démontrer un style unique en devenir. Un bel espoir !
Marie-Pierre Arthur... ça manque à ma culture
Prestation de Marie-Pierre Arthur :
Après avoir accompagné plusieurs artistes en tant que bassiste (les Ariane Moffatt, Kevin Parent, Mara Tremblay, Stefie Shock et Michel Faubert), Marie-Pierre Arthur présente son tout premier album solo, sorti le 24 février denier. Entourée de Louis-Jean Cormier et François Lafontaine (Karkwa), Robbie Kuster (Patrick Watson) et Olivier Langevin (Galaxie 500 et Fred Fortin), Marie-Pierre Arthur s’est inspirée de ses souvenirs personnels pour écrire cet album éponyme. Les sujets dont elle traite et le langage qu’elle explore sont à la fois intimistes et rassembleurs, entraînant l’auditeur vers un monde qui lui semblera chaleureux et familier.
Star au Québec, le groupe Karkwa repart à zéro en France
LA SCÈNE, le premier site des professionnels du spectacle
Karkwa, formation rock qui connaît un succès considérable au Québec, aborde la France comme un groupe débutant pour la sortie de son album, "Le volume du vent", accompagnée d'une tournée.
Cet excellent disque est paru lundi dans l'Hexagone, quelques mois après sa sortie dans la Belle Province, où il a valu à Karkwa quatre Félix, l'équivalent des Victoires de la musique.
En août, le quintette avait clôturé les FrancoFolies de Montréal sur une scène en plein air installée au coeur de la ville, devant des milliers de spectateurs, aux côtés de Malajube, autre fleuron du rock québécois. Loin de ce gigantisme, Karkwa a entamé une tournée française dans de petites salles.
"C'est stimulant de repartir à zéro. Au Québec, c'est devenu facile, les gens connaissent les chansons, les reprennent. Là, on peut vraiment voir les réactions du public", explique à l'AFP le chanteur et guitariste Louis-Jean Cormier.
Selon lui, il est "plus simple qu'avant" pour les artistes québécois de s'exporter en France, même si, dans les maisons de disques, "certains sont un peu vieux jeu et pensent qu'ils ont trop d'accent".
"Il y a un buzz autour de la scène montréalaise depuis Arcade Fire, pas seulement en France. Et internet permet de dépasser les frontières", ajoute-t-il.
"En plus, on est chanceux car les Français aiment bien leurs petits cousins québécois", sourit-il en rappelant que les Cowboys Fringants "marchent bien" dans l'Hexagone.
Outre le succès public des Cowboys Fringants, d'autres Québécois ont connu ces derniers mois une reconnaissance critique en France, comme Pierre Lapointe et Malajube. Cela devrait également être le cas de la chanteuse Coeur de Pirate, dont le premier album paraîtra ici le 20 avril.
Sur le "Le volume du vent", son troisième album, Karkwa a collaboré avec l'un des représentants les plus talentueux de la scène pop montréalaise anglophone, Patrick Watson.
Formé de Louis-Jean Cormier, Stéphane Bergeron (batterie), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions), le groupe se singularise par des arrangements très travaillés dont le style évoque les Anglais de Radiohead.
"Cette comparaison est flatteuse même si elle peut être agaçante à la longue, car on sait qu'on n'est pas qu'une pâle copie", sourit Louis-Jean Cormier.
PARIS, 18 mars 2009 (AFP) Par Paul RICARD
Karkwa+Jean-Philippe Debroize au Jardin Moderne jeudi 19 mars
Avec les prix de ‘meilleur groupe’ et celui de ‘l’auteur ou compositeur de l’année’ lors du dernier ADISQ, Victoires de la Musique québécoise, les Karkwa ont atteint une notoriété certaine au Québec.
Leur troisième album, ‘Le volume du vent’ sort maintenant en France. Entre Rock et chanson, la musique de Karkwa est prenante et les textes en Français d’outre atlantique font de ce groupe un ovni pour nos codes franco français. A découvrir absolument en disque ou sur scène lors de leur tournée française qui nous fait l’honneur de passer par Le Jardin Moderne.
En 1ere partie, de retour de sa tournée québecoise, le Rennais Jean Philippe Debroize vient se joindre à Karkwa pour cette soirée avec ses chansons intimistes aux textes profonds. Après un premier album,”Variétés”, sorti en 2003 sur le label Foutadawa, Debroize revient avec un nouvel album en préparation, “le vertige et la voltige”…
à voir Jeudi 19 mars à partir de 20h30 dans la salle de concert du Jardin Moderne
Par David, Alter1fo.com 18 mars 2009
mercredi 18 mars 2009
Gagnez vos places pour le concert de Karkwa et Tomas Jensen !
"Concert Québécois" le mardi 24 mars à 19h00 à la Tannerie de Bourg avec le groupe Karkwa et en première partie Tomas Jensen.
Cette semaine, gagnez vos places pour la soirée "Québec et Francophone".
Pour gagner vos invitations : inscrivez-vous en remplissant le formulaire ci-contre, si vous êtes tirés au sort, vous repartirez avec 2 invitations !
L’inscription est ouverte jusqu’au 20 mars. Tous les champs sont obligatoires. Une seule participation par foyer. Les gagnants seront avertis par e-mail. La participation à ce concours vaut acceptation totale et sans réserve du règlement régissant les jeux et concours de RADIO SCOOP déposé chez maître Uzel, Huissier de justice.
Le genre d'album qui se bonifie avec le temps
Karkwa "Le volume du vent" (Audiogram / Wagram)
Le troisième album des Québécois ne se laisse pas facilement apprivoiser. Il faut entrer dedans, dépasser la première écoute. "Le volume du vent" est typiquement le genre d'album qui se bonifie avec le temps, avec l'écoute. Dès lors, le son soigné de Karkwa envoûte ("Mieux respirer") et se fait planant ("Dormir le jour"). D'accord, par moment cela sonne un peu comme du Radiohead, groupe pour lequel Louis-Jean Cormier ne cache pas sa sympathie. Tour à tour rock ("Le compteur"), mystique ("Le solstice"), instrumental ("Les frimas"), l'album ne souffre pas de temps mort. Offrant un coeur d'enfants en guise de conclusion ("À la chaîne") et une ballade ("Oublie pas") calibrée pour les radios.
Chronique publiée le 12 mars 2009 dans Le Télégramme. Au commencement était le rock
Attention Musique Fraîche
Les cinq Québécois signent une nouvelle odyssée musicale. Un disque détonnant qui parvient à prouver que la langue de Molière est bel et bien soluble dans le rock.
Canada rocks ! Depuis le début des années 2000, les groupes anglophones comme Arcade Fire, Broken Social Scene ou encore la chanteuse Feist tiennent le haut du pavé. La province du Québec fait-elle également figure d'eldorado de la chanson française ? A-t-on découvert le nouveau Robert Charlebois ? Mieux : le Canada nous offre Karkwa, un groupe de rock francophone décomplexé qui revendique les influences mêlées de Radiohead et d'Arcade Fire.
Karkwa sort Le volume du vent. Ce troisième opus s'avère être le digne successeur de Les tremblements s'immobilisent, auquel avait participé Brigitte Fontaine. Les Canadiens entendent bien séduire des deux côtés de l'Atlantique. Passé l'exotisme de l'accent québecois, l'album dégage une étonnante musicalité. Le volume du vent souffle sur des terres nouvelles. Les membres du groupe parviennent à créer une musique plus cohérente que par le passé, sans renier l'identité musicale qui a fait leur succès.
Article de type Chronique publié dans le genre Pop/Rock de musique SFR le 16/03/2009 par Stéphan Muller
Quel art est il ?
La musique de l’heure s’inscrit désormais dans le mode féminin. Voilà que se présentent deux nouvelles femmes, deux musiciennes touche-à-tout, qui osent la chansonnette avec autant de goût et de témérité que leurs égaux masculins. Ceci étant dit, la scène musicale québécoise possède à l’avenir de quoi se réjouir, puisque deux artistes prolifiques et originales lancent chacune ce mois-ci leur album comprenant des ritournelles à saveur poétique sur fond d’ambiance folk-country et indie-rock : Émilie Proulx et Marie-Pierre Arthur.
Connue en 2007 pour son fameux EP Dans une Ville, Endormie, elle avait dès lors raflé l’éloge de la critique pour sa musicalité profonde et sa poésie recherchée. On comprend davantage l’engouement pour Émilie Proulx en écoutant attentivement les perles de sa récente production, La Lenteur Alentour, dernier bijou folk-rock de la maison de disque indépendante La Confiserie. Émilie Proulx édifie sa musique audacieuse sur un folk-country pour ensuite l’ornementer d’un rock vaporeux exécuté, entre autres à l’Hammond B3, au pedal-steel, au banjo et au dobro par de nombreux collaborateurs, dont le bidouilleur Navet Confit. Ses textes, eux, parlent de son quotidien, de ses amours, mais surtout de ce monde illusoire dans lequel nous vivons. Tout ça récité avec une voix authentique et mature sans égal. Sa musique se situe dans le sillage des Mara Tremblay, Martha Wainwright, Lucinda Williams et Mary Gauthier. Par ailleurs, vous y trouverez des mélodies totalement accrocheuses, inventives, mélancoliques et planantes qui vous réchaufferont en cet hiver morose et glacial. Sa voix, elle, demeure envoûtante, feutrée, chaleureuse et rocailleuse à l’image de sa musique.
En même temps que la sortie de La Lenteur Alentour, une autre artiste détonne sur la scène indie-folk québécoise avec son premier album éponyme. Marie-Pierre Arthur, de son vrai nom Marie-Pierre Fournier, lève la barre d’un cran avec cet opus époustouflant digne d’un troisième ou d’un quatrième album. Peut-être que vous l’avez déjà aperçue sur scène comme choriste et bassiste avec entre autres Mara Tremblay, Michel Faubert, Kevin Parent, Stefie Shock et Ariane Moffatt. C’est probablement en côtoyant tous ces artistes et en accumulant les collaborations qu’elle a pu forger son style, de plus en plus personnel et moderne. Pour son premier album, Marie-Pierre Arthur a réuni une poignée d’artistes afin de mettre leur créativité en commun pour réaliser sa trame musicale. Or, on y entrevoit Louis-Jean Cormier et François Lafontaine, de Karkwa, le guitariste de Patrick Watson, Robbie Kuster, ainsi que le polyvalent Olivier Langevin, qui a collaboré avec Galaxie 500 et Fred Fortin. Ce qui la distingue de toutes ses collègues musicales, c’est probablement sa facilité à transmettre son univers lyrique sur une musique complexe, réfléchie et captivante. Il va sans dire que sa musique s’imprègne énormément des motifs kark-watsoniens, mais elle réussit néanmoins à marier ces motifs à ses propres idées thématiques.
Bref, pour ceux qui aiment ce style musical, vous en serez définitivement comblé car elle reprend par exemple, avec Louis-Jean Cormier, la somptueuse «Qui Sait» de Daniel Lavoie qui. sincèrement, doit être la meilleure pièce de l’album.
Par : Guillaume Giguère, Impact Campus le 17.03.09
mardi 17 mars 2009
Karkwa en France episode 3 : La police du son et le correcteur
Nos Radiohead à nous
Commentaire sur le site Zic.ca:
Troisième album du groupe de rock québécois (mais deuxième pour beaucoup, beaucoup de gens), Le volume du vent est l’album qui a presque tout raflé au dernier gala de l’Adisq. Et pas sans raison. Ce groupe nous offre un nouvel album sombre, pour ne pas dire noir, avec des textes très intelligents (qui change de beaucoup d’autres groupes). L’album idéal pour parcourir les autoroutes du Québec la nuit (ou le jour).
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