«Les Chemins de verre» est un album dont on tombe amoureux dès la première écoute.
Comment suivre un album ayant reçu autant d'éloges que l'excellent Volume du vent, qui a valu au groupe pas moins de quatre prix au gala de l'ADISQ (dont meilleur album alternatif et groupe de l'année)?
Pour Karkwa, la réponse est fort simple: s'exiler aux bucoliques studios La Frette en banlieue de Paris, se présenter aux sessions d'enregistrement sans aucune forme de pré-production et trafiquer un vieux piano.
Pari tenu, et c'est franchement réussi. Dès la 55e seconde de Pyromane, la pièce ouvrant l'album, on retrouve la sonorité Karkwa qui nous avait conquis. À partir de ce moment, le groupe nous assène coup sur coup des pièces tantôt dynamiques – Acouphène, dont les textures vocales rappellent Malajube – et tantôt douces et introspectives. Essayez de ne pas être ému à l'écoute de la très belle Au-dessus de la tête de Lilijune. Décidément, ce groupe est composé de mélodistes hors du commun.
Les Chemins de verre est un album dont on tombe amoureux dès la première écoute. Un coup de foudre deux fois de suite, serait-ce possible? Karkwa nous prouve que tout est possible.
À noter: un documentaire a été réalisé en France sur la production de l'album. Il sera disponible à cette adresse à partir du 2 avril.
Par Martin Morin, Rédaction de Branchez-vous !, le 30 mars 2010
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