Pas question de revoir Richard Séguin sur scène avant un bon bout de temps, à l’exception du spectacle Douze hommes rapaillés chantent Gaston Miron, projet qui lui tient à coeur.
«On prend un grand repos. On a fait tellement de tournées au cours des dix dernières années, on a besoin d’arrêter», dit Richard Séguin, précisant être retourné à son atelier de gravure. «J’ai commencé à écrire, mais j’ai mis ça de côté. Il est trop tôt. Il faut que je sente les choses monter en dedans... Je lis beaucoup et je prends le temps de respirer», ajoute-t-il.
Le seul moment où on le verra sur scène sera pour la supplémentaire de Douze hommes rapaillés chantent Gaston Miron, au Grand Théâtre, le 29 avril.
«On revient avec la même distribution, sauf Daniel Lavoie qui, je pense, sera en Europe. Ce n’est pas comme un spectacle solo. C’est une rencontre et un hommage. La poésie de Miron est tellement forte», dit Séguin.
Il précise du même souffle que le deuxième disque est en bonne voie de se faire, puisque Gilles Bélanger a fait la musique des 12 poèmes qui y paraîtront, en collaboration avec Louis-Jean Cormier, du populaire groupe Karkwa.
Autrement, Séguin se mettra à la tâche bientôt pour la 5e Nuit de la poésie qui se tiendra le 21 août, dans son village de Saint-Venant.
Extrait de l'article "SÉGUIN ET LE GRAND CHOEUR, Porté par la vague" de Denise Martel, Le journal de Québec, le 27-03-2010
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