Karkwa: Les chemins de verre
Un sublime grand cru: **** 1/2
Présentement au Québec, il n’y a pas de groupe plus impressionnant, fascinant et intéressant que Karkwa. Album après album, le quintette trouve le moyen de se surpasser, autant au niveau des textes que des mélodies et arrangements.
Vraiment, s’il reste encore des gens qui ne connaissent pas cette formation, courez au magasin le plus près de chez vous et procurez-vous Les tremblements s’immobilisent, Le volume du vent ou Les chemins de verre (sur le marché mardi le 30 mars), ou mieux encore, les trois! Car oui, ces trois disques de Karkwa valent tous très amplement la peine d’être écoutés.
Personnellement, Les tremblements s’immobilisent, paru en 2005, était mon indétrônable album favori de la formation. Jusqu’à la semaine dernière. J’ai alors réécouté ce disque, suivi du Volume du vent, pour me rendre compte que ce dernier disque était supérieur, plus achevé, et l’on remarquait l’évolution des musiciens. Eh bien, le constat est le même avec Les chemins de verre. Ce plus récent opus de Karkwa est sublime, renversant, émouvant et nous montre un groupe en pleine possession de ses moyens.
Aucune préparation
Enregistré en banlieue de Paris, l’album comprend de nombreuses harmonies et s’avère le disque où l’on sent les musiciens du groupe le plus en cohésion ensemble. Étonnamment, les cinq comparses ont presque tous enregistré leurs partitions séparés les uns des autres! Et pour la première fois, Karkwa ne s’était aucunement préparé avant d’entrer en studio. Les musiciens ont travaillé leurs chansons sur place, sans filet. Voilà qui impressionne encore plus.
S’il restait des sceptiques pour douter de la présence de Karkwa parmi les plus grands groupes québécois, Les chemins de verre devrait leur fermer le clapet une fois pour toutes. Ce grand cru est un incontournable.
Article de Raphaël Gendron-Martin / 7Jours 2010-03-26
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