L'ambiance était fébrile, l'impatience dans la salle, palpable. Puis les lumières se sont éteintes, les voix se sont tues. La musique a emboîté le pas à l'attente. Les premières notes du nouvel opus se sont fait entendre. Et ce fut encore le coup de foudre. Pour une quatrième fois. Je ne sais pas comment ils font mais les gars de Karkwa renouvellent leur musique à chaque fois, explorant les différentes facettes de leur âme et communiant aux pèlerins gagnés d'avance une parcelle d'éternité musicale.
Ce soir ne faisait pas exception. Six, sept, huit chansons, je ne m'en souviens plus trop. J'étais trop occupé à vibrer, complètement absorbé par chaque note qui bondissait en moi en ondes bleues, vertes et rouges. Ouais, un arc-en-ciel d'émotions. C'est que je suis à chaque fois transporté quand je les écoute ou que je les vois sur scène: simples, ouverts et surtout heureux d'être là.
Sautez sur l'abum demain matin. Je vous garantis que ça sera le meilleur achat que vous ferez cette année (bon, ok, peut-être ce printemps). Une des chansons, Marie tu pleures pour rien, fait partie de cette nouvelle galette. Je me suis rappelé l'avoir entendu lors de la session que le groupe avait offert aux gens de la Blogothèque l'été dernier. Je vous la mets en lien, tout comme la session complète de cette incroyable soirée de poche.
Prenez et mangez-en tous! Ceci est la béatitude livrée pour vous!
Par Patrick Dion le 29 mars 2010
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