VOIR.CA : On dit de Piaf ou de grandes voix qu'elles pourraient chanter le bottin téléphonique que ce serait encore émouvant.
Moi, mon bottin, c'est Louis-Jean Cormier, chanteur de Karkwa.
Son groupe est ce qui se fait de meilleur en rock québécois, celui que j'aime en tout cas, lettré et élégant. Pas étonnant que Les Inrocks l'encensent régulièrement, dont son récent passage en spectacle là-bas.
À mille kilomètres des petits rigolos aux noms ridicules ou qui s'expriment comme des garagistes (pardon aux garagistes, ça m'a échappé). Karkwa, c'est le présent, il ne fait pas semblant d'être nostalgique des années 60...
À mille kilomètres des petits rigolos aux noms ridicules ou qui s'expriment comme des garagistes (pardon aux garagistes, ça m'a échappé). Karkwa, c'est le présent, il ne fait pas semblant d'être nostalgique des années 60...
Ce qui n'empêche pas Karkwa de saluer les grands artistes qui sont passés avant lui. Un duo avec Brigitte Fontaine. Cormier sert Miron à la perfection, en plus d'interpréter Vigneault avec Marie-Claire Séguin et d'avoir accompagné longtemps Chloé Sainte-Marie sur scène. On le retrouve également sur le dernier album de Catherine Durand. Au lieu de nous dégoûter de son omniprésence, on en redemande.
Dès que j'entends Cormier chanter, je frémis. Ils sont peu nombreux à avoir un style si défini et qui mène à de si vastes émotions.
Le seul truc que je me demande, c'est pourquoi Karkwa figure encore dans la catégorie Alternatif de l'Adisq... Il me semble que pop-rock ou rock tout court conviendrait mieux.
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