Louis-Jean Cormier et Stéphane Bergeron (qui a répondu à nos questions), du groupe Karkwa. Photo d'archives Alain Décarie
GAMIQ ou ADISQ: la guerre des clans - Ça change pas le monde
Rue Frontenac a demandé à quelques-uns des artistes visés par les nouveaux critères d'admissibilité du GAMIQ, ou qui le seront dans un avenir rapproché, quels peuvent être les impacts d'une telle mesure et si le fait d'être présent à l'ADISQ rend moins alternatif. Pour les principaux intéressés, leur carrière ne se portera pas moins bien sans le GAMIQ, tandis qu'elle ne se portera pas nécessairement mieux avec un Félix en poche!
Question 1: Est-ce que la décision du GAMIQ d'écarter les artistes bénéficiant d'une visibilité dans les médias commerciaux, grands réseaux, ainsi qu'au gala de l'ADISQ pourrait avoir un effet néfaste pour ceux-ci?
Question 2: L'obtention d'un Félix au gala de l'ADISQ est-elle garante d'une carrière commerciale pour les artistes et ces derniers sont-ils soudainement moins alternatifs dans l'âme et la forme?
Q. 1: Je trouve que ce n'est pas la bonne façon pour arriver à leur but, qui est de promouvoir les artistes qui manquent de visibilité dans les médias commerciaux. Ça laisse place à une zone grise trop grande. Si tu fais un gala avec comme vocation de promouvoir une musique X, tes critères doivent être uniquement artistiques. On va s'en remettre, mais on était aussi fiers de gagner un GAMIQ qu'un Félix.
Q. 2: Non, c'est sûr que ce n'est pas garant d'une carrière commerciale. Ça aide, mais ça ne change pas le monde. Et est-ce que l'artiste devient moins alternatif? Quand on fait un disque, il est soumis à l'ADISQ et nous n'avons plus le contrôle sur ce qui se passe. Le disque ne change pas même si on gagne un Félix. (...)
Extrait de l'article écrit par Philippe Renault et Philippe Rezzonico, le Jeudi, 28 octobre 2010
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