Que ça fait du bien aux oreilles que d’assister à un show de Karkwa! Le quintette étrenne sur scène ces jours-ci Les Chemins de verre, sa quatrième galette. Nous avons eu le bonheur d’assister à un de leur show de rodage présenté en avant-première de leur rentrée montréalaise. Cela se passait le 25 septembre dans la très belle chapelle de Waterloo transformée en centre d’art et salle de spectacle.
La salle était comble et quelques gros bonnets de l’industrie s’étaient même déplacés notamment Alain Simard, président du groupe l’Équipe Spectra.
Un fan visiblement heureux du retour sur scène de Karkwa n’a pas manqué de les féliciter à haute voix pour le prix Polaris que le groupe venait de remporter. Prix couronnant le meilleur album de l’année au Canada.
Qu’en fut-il de ce spectacle? Que du bonheur. Karkwa sur scène, c’est une expérience musicale hors du commun qui suscite l’admiration. Ce groupe est probablement un des rares de sa génération qui réussit à créer un univers musical poétique qui s’inscrit dans une modernité exportable à l’international.
Les baby-boomers évoquent un sentiment comparable envers ce groupe à celui vécu lors de prestations publiques d’Harmonium de la période de l’Heptade.
Sur scène, le quintette est en plein contrôle. Ça sonne et pas rien qu’à peu près! Les claviers aériens et précis de François Lafontaine tissent de façon admirable la toile dans laquelle ira se complaire la voix de Louis-Jean Cormier, le tout bien appuyé par une section rythmique imparable.
La set list de ce quatrième opus puise en bonne partie dans Les Chemin de verre: Le Pyromane, Acouphène, Les Chemins de verre, Marie tu pleures, Le vrai bonheur. Les fans ont pu également se mettre sous la dent les incontournables des premiers disques du groupe comme l’excellent Volume du vent dont les intros et les rythmiques ont évoluée au fil du temps, notamment la désormais mythique Échappée au sort. Comme quoi ces musiciens demeurent toujours en mode création.
Côté visuel, Karkwa reste fidèle à son modus operandi, usant du support d’éclairage de façon simple, laissant toute la place à la musique.
Par André Corbeij, Le Journal de Chambly - le 12 octobre 2010
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