La légèreté pesante de Karkwa
Ils sont apparus sur scène complètement détendus, presque nonchalants, l’humeur taquine. Et ils ont oscillé toute la soirée entre cette légèreté et un son pesant, entre le dépouillement et la symphonie rock, entre les airs tout en douceur et les puissantes envolées. Les hommes de Karkwa, venus présenter leur quatrième album, Les chemins de verre, paru le 30 mars dernier, semblaient en très grande forme sur la scène du Métropolis en ce 30 septembre.
Ils sont apparus sur scène complètement détendus, presque nonchalants, l’humeur taquine. Et ils ont oscillé toute la soirée entre cette légèreté et un son pesant, entre le dépouillement et la symphonie rock, entre les airs tout en douceur et les puissantes envolées. Les hommes de Karkwa, venus présenter leur quatrième album, Les chemins de verre, paru le 30 mars dernier, semblaient en très grande forme sur la scène du Métropolis en ce 30 septembre.
Encore auréolée du succès entourant sa récente conquête du prix Polaris, remis chaque année au meilleur album canadien, tous genres musicaux confondus, la troupe de Louis-Jean Cormier a fait la preuve qu’elle méritait amplement cette prestigieuse récompense décernée pour la première fois à un groupe francophone. Les cinq musiciens ont présenté les principaux titres de leur dernier opus, notamment Moi-léger, Marie tu pleures, 28 jours et, bien sûr, la chanson titre, Les chemins de verre.
Le groupe s’est également permis de revisiter des pièces des albums précédents, au grand bonheur des spectateurs. Les titres du troisième album, Le volume du vent, ont eu la part belle, avec la présentation, entre autres, des pièces Le compteur, Échapper au sort, Mieux respirer et Oublie pas. On a aussi eu droit à un clin d’oeil au deuxième album, Les tremblements s’immobilisent, avec la chanson Les vapeurs.
Les hommes de Karkwa ont offert une généreuse prestation, accordant deux rappels à un public qui en redemandait. La soirée s’est conclue avec la participation de Leif Vollebekk et de ses musiciens, qui assuraient la première partie du spectacle. Les deux formations se sont déchaînées sur scène le temps d’un blues bien senti, avant de terminer la soirée sur des notes résolument plus karkwaiennes. Un pur bonheur musical.
Par Juliana Léveillé-Trudel, pour Focusmag le 2 octobre, 2010
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