Le 28 septembre, Karkwa s’est produit à l’Astral, précédé par le groupe d’Alex Nevsky. C’était dans le cadre d’une promotion qui n’avait réuni que des invités, dont les bloggistes du Voir. Ce n’est pas le cadre idéal pour apprécier ces musiciens. Ceux qui étaient devant moi ont parlé et consulté leur IPod sans arrêt. Le spectacle était précédé d’un quizz trop long d’une heure et demie opposant les chroniqueurs musicaux dans le contexte d’un don de 10,000 $ au Dr Julien. À ce propos, il faut signaler la piètre performance de nos soi-disant spécialistes. Ils ont été incapables d’identifier le compositeur d’À qui le droit. Pas fort !
Tout de même, Karkwa a livré une solide performance. C’est un groupe aguerri dont les qualités surpassent la brute énergie de leur jeunesse. Leur musique n’est pas un cri primal et primaire pour exprimer les misères de Sisyphe. Les pièces se déroulent tout en nuances. On sent que le vécu passe par la gamme de tous les sentiments. Bref, le groupe a atteint une maturité qui emploie toutes les flèches du carquois de la vie....
Extrait de l'article de Paul Proulx le 3 octobre 2010, Voir.ca
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire