Karkwa rentre à Montréal (vu par CISM 89,3 FM )
Le jeudi 30 septembre avait lieu la rentrée montréalaise de nos enfants chéris, Karkwa. À guichets fermés depuis plusieurs jours déjà, les gars étaient attendus depuis un bon bout déjà par leurs fans.
Le jeudi 30 septembre avait lieu la rentrée montréalaise de nos enfants chéris, Karkwa. À guichets fermés depuis plusieurs jours déjà, les gars étaient attendus depuis un bon bout déjà par leurs fans.
À mon arrivée, l’adorable Leif Vollebekk était sur scène, entouré de ses musiciens. Accompagné de sa guitare, il nous interprétait des pièces de son premier album, Inland, paru il y a environ un an.
Gêné, Leif ? Oui, mais surtout charismatique! Souvent comparé à un Patrick Watson ayant troqué son piano pour une guitare acoustique, Leif a su nous transporter tout doucement dans son monde.
Vers 20h40, les lumières se rallumaient, le public se dispersait un peu afin d’aller se chercher un verre ou se dégourdir un peu les jambes avant le show tant attendu.
Ce petit temps de pause m’a permis de « spotter » quelques visages de la scène artistique montréalaise.
Accoudé au bar, Olivier Robillard-Laveaux; un peu plus loin Damien Robitaille; dans un coin reculé de la salle Nicolas Titley et pas trop loin de là Marie-Pierre Arthur.
Rentrée montréalaise = petit gratin d’artisss, ça vient avec!
J’ai continué un peu mon observation pour enfin voir passer devant moi un Sébastien Diaz dépourvu de lunettes, ah ben… l’homme que l’on croit toujours absent de tous les évènements, ben ce soir, il est là!
À 21h, Karkwa montait enfin sur scène.
Après une longue introduction typiquement karkwaesque, le groupe démarrait la soirée avec « Pyromane » suivi de « L’acouphène », toutes deux tirées de l’album Les chemins de verre, l’album même qui a permis au groupe de mettre la main sur le prix Polaris.
Ont suivi « Moi-léger », « Le compteur », « La façade » et la très belle pièce « Mieux respirer » que Louis-Jean Cormier a interprétée accompagné seulement de son acolyte François Lafontaine au piano.
À mi-parcours, les gars ont entamé « Le bon sens », une des pièces les plus fortes du dernier album. Il n’y avait plus de doute, la soirée allait être mémorable!
Fait cocasse de la soirée, lors de son interprétation « d’Échapper au sort », Louis-Jean Cormier a oublié ses paroles! Mais avec tout le charisme qu’on lui connaît, il a su se rattraper et tourner sa gaffe en blague!
Il a déclaré à la foule : « Est-ce que je vais devoir me mettre à penser? »
Sur scène, Louis-Jean Cormier, Julien Sagot, François Lafontaine, Martin Lamontagne et Stéphane Bergeron étaient en parfaite union. L’énergie qui se dégageait de chacun des membres du groupe était palpable. Les éclairages qui supportaient aussi chacune des chansons étaient magnifiquement bien montés par Mathieu Roy. Les différents jeux de lumières, que ce soit l’éclairage simple et intimiste ou celui avec les lasers verts, apportaient quelque chose de plus.
Malheureusement, j’ai dû quitter un peu avant la fin, mais il va sans dire que l’assistance de quelques 2200 personnes qui remplissait le Métropolis était déjà conquise.
Encore une fois, Karkwa a assuré et on peut être définitivement fier de nos p’tits gars.
Par Laurence Lebel (Les Charlottes) le 4 octobre 2010, CISM blogue
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