Il faut dire les vraies choses, on ne mets pas du français juste par principe d'en mettre. Ça prend des artistes pertinents. Karkwa aurait dû avoir la scène Bell des plaines à la place de Lara Fabian, ils la méritaient grandement.
Ce qui m'amène à ma dernière soirée de festival. Contrairement à mon envie d'aller voir Rammstein, j'ai opté plutôt pour la qualité. J'aime Rammstein, mais ils n'ont rien fait de pertinent depuis 5 ans. Et je me doutais bien que ça n'allait pas être un show greatest hits. Alors, malgré la curiosité de voir les effets plutôt que la musique, j'ai opté pour Karkwa.
Et quel bon choix j'ai fait! J'ai les albums, mais, sans critiquer les gars, «live», c'est vraiment une autre game. Ça va vraiment nous chercher aux tripes. Il y a une présence, une force que je trouve n'est pas assez évidente sur album. J'aime l'ambiance laissé par les albums, mais en version Live, c'est plus une expérience qu'une ambiance. On ressent plus les percussions, la basse, les paroles nous hantent encore plus.
Les gars sont extrêmement talentueux et méritent vraiment plus d'attention que ça. Ils ont été confinés à une petite scène au Pigeonnier qui donnait un peu l'allure d'un spectacle intime. Quoique, c'est peut-être mieux comme ça. J'ai l'impression d'avoir fait partie d'un petit groupe de personnes choyées ce soir-là. Sérieusement, si vous ne connaissez pas, ça vaut vraiment la peine. Pour ceux qui aiment les groupes légèrement planants, comme Radiohead ou Muse, Karkwa peut entrer dans cette catégorie, mais en restant bien à part quand même.
En première partie, il y avait Land of Talk, un petit groupe fort sympatique mené par une chanteuse, Elizabeth Powell, qui a une voix magnifique et envoûtante. j'ai beaucoup apprécié, même si je n'ai réussi à entendre que les trois dernières pièces de son set.
Et comme deuxième groupe qui ouvrait le spectacle, un groupe folk Elvis Perkins in Dearland. Groupe que j'aurais vraiment plus apprécié si le son avait été mieux calibré. Trop d'aïgus et beaucoup trop fort. Il y avait des cuivres et une grosse caisse, mais on ne les entendait pas. J'ai dû sortir une quinzaine de minutes, juste parce que c'était trop pénible à endurer. Ils auraient mérité une meilleure chance que ça.
Alors, un très bon festival cette année. J'ai encore manque trop de stock, mais bon, l'infime partie que j'ai vue valait amplement la peine.
En première partie, il y avait Land of Talk, un petit groupe fort sympatique mené par une chanteuse, Elizabeth Powell, qui a une voix magnifique et envoûtante. j'ai beaucoup apprécié, même si je n'ai réussi à entendre que les trois dernières pièces de son set.
Et comme deuxième groupe qui ouvrait le spectacle, un groupe folk Elvis Perkins in Dearland. Groupe que j'aurais vraiment plus apprécié si le son avait été mieux calibré. Trop d'aïgus et beaucoup trop fort. Il y avait des cuivres et une grosse caisse, mais on ne les entendait pas. J'ai dû sortir une quinzaine de minutes, juste parce que c'était trop pénible à endurer. Ils auraient mérité une meilleure chance que ça.
Alors, un très bon festival cette année. J'ai encore manque trop de stock, mais bon, l'infime partie que j'ai vue valait amplement la peine.
Extrait de l'article "Les aventures de Moi au FEQ PART 2 " d'Hugues Skene sur son blogue le mardi 20 juillet 2010
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