Des « cousins » comme ceux de Karkwa, on leur déroule le tapis rouge. Les meilleures cartes de visites des Québécois, on le sait, c’est le sourire, la décontraction, la modestie, une certaine distance par rapport à un métier (d’artistes), qu’ils font évidemment avec tout le sérieux nécessaire. Au Malsaucy, Katerine n’est pas le seul à donner la « Banane ».
15 h. Conf’de presse. « On prend notre métier de plus en plus au sérieux. il y a des curieux au bout du fil… » Les Montréalais qui assuraient la première partie d’Arcade Fire au Zénith récemment, ont depuis longtemps conquis leur contrée. « On joue parfois devant des affluences de 70.000 personnes », retrace leur manager Sandy Boutin, par ailleurs organisateur du Festival de Musique Emergente à Rouyn-Noranda, « et souvent en headliners (tête d’affiche). Le marché nord-américain les a déjà consacrés, eux qu’on compare (« trop souvent, les journalistes surtout ») à Radiohead (« un très bon band, c’est vrai »)..
15 h 30. Pose photo. Une branche dans la main. « Karkwa est un groupe branché », sourit le batteur. Appelez-les aussi les « Karkwade Fire », plaisantent-ils. Quatorze années de vie de groupe n’ont pas plombé leur motivation. « On garde toujours le sourire, le plaisir ».
18 h. Scène de La Plage. Karkwa décoche les titres de son album « Les chemins de verre » devant une assemblée clairsemée. Pas question de ne pas « faire le job ». « C’est notre première fois aux Eurocks, mais on est venu au FIMU en 1999… C’était un peu plus protocolaire ! » Il y a encore un océan à combler entre le succès au Québec et l’impact en France. « C’est peut-être un peu tôt pour jouer », concède Sandy Boutin. Pas grave. Karkwa reviendra. Sur la Grande scène., comme Arcade Fire.
Article de X. F., l'Est Republicain, le 04/07/2011
Article de X. F., l'Est Republicain, le 04/07/2011
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