Quasi voyage au bout de l’enfer, exsangues aux portes du paradis, Karkwa nous emmène sur « les chemins de verre », disque d’indie rock si l’on doit définir le genre. Un album charnel et métallique, sur la folie et le déséquilibre. Un album de souffrance et de mort, animal et naturel. Un album d’ombres et de lumière, rythmé par un métronome impitoyable. Un univers quasi spectral, versant nocturne d’un groupe pourtant lumineux en interview...
[Gabnews : à lire ici une des meilleures entrevues que j'ai pu lire à propos du groupe et qui a donné lieu à un vrai travail d'écoute de l'album, j'y retrouve ce qui faisait la richesse des meilleures critiques des albums vinyles dans les revues rock des années 70 et 80 ;-) ]
Extrait : "Ce qu’il y a eu de plus fou dans cette rencontre, c’est qu’aucun d’entre eux ne transpire le malaise ambigu qui parcourt l’album. Comme si la musique était leur part d’ombre, la vie les maintenant dans la lumière. Des êtres double-faces. Pas de malentendu, rien n’est joué. Contrairement à quelques groupes qui finissent par épouser la scène à la vie, il est évident, pour moi, que Karkwa est profondément honnête et conjugue juste musicalement toutes les contradictions que nous pouvons ressentir. Sauf, que chez eux, le décalage est énorme."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire