Karkwa, les magnifiques québécois, étaient de passage à Paris au Nouveau Casino le 24 juillet 2009, dans le cadre du Festival COLORS. Petit set d’une heure seulement, ouverture de la soirée oblige – Pourquoi sont-ils programmés en première partie ? -, mais quelle intensité !
Le groupe concluait sa tournée européenne sur cette date. Et on a bien senti que les chevaux étaient lâchés, particulièrement concernant le percussionniste Julien, cheveux longs dégoulinant de sueur, véritable homme des cavernes fracassant ses fûts. Il s’est depuis coupé les cheveux – oui c’est intéressant – à ce que l’on a pu voir lors d’un concert énorme aux Francofolies de Montréal le 6 Août dernier.
Un concert à la maison, devant plus de 2.000 personnes, dans un Metropolis archi-comble. Bref, set court mais intense, pendant lequel les morceaux s’enchaînent trop vite pour nous – rrrrrrrrah, pourquoi une heure seulement, pourquoi ???? -, où Louis-Jean pose une voix toujours douce et pleine d’intensité, nous livre un jeu de guitare aussi sobre que maîtrisé, senti, capable de solos merveilleux tout autant que de progressions d’accords magnifiquement hétérodoxes.
François aux claviers toujours lyrique, se livrant à des envolées délirantes sans jamais tomber dans le kitsch. Le tout servi sur une section rythmique solide, donnant une lourdeur, un poids très particulier au groupe. Plaisir supplémentaire pour nous : suivre le groupe ensuite pour la fin de la soirée et découvrir un band adorable, d’une modestie et d’une gentillesse tellement rare que leur musique en devient plus qu’excellente : indispensable.
Et on se laisse penser que ces francophones ont raison de chanter en français et que – oui – Karkwa est sans aucun doute le meilleur groupe de rock francophone des années 2000. Et on se dit – finalement et aujourd’hui de plus en plus – que pour rien au monde on ne raterait un de leurs trop rares passages en France. Nous serons donc tous au (tout nouveau) Scopitone ce 27 octobre 2009.
En attendant, petite interview mouvementée lors des balances au Nouveau Casino.
Le groupe concluait sa tournée européenne sur cette date. Et on a bien senti que les chevaux étaient lâchés, particulièrement concernant le percussionniste Julien, cheveux longs dégoulinant de sueur, véritable homme des cavernes fracassant ses fûts. Il s’est depuis coupé les cheveux – oui c’est intéressant – à ce que l’on a pu voir lors d’un concert énorme aux Francofolies de Montréal le 6 Août dernier.
Un concert à la maison, devant plus de 2.000 personnes, dans un Metropolis archi-comble. Bref, set court mais intense, pendant lequel les morceaux s’enchaînent trop vite pour nous – rrrrrrrrah, pourquoi une heure seulement, pourquoi ???? -, où Louis-Jean pose une voix toujours douce et pleine d’intensité, nous livre un jeu de guitare aussi sobre que maîtrisé, senti, capable de solos merveilleux tout autant que de progressions d’accords magnifiquement hétérodoxes.
François aux claviers toujours lyrique, se livrant à des envolées délirantes sans jamais tomber dans le kitsch. Le tout servi sur une section rythmique solide, donnant une lourdeur, un poids très particulier au groupe. Plaisir supplémentaire pour nous : suivre le groupe ensuite pour la fin de la soirée et découvrir un band adorable, d’une modestie et d’une gentillesse tellement rare que leur musique en devient plus qu’excellente : indispensable.
Et on se laisse penser que ces francophones ont raison de chanter en français et que – oui – Karkwa est sans aucun doute le meilleur groupe de rock francophone des années 2000. Et on se dit – finalement et aujourd’hui de plus en plus – que pour rien au monde on ne raterait un de leurs trop rares passages en France. Nous serons donc tous au (tout nouveau) Scopitone ce 27 octobre 2009.
En attendant, petite interview mouvementée lors des balances au Nouveau Casino.
Karkwa - interview from Ziknation on Vimeo.
Extrait de l'article de "Gorgonzola Fitzgerald" dans Ziknation; le 24 octobre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire