Extrait de l'article "Au Québec, l'album n'est pas mort" d'Alain De Repentigny, La Presse, Publié le 31 octobre 2009
Karkwa la grande réunion d'octobre 2017
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samedi 31 octobre 2009
Pour l'amour d'un album
Extrait de l'article "Au Québec, l'album n'est pas mort" d'Alain De Repentigny, La Presse, Publié le 31 octobre 2009
la force de frappe de Karkwa
Parmi "les 30 albums qui ne pouvaient être que des albums" :
Karkwa, Le volume du vent, 2008
Le rock indé d'Amérique francophone n'a jamais atteint un tel sommet au cours des derniers 10 ans. Les choeurs, les arrangements, les rythmes, les mots soignés, le mix, la force de frappe.
Extrait de l'article d'Alain de Repentigny, La Presse, Publié le 30 octobre 2009
Leçon de rock
Au Québec, 2008 a sans contredit été l’année Karkwa. Le groupe art rock planant de Montréal né il y a 10 ans se réinvente avec Le volume du vent, un troisième album atmosphérique qui les mène en France ce printemps.
“Quand on a formé Karkwa en 1998, on était loin de se douter que le groupe existerait encore aujourd’hui”, raconte Stéphane Bergeron, batteur et membre fondateur de Karkwa. Comme plusieurs groupes et artistes québécois reconnus, le quintette a vu le jour à l’occasion de « Cégeps en spectacle », un concours qui oppose chaque année les jeunes performeurs des différents Cégeps (ndlr : équivalent des premières années de Fac) du Québec. La victoire à cette compétition a d’ailleurs permis aux étudiants en musique de traverser l’océan une première fois pour jouer à Belfort.
Et pourtant, quand on fait la rétrospective de l’an dernier, on constate non seulement que Karkwa “rocke” toujours, mais – et surtout – qu’il a totalement volé la vedette dans tous les galas musicaux, sur les ondes et dans les salles de spectacle de la province. Le groupe qui s’est démarqué sur la scène rock underground avec « Le pensionnant des établis » (2003) et « Les tremblements s’immobilisent » (2005) a effectué avec « Le volume du vent » (2008) une percée remarquable jusqu’aux radios commerciales, et ce, sans conformer son style musical à des standards plus “accessibles”. Karkwa a d’abord raflé les deux plus prestigieux trophées du « Gala de l’alternative musicale indépendante du Québec » (GAMIQ), artiste et auteur-compositeur de l’année, puis remporté les quatre Félix pour lesquels il était en nomination au « Gala de l’ADISQ » (groupe, auteur/compositeur, album alternatif et vidéoclip de l’année).
Est-ce vraiment possible de triompher avec un même album aux GAMIQ, cérémonie underground et sorte de contre-ADISQ, et à la cérémonie mainstream, rendez-vous des Céline Dion et autres artistes consacrés ? Serait-ce un (bon) signe que le grand public s’ouvre aux musiques émergentes ? “On a totalement l’impression d’être entre les deux scènes en ce moment. On est contents d’être où l’on est et on aime résonner des 2 côtés. Je ne pense pas qu’on pouvait rêver mieux, même si ça crée un sentiment très étrange.” Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste de la formation, semble encore étonné du vent Karkwa qui souffle au Québec. “Par contre, je trouve que le milieu underground montréalais est parfois très fermé. Il est certain que tous les artistes rêvent que leur projet fonctionne vraiment. Je ne crois pas que personne puisse dire qu’il s’en fiche!” Stéphane, le batteur, s’anime un peu lui aussi : “On se fait souvent demander à présent si Karkwa est alternatif, underground ou pop… Êtes-vous encore un groupe émergent ? Moi je me demande si on parle de ma musique, du nombre de disques vendus, de ma démarche artistique ou de mes Félix ? Si notre rock était devenu de la pop-bonbon commerciale, je comprendrais et je serais forcé d’admettre que nous avons pris une tangente commerciale. Mais là ? Il s’agit bel et bien du même album !”
Kar-quoi?
Karkwa est avant tout un projet musical collectif, celui de Louis-Jean Cormier (paroles, voix, guitare), Stéphane Bergeron (batterie), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions, voix). Plutôt qu’un chanteur vedette accompagné de ses musiciens, c’est aussi l’un des rares “vrais” groupes de musique où les compétences de chaque membre sont mises en avant. Sur scène, la synergie de Karkwa est d’autant plus remarquable qu’ils offrent des spectacles puissants où l’ambiance va du rock enlevé aux chansons plus douces et ambiantes. Le groupe s’impose comme un laboratoire créatif où l’on crée et interprète collectivement de la “chanson rock atmosphérique”, pour reprendre l’expression de François. ”Quand on compose dans le local, chacun apporte quelque chose d’important. C’est ce qui donne le son qui nous est propre. Karkwa, c’est cinq gars avec cinq backgrounds différents, qui travaillent ensemble et parviennent tout de même à un résultat homogène.” Mais avant d’atteindre cette unité de son et au le style bien particulier que l’on retrouve sur leur troisième album « Le Volume du vent », ils ont dû bosser fort.
Aux dires de Stéphane, il était difficile au départ d’intégrer à la musique de Karkwa les influences très diverses de chacun : “J’arrivais dans le groupe avec des influences plus punk, mais quand on s’est connus, j’étais dans une période latino-américaine. J’habitais avec un percussionniste qui faisait de la musique cubaine et je pense que ça s’entend sur le premier album !” François, de son côté, a été disquaire pendant plus de 10 ans et révèle s’être nourri d’absolument tout, de la musique expérimentale au jazz, en passant par le classique et le rock. Plus “smooth”, Louis-Jean cite surtout l’influence du folk américain : “Au début, il y avait vraiment de tout dans l’album et parfois dans une même chanson ! Je pense qu’avec le temps, on a réussi à développer notre son. Il faut dire que l’on se prête beaucoup de musiques… Je pense qu’il y a juste Julien d’un peu à part ; il arrive avec des choses étonnantes qu’on ne connaît pas, de la musique de l’île Maurice, par exemple. Il achète toujours des albums que l’on n’achèterait jamais, comme du gospel !”
Mais Radiohead demeure le groupe auquel Karkwa a le plus souvent été comparé ces dernières années. Il semblerait que ce soient surtout les médias qui en ont remis, peut-être parce qu’ils avaient de la difficulté à cerner le style qui caractérise le groupe. Loin d’en être vexé, Stéphane nuance toutefois ce qui unit la bande de Thom Yorke et Karkwa : “On ne peut pas nier ce qui relie les deux. C’est sans doute le côté atmosphérique qui nous rejoint le plus. À la sortie du deuxième disque, on entendait souvent ce commentaire et on était un peu surpris parce que, tout en admirant beaucoup Radiohead, on n’en avait vraiment pas beaucoup écouté durant cette période-là. Beaucoup de musique électronique, du folk, Sufjan Stevens… plusieurs musiques différentes. Et quand on dit Radiohead, il faut préciser lequel !”
“Rocker” en français
Et la chanson francophone dans tout ça ? “J’aime beaucoup l’écriture de Fred Fortin, Mara Tremblay, Philippe B. et Urbain Desbois”, dit Louis-Jean, qui signe la majorité des textes du groupe. Stéphane cite aussi Fred Fortin, mais ajoute Galaxie 500, Malajube et les Breastfeeders, des groupes de la scène émergente franco du Québec qui ont effectué une belle percée ces dernières années. Selon Louis-Jean, sa génération “est très florissante en ce qui a trait à la culture, à la création. On a tous le même âge, mais on fait des choses très différentes. Je ne veux pas dire que nous sommes meilleurs que les autres générations ! Simplement que c’est une excellente chose qu’il y ait autant de projets intéressants. Le succès de la scène locale est évidemment moussé par des ambassadeurs comme Arcade Fire ou The Dears, pour ce qui est du buzz de l’indie rock montréalais.”
Côté musique française, on parle surtout de Noir Désir, qui comme Karkwa allie un son rock à des textes en français. “C’est un band rock avec une plume hallucinante” estime François, “je ne connais pas tellement de groupes français de ce genre !” » Tout comme le claviériste, Louis-Jean s’étonne du nombre de groupes rock qui adoptent l’anglais plutôt que leur langue maternelle : “Cela me surprend toujours de participer à des shows de rock en France et d’être parmi les seuls à faire du rock en français.” François ajoute : “On dirait que dès qu’un groupe veut rocker, il choisit l’anglais… Je ne vois aucun problème avec le rock en français. Chanter dans ta langue, celle où tu es à l’aise, ça peut être intéressant ! Ça enrichit ta musique.” A l’issue de son second album « Les tremblements s’immobilisent », Karkwa a tourné en France avec Mickey 3D. Sur ce disque paru au Québec en 2005, les gars ont pu compter sur la collaboration de nulle autre que Brigitte Fontaine sur la pièce “Red light” : “On connaissait la voisine de Brigitte Fontaine à Paris. Alors, on l’a appelée et on lui a demandé de lui faire parvenir une lettre que j’avais naïvement écrite chez moi. Dedans, je lui demandais tout simplement de prêter sa voix au projet. Et elle a accepté !” se souvient Louis-Jean. “C’est quand on est partis en avion pour la rencontrer que j’ai vraiment réalisé ce qui arrivait ! On est arrivés au rendez-vous dans un resto et la situation faisait très « Pulp Fiction ». Brigitte était au bout d’un corridor, avait une petite coupe de cheveux à la japonaise. C’était un beau moment, une bonne leçon de rock.” Une leçon de rock ? “Oui, elle a fait les pistes directement. Ensuite on a organisé ça, c’était un peu un fouillis, mais en même temps elle avait tellement d’attitude. C’est ça le rock!” Karkwa a d’ailleurs remis ça live aux Vieilles Charrues, où Brigitte Fontaine est venue interpréter la pièce avec eux.
Volume du vent, pouls de la ville
Après avoir reçu le prestigieux « Prix Félix-Leclerc de la Chanson » en 2006, le son et les textes du groupe se sont resserrés et affinés pour donner « Le Volume du vent », un troisième album plus abouti ; une collection à la fois planante et musclée de treize pièces que Louis-Jean considère comme “des tableaux illustrant le stress, la ville, le trafic, le temps qui passe vite”. Un groupe “urbain” ? “On est peut-être les plus régionaux des urbains”, plaisante Stéphane en faisant référence au fait que la plupart des membres proviennent de l’extérieur de Montréal. Lui-même est originaire de la ville de Québec et Louis-Jean, de Sept-Îles (850 kms au nord de la métropole). “Nous nous sommes formés à Montréal, alors que je venais d’arriver en ville. Ca a été au départ tout un choc culturel pour moi (l’ampleur de la ville, le béton…)” relate Louis-Jean. “Peut-être que le fait de venir de l’extérieur nous donne un regard différent sur la ville”, propose Stéphane. “Mais je ne sais pas ce que signifie au Québec faire de la musique urbaine ! …Étrange ? …Métissée ? Alors oui, Karkwa fait partie de cela.”
Karkwa se distingue par la qualité de ses arrangements, un son rock orchestral et des voix juxtaposées traitées comme des instruments, que l’on retrouve aussi, mais différemment, chez Malajube. Chantées ou murmurées, les paroles de Louis-Jean s’intègrent harmonieusement aux guitares et claviers dominants, parfois accompagnés de chœurs. Le groupe propose aussi des harmoniques et des envolées lyriques en crescendo qui lui donnent son ton aérien. Leur récent album contient la pièce “Oublie pas”, qui a valu à ses compositeurs Louis-Jean et François le Prix de la chanson ÉCHO, remis chaque année par la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) pour rendre honneur à la chanson la plus créatrice et artistique de l’année. “Le compteur”, qui inaugure le disque, et “Échapper au sort” (dont le vidéoclip a été primé à l’ADISQ) sont aussi deux pièces très représentatives des qualités de l’album. “Celle dont je suis le plus fier est sans doute “La façade”, estime François. “Je la trouve très bien rendue : ce que cette chanson promettait, nous avons réussi à lui donner. C’est pour moi un moment fort du disque et elle fonctionne super bien live.»
En tournée depuis l’an dernier, Karkwa traverse l’océan à l’occasion du lancement de son album en France. “Nous sommes déjà allés jouer en Europe à quelques reprises, mais ce sera la première fois qu’on restera un moment. À 18 ans, j’ai pu découvrir la France et niveau première expérience, c’était vraiment super!”, se souvient Louis-Jean. “Mais il faut plus que cela pour maintenir quelque chose et faire de belles rencontres avec la scène locale.” Ça promet donc pour des découvertes… et peut-être de nouvelles collaborations? Le groupe a déjà plusieurs pièces inédites en poche et poursuit son travail d’innovation. À la fois québécois et international, Karkwa n’a pas fini de renouveler la chanson et le rock francophones.
www.karkwa.com
Marie-Hélène Mello, Longueur d'Ondes
Photos Michel Pinault
Plus que quelques heures
Plus que quelques heures avant la présentation du 31e gala de l’ADISQ, dimanche soir, au Théâtre St-Denis, où l’on remettra les 11 derniers Félix à être décernés cette année, au terme de votes de membres de l’organisme, de jurés spécialisés et du public.
C’est encore une fois Louis-José Houde qui animera cette célébration annuelle de notre musique, lui qui avait l’air en belle forme lundi dernier, au Métropolis, quand il a obtenu le Félix remis au meilleur spectacle humour durant L’Autre Gala.
C’est ce jour-là que l’on a décerné, lors de deux galas distincts, la somme de 49 Félix, dont 24 dans les catégories artistiques. Cette kyrielle de prix n’a permis à aucun groupe ou artiste de dominer les remises sans équivoque.
Patrick Watson a remporté le Félix de l’album anglophone (Wooden Arms) et partagé avec d’autres collègues celui de l’arrangeur de l’année pour le même disque. Le Pascale Picard Band a obtenu deux prix (Artiste québécois – interprétation autres langues et Artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec), alors que Fred Pellerin a remporté deux Félix industriels (scripteur et metteur en scène pour le spectacle L’Arracheuse de temps).
Finalement, le seul autre « doublé », si l’on peut dire, est celui de Louis-Jean Cormier. Ce dernier a obtenu le Félix de réalisateur de l’année (pour 12 hommes rapaillés chantent Gaston Miron), tandis que l’équipe de réalisation de Karkwa s’est imposée pour le meilleur clip (La Façade).
Bref, pas de domination éhontée, Malajube, Jean Leloup, Renée Martel, Mario Pelchat, Ginette Reno, Les Charbonniers de l’Enfer, Florence K., Sir Pathétik, Sylvain Cossette et Numéro# revenant à la maison avec un Félix.
Extrait de l'article Écrit par Philippe Rezzonico, RueFrontenac, le Vendredi, 30 octobre 2009
vendredi 30 octobre 2009
Karkwa Olympique à Vancouver le 14 fevrier 2010
Phénomène de rock indépendant de Montréal, Karkwa joue une musique à la fois agressive et introspective, qu’on compare favorablement à Radiohead. Le groupe de musique a fait une apparition subite dans le monde de la musique en 2001 en passant à la phase finale de la compétition des Francouvertes. Karkwa a aussi remporté quatre prix Félix au Québec pour son troisième album, Le volume du vent, qui a été mis en vente en 2008 et a suscité des critiques élogieuses partout au Canada et en Europe.
Discipline: Musique
Artiste(s) principaux: Karkwa
Présenté avec: l’Olympiade culturelle de Vancouver 2010
Date ou heure: 2/14/2010 TBA
Endroit: Whistler Live! Whistler Village Square
Type de billet: Gratuit (aucune réservation requise)
Le FME sacré événement de l'année par l'ADISQ
L'honneur a même désarçonné ses organisateurs, qui ne s'y en attendaient pas du tout. «On n'avait rien préparé. Sandy (Boutin, président) est en France avec Karkwa. Mais nous étions quand même une dizaine de personnes du FME. Quand ils nous ont nommé, je leur ai tous dit: venez! Nous sommes tous montés sur la scène pour recevoir le prix», souligne Jenny Thibault, vice-présidente et cofondatrice de l'événement qui se déroule à chaque année à Rouyn-Noranda depuis sept ans.
Il faut dire que le FME a coiffé le Festival de jazz de Montréal, les Francofolies, les Francouvertes et le Festival de la chanson de Granby. «On était sûrs que ce serait Granby qui partirait avec le Félix, puisque c'était leur 40e édition. Mais on le prend volontiers. C'est une façon de dire qu'on joue maintenant dans la cour des grands. Ça ajoute beaucoup de crédibilité. On est un festival établi», croit Jenny Thibault. (...)
Extrait de L'article de Martin Guindon, L'Echo Abitibien, Actualités culturelles - Publié le 29 octobre 2009, photo Le groupe français Tagada Jones, lors de l'édition 2009 du FME.
mercredi 28 octobre 2009
David Marin et Délyrique au Belcourt
David Marin a été lauréat du concours «Ma Première Place des Arts» en 2004 et finaliste aux Francouvertes de 2006. Pour la réalisation de son premier disque, intitulé «À côté d’la track», l’auteur-compositeur-interprète s’est adjoint les talents de réalisateur de Louis-Jean Cormier (Karkwa), figure montante de la musique québécoise. Sa plume est engagée et imagée; en fait, il perçoit ses chansons comme des chroniques à saveur sociale.
Extrait de l'article du Courrier du sud mis en ligne le 28 octobre 2009, Photo, Chanel Sabourin
L’un des univers les plus passionnants du rock canadien
Après avoir fait trembler les scènes estivales (Dour et les Francofolies de Spa, notamment), Karkwa va faire (re)vrombir celle du Botanique, armé de son 3e opus, "Le volume du vent", inspiré, paraît-il, par la tourmente de l’hiver québécois.
Quoi, la réputation de ce groupe n’a pas encore soufflé jusqu’à vos oreilles ? Alors, résumons : du rock chanté en français, des paysages sonores grandioses, posés sur de solides mélodies, ici et là, lézardées d’éclairs de délire et d’improvisation, un ton plutôt engagé. Et au total, l’un des univers les plus passionnants du rock canadien.
Bruxelles, Botanique (Witloof Bar), le 29 octobre à 20h. 10/13 €. www.botanique.be
Article de La libre Belgique, mis en ligne le 28/10/2009
mardi 27 octobre 2009
Louis-Jean Cormier réalisateur de disque de l'année
LE FME REMPORTE LE FÉLIX ÉVÉNEMENT DE L’ANNÉE À L’ADISQ
L’équipe du FME est montée sur scène du Club SODA pour recevoir cet honneur. L’organisation a reçu avec joie ce prix et a voulu souligner l’importance de l’équipe et des bénévoles du Festival, les artistes qui font plus de 600 kilomètres pour performer sur scène, mais également les nombreux partenaires qui chaque année continuent d’encourager cet incontournable, désormais du paysage culturel et musical du Québec.
Le Gala de l’Industrie de l'ADISQ récompense de nombreux artisans, producteurs et professionnels qui donnent vie à la chanson, à la musique et à l’humour d’ici, en remettant 25 trophées Félix industriels.
Ce soir, Karkwa au Scopitone
Karkwa - Echapper au sort (Paris) from edbyherself on Vimeo.
Karkwa - Le Compteur (Paris) from edbyherself on Vimeo.
KARKWA - La Façade (Paris) from edbyherself on Vimeo.
Une bonne idée à retenir
Extrait de l'article "L'Autre Gala: la vraie variété" de Marie-Christine Blais, La Presse, Publié le 26 octobre 2009
Vidéoclip de l'année
lundi 26 octobre 2009
CBC Radio 2 Drive goes to ADISQ
Radio 2 Drive host Rich Terfry introduces you to five nominees for the 31st ADISQ awards. Awards will be handed out to musicians in 60 categories celebrating some of the best artists recording in Quebec today. In English Canada we have the Junos – in French Canada, THIS is one to watch for the best in French language music in Canada.
The Gala will be presented on Radio-Canada, this Sunday, November 1st. But in the week leading up to the festivities, Rich has a guide to this year's nominees.
The interviews are broadcast on Drive starting on October 25, from 3:30-7 pm on Radio 2
October 26 | Category: New Artist of the Year (Révélation de l’année) Listen to the interview: Featured nominee: Marie-Pierre Arthur |
October 27 | Category: Male Artist of the year (Interprète masculin de l’année) Listen to the interview: Featured nominee:Yann Perreau Listen to his song " Beau comme on s'aime" |
October 28 | Category: Song of the year (Chanson populaire de l’année) Listen to the interview: Featured nominee: Ariane Moffatt Listen to her song: "Réverbère" |
October 29 | Category: Group of the Year (Groupe de l’année) Listen to the interview: Featured nominee: Karkwa Listen to their song: "Oublie pas" |
October 30 | Category: Female artist of the year (Interprète féminine de l’année) Listen to the interview: Featured nominee: Coeur de Pirate Listen to her song: "Le long du large" |
Croiser Karkwa dans l'avion
Lu dans un article de Valerie Lesage, Le soleil, à propos d'un spectacle de Gilles Vigneault à l'Olympia à Paris, Publié le 26 octobre 2009
dimanche 25 octobre 2009
Karkwa aux JO de Vancouver
La Maison du Québec sera située à Concord Place, en face du village olympique, a précisé la ministre Ménard. Elle sera pourvue d'une scène sur laquelle se produiront des artistes québécois et sera accessible de midi jusqu'à minuit, tous les jours durant la tenue des Jeux.
« Chaque jour, un artiste différent sera à l'honneur et présentera trois performances pendant la soirée », a expliqué Christine St-Pierre.
La ministre de la Culture a ensuite présenté les artistes dont la présence à la Maison du Québec a été confirmé, dont Alfa Rococo, Caracol, Coeur de Pirate, Florence K, Malajube, Fred Pellerin, Karkwa, la troupe Les 7 Doigts de la main, Ima et The Lost Fingers. (...)
Extrait de l'article de Corrussport.com
La Blogothèque présente Karkwa au Scopitone de Paris
KARKWA + Hold Your Horses
Pop-rock/Folk
le 27/10/2009 à 20h00
SCOPITONE
5 avenue de l'Opéra
75001 PARIS 01
Réservations : Fnac ou France Billet
Jeu-Concours Dans Le Mur Du Son
Pour fêter ça, DLMDS vous propose de gagner 3 places pour la soirée du 27 octobre avec l'alléchant programme suivant : Karkwa + Hold Your Horses + Thank You.
Comment gagner ? C'est très simple, soyez dans les trois premiers à répondre par email à la question suivante : quel est le nom du nouvel album de Karkwa ?
samedi 24 octobre 2009
La Sacem partenaire des Rockomotives
Festival Rockomotives - du 24 au 31 octobre 2009
La Sacem est partenaire du festival Rockomotives. La programmation joue la carte de l’indépendance, de la découverte. Cette manifestation, ayant une base artistique "pop", a su au fil des ans évoluer pour accompagner les nouveaux courants artistiques forts tels que l’electro ou le hip hop.
Une profusion de styles, des paris assumés, des têtes d’affiches classieuses. Une cuvée 2009 qui se souhaite discrète, mais au charme indéniable, qui se déroulera du 24 au 31 octobre à Vendôme.
La programmation alterne cette année artistes confirmés et ceux en voie de développement, sans jamais céder à une quelconque forme d’élitisme.
Dominique A, Yodelice, Oxmo Puccino, Izia, Peter Von Poehl, Java , Mansfield Tya, Sebastien Schuller, Stars Like Fleas, Jil Is Lucky, Montgomery, Fordamage, Skeleton$, Electric Electric, Nlf3, Zone Libre Vs Casey, Alaska In Winter, Papier Tigre, Clues, Xavier Plumas, Be My Weapon, Magnetic & Friends, Forest Fire, Binary Audio Misfits, Mathias Sten, Every Man Has Your Voice, Karkwa, Micachu, Perceval Music, Battant.
> Découvrez le site du festival Rockomotives
La Blogothèque en résidence au Scopitone avec Karkwa
Après un premier concert sauvage et intense des Plants & Animals, la Blogo poursuit dès la semaine prochaine ses résidences au Scopitone. Demandez le programme !
Mardi 27 octobre, on aura de la bière pression à des prix raisonnables et on accueillera aussi les Canadiens de Karkwa, les Parisiens de Hold Your Horses et les Américains de Thank You.
Karkwa, vous les avez déjà vu sur ces pages en Concert à Emporter. Ils sont précédés d’une belle réputation scénique et viennent défendre un troisième album, Le Volume du Vent. Et de volume il sera question, tant tout ici est affaire d’intensité. Ils font donc une halte à Paris pour la Blogo avant de filer aux Rockomotives de Vendôme (un excellent festival pas loin de Paris, pour ceux qui voudraient pimenter leur fin de mois).
Karkwa - Marie tu pleures pour rien - Un Concert à emporter from La Blogotheque on Vimeo.
Extrait de l'article publié par Garrincha le 23 octobre 2009
Karkwa, les magnifiques québécois
Le groupe concluait sa tournée européenne sur cette date. Et on a bien senti que les chevaux étaient lâchés, particulièrement concernant le percussionniste Julien, cheveux longs dégoulinant de sueur, véritable homme des cavernes fracassant ses fûts. Il s’est depuis coupé les cheveux – oui c’est intéressant – à ce que l’on a pu voir lors d’un concert énorme aux Francofolies de Montréal le 6 Août dernier.
Un concert à la maison, devant plus de 2.000 personnes, dans un Metropolis archi-comble. Bref, set court mais intense, pendant lequel les morceaux s’enchaînent trop vite pour nous – rrrrrrrrah, pourquoi une heure seulement, pourquoi ???? -, où Louis-Jean pose une voix toujours douce et pleine d’intensité, nous livre un jeu de guitare aussi sobre que maîtrisé, senti, capable de solos merveilleux tout autant que de progressions d’accords magnifiquement hétérodoxes.
François aux claviers toujours lyrique, se livrant à des envolées délirantes sans jamais tomber dans le kitsch. Le tout servi sur une section rythmique solide, donnant une lourdeur, un poids très particulier au groupe. Plaisir supplémentaire pour nous : suivre le groupe ensuite pour la fin de la soirée et découvrir un band adorable, d’une modestie et d’une gentillesse tellement rare que leur musique en devient plus qu’excellente : indispensable.
Et on se laisse penser que ces francophones ont raison de chanter en français et que – oui – Karkwa est sans aucun doute le meilleur groupe de rock francophone des années 2000. Et on se dit – finalement et aujourd’hui de plus en plus – que pour rien au monde on ne raterait un de leurs trop rares passages en France. Nous serons donc tous au (tout nouveau) Scopitone ce 27 octobre 2009.
En attendant, petite interview mouvementée lors des balances au Nouveau Casino.
Karkwa - interview from Ziknation on Vimeo.
Extrait de l'article de "Gorgonzola Fitzgerald" dans Ziknation; le 24 octobre 2009mercredi 21 octobre 2009
M pour Montréal: une quatrième vitrine indie sur le monde
Photo: André Pichette, La Presse
Pas moins de 75 professionnels de la planète indie, promoteurs, programmateurs, agents d'artistes et autres journalistes du monde entier assisterons à la quatrième présentation de M pour Montréal, prévue du 19 au 21 novembre prochains. Majoritairement issues de la scène montréalaise, les formations émergentes s'y produiront devant public afin que les professionnels répandent ensuite la bonne nouvelle.
Le 21 novembre, une sélection francophone sera mise de l'avant au Café Campus: La Patère Rose, Géraldine, Marie-Pierre Arthur, Orange Orange et Caracol.
«On veut présenter les groupes dans le meilleur contexte possible, et l'on organise ce festival à une période où nous n'avons pas de programmation concurrente. Les délégués débarquent ici le mercredi soir, ils sont occupés mur à mur jusqu'à leur départ. Fin novembre, on occupe un créneau intéressant. À preuve, la soirée de clôture de l'an dernier, avec Karkwa, We Are Wolves, Coeur de Pirate et John Lajoie qui animait, c'était archi plein au Métropolis.» (...)
Extrait de l'article d'Alain Brunet, La Presse, publié le 20 octobre 2009
lundi 19 octobre 2009
Pochette de Lux
Grand prixex ÆQuo : Dominique Desbiens Karkwa, le volume du vent
Conception visuelle et illustration de la pochette de l’album Le volume du vent du groupe Karkwa.
Client : audiogram
dimanche 18 octobre 2009
Classes et humains
Bruits de couloirs # 03 :
Alex Stevens (Dour festival - Belgique ) - www.dourfestival.be
Cette année, je ne râterai pas (si je devais en choisir 5)
- Micachu : OVNI et prodige, elle n'en fini pas de nous étonner. Déjà dans ma liste des concerts de l'année pour un concert vu en mai. Je ne râterai ça pour rien au monde à la chapelle de Vendôme.
- Papier Tigre : un peu d'animalité ne nous fera sans pas de mal à un moment donné ou l'autre
- Karkwa : normalement, c'est le genre de groupe que je déteste mais ces quebecquois là, je les trouve tout simplement classes et humains. Sans doute le bon groupe au bon endroit.
- Clues : un des album de l'année, ex-The Unicorns, cousins de Arcade Fire (pour faire un peu de promo facile et donner l'eau à la bouche). Très inventif et frais. Aussi déjà sur ma liste des meilleurs concerts de l'année pour un concert le mois passé.
- Dominique A : juste pour entendre "le courage des oiseaux" et "la peau". J'aime ça.
vendredi 16 octobre 2009
C'EST REPARTI POUR LES ROCKOMOTIVES !
(...) Des artistes complètement inconnus en France comme le groupe québécois Karkwa, « c’est l’équivalent de Noir Désir au Québec. Ils sont multi disque d’or là-bas, ce sont de grosses stars » précise Richard Gauvin. Bref beaucoup d’artistes, des domaines variés, mais assez proche, de la même famille musicale... de quoi satisfaire tout le monde, à petit prix et dans une ambiance conviviale.
Extrait de l'article de Audrey Hudebine, Radio plus FM
Grosses pointures à l'ADISQ
L'année dernière, l'Adisq avait mis le paquet pour son 30e gala, présenté au Centre Bell. Le 1er novembre prochain, la grande fête de la musique sera de retour dans un format allégé, dénudé de son habituel hommage, au Théâtre Saint-Denis. Une façon de couper dans la durée de l'événement, sans toucher aux performances qui mettront en vedette notamment Cœur de Pirate, Ginette Reno et Jean Leloup. (...)
Les noms de ces artistes ont été dévoilés hier avant-midi, à l'occasion d'un point de presse. On a alors appris que Cœur de Pirate, Ginette Reno, Beast, Yann Perreau, Jean Leloup, IMA, Florence K, Jim Corcoran, Louis-Jean Cormier (Karkwa), Pierre Flynn, Marc Hervieux, Daniel Lavoie, Martin Léon et Vincent Vallières offriront une courte performance.
extrait de l'article de Philippe Renault, ruefrontenac.com, Jeudi, 15 octobre 2009
jeudi 15 octobre 2009
Karkwa passe à table !
mercredi 14 octobre 2009
VOTEZ KARKWA !
AVEC UN LOT DE 5000 $ A GAGNER POUR LES PARTICIPANTS AU VOTE !
Karkwa : Gatineau 8 octobre 2009
Spectacle généreux de Karkwa, avec quatre nouvelles compositions, dont deux vraiment nouvelles et jamais jamais écoutées! Il faut savoir que Le Volume Du Vent est sortie en avril 2008! Louis-Jean nous informe qu'ils ont gagné la médaille de bronze au concours de chanson francophone de Beyrouth! Malgré le décalage horaire, le spectacle se déroule dans le rythme et l'allégresse. Comme à l'habitude des musiciens remarquables, et des éclairages éblouissants me dira AM qui assiste à Karkwa pour la première fois!
Ils seront encore gagnants à l'ADISQ en 2009. Si vous ne connaissez pas, n'importe lequel de leurs DCs, et des contributions importantes cette année dont le DC de Marie-Pierre Arthur également en nomination! S'il ya des DCs que l'on écoute en boucle, moi c'est les spectacles Karkwa ... et la bonne humeur de François Lafontaine au clavier !
par Marcel M. Desrosiers sur le blog de Voir.ca , le 12 octobre 2009
mardi 13 octobre 2009
Du grand art de la part des médaillés de bronze
Deuxième soirée du Coup de grâce de St-Prime, un étrange duo de groupe ouvre la soirée au Vieux Couvent, Duchess Says et Karkwa. La foule diffère grandement de la première soirée où la plupart des gens étaient des connaissances, proches ou lointaines, de Fred Fortin ou des Dales Hawerchuk.
Ce soir c’est plutôt la jeunesse qui prend le village d’assaut, beaucoup d’ados et de jeunes adultes sont là pour apprécier le spectacle. Plusieurs n’étaient pas près à encaisser ce qui allait suivre. Visiblement présent pour Karkwa, plusieurs sont resté figé pendant l’ouverture du spectacle de Duchess Says. C’est vrai que si on ne les connaît pas, leur performance peuvent être troublantes. Mais tel une magicienne Annie-Claude Deschênes a réussit à amadouer chacunes des personnes présentes. Elle y est évidemment allé d’un comportement imprévisible comme à son habitude. Hier soir, elle a décidé de faire une courte partie du spectacle dehors. Pourquoi pas! Le groupe fût une belle découverte pour plusieurs personnes dans la salle assurément.
Par la suite venait Karkwa, qui y sont allé de leur set le plus rock. Pas question de jouer Oublie pas hier soir. Je me demandais comment allait être perçu leur prestation après l’énergie de Duchess Says. Les cinq gars de Karkwa ne sont pas né de la dernière pluie et savait exactement comment répondre. Pesant, fort et énergique. La foule a même eu droit à deux nouvelles chansons dont Marie, tu pleures pour rien qu’on l’on avait pu entendre auparavant au Concert pour emporter. Du grand art de la part des médaillés de bronze au jeux de la francophoine de Beyrouth.
Extrait de l'article de Étienne Dubuc, Bangbangblog.com, paru le 11 octobre 2009
Jeux de la Francophonie : une cérémonie de clôture aux accents libanais
Accompagnée d’instruments traditionnels comme le choue, le nde ou la ntem, Kareyce Fosto (CMR), médaille d’argent, puisse ses sources musicales dans le folklore bamileké et les sonorités de l’Ouest du Cameroun. Cette chanteuse et guitariste a été lauréate du prix de la Francophonie 2009 au Cameroun.
Médaille de bronze, le groupe Karkwa mêle des textes réalistes à une musique qui marie nouvelles technologies et instruments analogiques des 60’s et 70’s.
(...) Les soirées ont été retransmises en direct sur Future TV au Liban et sur de nombreuses télévisions nationales de pays francophones ainsi que par les chaînes internationales africaines Africâbles et TéléSud. Animé par Patrick Simonin, le Gala des lauréats, le 5 octobre dans l’amphithéâtre du Village francophone, a présenté le meilleur de cette moisson exceptionnellement riche de ces VIes Jeux.
Extrait de l'article paru sur Capcampus
lundi 12 octobre 2009
Trois séquences parisiennes
http://watchyourstepmusicvideo.blogspot.com/
Karkwa - Echapper au sort (Paris) from edbyherself on Vimeo.
KARKWA - La Façade (Paris) from edbyherself on Vimeo.
Karkwa - Le Compteur (Paris) from edbyherself on Vimeo.
samedi 10 octobre 2009
Karkwa sur Radio X
Go automatique pour le Coup de Grâce Musical
Un spectacle en deux partie avec Duchess Says et Karkwa : Méconnu de tous dans la région, ce sera une première expérience pour eux au Lac-St-jean. Abrasive et truande à souhait, cette formation électro-rock surprend par la rage de cette dame qui donne le ton aux boys de son band. Comme chaque festival a sa découverte, cette année, c'est celle de Duchess Says! Quand les gars de Karkwa ont su qu’il se passait de quoi à Saint-Prime sous la gouverne de leur pote Fred [Fortin], ce fut un go automatique pour se joindre au party. Un projet dont tout le monde parle ces derniers temps au programme de la première édition du Coup de Grâce, voilà une première offrande pour nos festivaliers.
Extrait de la publication du 10/10/2009 parue sur Sorties.ca
Karkwa survolté
Karkwa, des médaillés pleins d'énergie
Karkwa était en spectacle, hier soir, à la salle Jean-Despréz. Le groupe a livré une performance endiablé à leur retour du Liban, où ils ont remporté la médaille de bronze au concours de chanson des Jeux de la francophonie. (Photo : Étienne Ranger, LeDroit)
À peine débarqués de l'avion en provenance du Liban, avec dans leur valise une médaille de bronze remportée au concours de chanson des Jeux de la Francophonie à Beyrouth, les membres de Karkwa sont venus souffler les textes de leur dernier album Le volume du vent, hier soir à la salle Jean-Despréz de la Maison du citoyen.
Des artistes survoltés
C'est peut-être le décalage horaire, mais on aurait dit qu'ils étaient survoltés, en particulier le leader du groupe, Louis-Jean Cormier à la guitare et au chant. Il est vrai que la salle - pleine à craquer - était aussi là pour les énergiser, tout comme les éclairages fort bien réussis d'ailleurs.
Mêlant soigneusement rock et balades, les arrangements de Karkwa sont loin de tomber dans la facilité. Il y a indéniablement une recherche musicale à la base des créations du groupe fondé en 1998. Chaque instrument est mis en valeur. À noter l'excellent travail aux percussions de Julien Sagot (la batterie principale étant l'affaire de Stéphane Bergeron) tout au long du spectacle et en particulier pendant une pièce comme L'épaule froide. Idem pour les claviers avec François Lafontaine. Il va parfois chercher des ambiances jazz
Côté texte, les strophes ne sont pas non plus laissées au hasard. Dans une chanson comme Coup d'état, la voix de Cormier est là pour appuyer la musique et non l'inverse.
Un son riche
À l'ambiance rock, viennent se greffer des sonorités plus sensuelles, jazzées et parfois à fleur de peau, même quand les sons sont plus rythmés. Bref, on comprend mieux pourquoi ils ont fait bonne impression dans le pays du cèdre. Mais comme le disait Louis-Jean Cormier : « Les juges nous sont dit qu'ils ne pouvaient pas nous donner la médaille d'or, car on ne donne pas une médaille d'or à un groupe rock ».
« Ah ben, fuck !, de rétorquer Cormier, ce qui ne nous a pas empêché d'avoir du fun ! »
Publié le 08 octobre 2009, André Magny, Le Droit
ADISQ, une nouvelle occasion de se prononcer
8 octobre 2009 (QIM) - Il n'y a pas que les élections municipales qui requerront la participation citoyenne dans les prochaines semaines. Outre les candidats à la mairie de plusieurs de vos localités respectives, le 1er novembre est aussi le moment où sont dévoilés les interprètes de l'année dans le domaine de la chanson populaire. En 2009, outre les trophées Interprète féminine, Interprète masculin et Chanson populaire de l'année, le choix du Groupe de l'année revient lui aussi au vote du public.
Parmi les membres inscrits ayant mis en marché des disques, spectacles, vidéoclips et émissions de télévision entre le 1er juin 2008 et le 31 mai 2009, un premier choix a été effectué par les membres de l'ADISQ pour l'ensemble des catégories. Dans le cas des votes du public, il vous reste jusqu'au 18 octobre pour vous prononcer entre les groupes Alfa Rococo, Kaïn, Karkwa, Les Cowboys Fringants et Mes Aïeux.
On peut enregistrer son vote à partir du site de l'Association ou celui de la SRC. Par la suite, du 19 octobre au 1er novembre, ce sera au tour de la Chanson de l'année, parmi les titres suivants:
- "Beau comme on s'aime" par Yann Perreau
- "Fais-moi la tendresse" par Ginette Reno
- "La plus belle fille de la prison" par Jean Leloup
- "La tête haute" par Les Cowboys Fringants
- "Le mépris" par Caracol
- "Le déni de l'évidence" par Mes Aïeux
- "Plus rien à faire" par Alfa Rococo
- "Pourquoi" par Marie-Pierre Arthur
- "Réverbère" par Ariane Moffatt
- "1500 Miles" par Éric Lapointe
Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo
David Marin : Reconnaissance et coup de pouce
Reconnaissance et coup de pouce
Vous comprendrez donc qu'il est aujourd'hui habité d'un drôle de sentiment, lorsqu'il pense à son titre de porte-parole, conjointement avec le groupe Karkwa.
« C'est la première année qu'il y a deux porte-parole. S'il y en avait juste un, je pense que ce ne serait pas moi! » laisse-t-il tomber.
« En tout cas, je pense que je suis plus à l'aise comme porte-parole que comme juré. Ce n'est pas difficile de trouver des qualités aux Francouvertes. J'apprécie aussi leur philosophie de promouvoir la relève en choisissant un porte-parole en début de carrière, aux côtés de Karkwa.
« C'est à la fois une reconnaissance et un coup de pouce », renchérit-il.
Extraits de l'article Philippe Renault, RueFrontenac.com, paru le Jeudi 08 octobre 2009jeudi 8 octobre 2009
Karkwa et la mode d'Eve Gravel
Parade de mode Station 8 / Eve Gravel au Latulipe from Thierry Lavergne on Vimeo.
Défilé Eve Gravel / Station8 au Latulipe from Thierry Lavergne on Vimeo.
Défilé de mode Eve Gravel / Station8 au Latulipe 2009.
captation, montage et design par Thierry Lavergne de Spectacles Eventis
Musique par Beast et Karkwa
evegraveldesign.com
station8clothing.com
eventiscanada.com
Karkwa au Casino de Beyrouth (Video)
Le FME et la nouvelle coqueluche des médias français
Depuis six ans, le festival FME transforme la cité industrielle en capitale québécoise de la musique. Et s’apprête à conquérir l’Europe. Reportage en Abitibi-Témiscamingue. (...)
En ces premiers jours de septembre, l’été indien est en avance et le FME accueille un plateau varié pour sa septième édition. Entre héros locaux (Ariane Moffatt, Malajube) et relève attendue (Clues, Marie-Pierre Arthur), le festival témoigne de l’incroyable santé de la scène québécoise actuelle. D’Arcade Fire à Cœur de pirate, en passant par Pascale Picard, les musiciens de la Belle Province ont conquis l’Europe ces dernières années, faisant presque oublier leurs peu glorieux ancêtres Céline Dion et Garou. De la chanson au rock, de l’electro au folk, aucun genre ne leur résiste.
«Le Québec est sans doute la province qui fait le plus pour ses artistes, explique-t-elle [la ministre de la Culture Christine Saint-Pierre]. Aussi bien parce que nous voulons défendre notre culture et notre identité, notamment la langue française, que parce que nous n’avons pas de classes, ici, qui sépareraient les artistes des politiciens. Le dialogue est donc toujours possible.» Un avis partagé par Sandy Boutin, fondateur et directeur du FME, qui n’hésite pas à faire de la culture «l’enfant chéri» de la politique québécoise.
Un tremplin vers l’Europe. A 33 ans, le jeune homme est l’âme du festival. Impossible de ne pas le croiser durant la semaine, derrière un bar, dans les bureaux de la presse ou à l’accueil d’une salle. Manager du groupe Karkwa, il a su convaincre la population de Rouyn-Noranda, les artistes invités et l’Etat québécois de l’importance de sa démarche. Cette année, il franchit un palier supplémentaire. Venus d’Europe, une vingtaine de programmateurs de festivals découvrent le FME, à l’occasion d’une rencontre de la Fédération de concert. (...)
KARKWA, ENTRE NOIR DÉSIR ET RADIOHEAD
Nouvelle coqueluche des médias français, Karkwa rappelle Noir Désir pour le bon usage du français dans le rock. Mais les cinq Montréalais préfèrent les loopings d’une production ambitieuse à une énergie trop brute. Jusqu’à évoquer parfois les alchimies sonores du Radiohead de OK Computer sur Le volume du vent (Disques Office), leur troisième et meilleur album en date.
Extraits du long et bel article de Christophe Schenk de l'Hebdo.ch (Suisse)Edition du 08.10.2009
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