(...) Comme plusieurs autres musiciens, Jérôme Minière trouve que les temps sont durs. Le piratage et la crise économique lui font craindre pour les artisans de la musique.
« En musique, on le sent fort. Il y a moins de monde dans les salles. Mes collègues musiciens en bavent davantage pour arriver. Les ventes de disques diminuent. Quand je vois un groupe comme Karkwa, qui marche très bien et qui est un groupe important, vendre 25 000 albums, je me dis que c’est étonnant », affirme celui qui croit que des solutions existent pour s’adapter à la nouvelle donne.
La gratuité payante « Personnellement, je vois deux approches. En France, ils ont une approche plus répressive. On coupe des connexions Internet, on attaque des gens en justice. Moi, je doute de cette formule », dit-il. « L’autre, qui est un peu plus farfelue et qui avait été proposée par les artistes canadiens-anglais, l’année dernière, c’était la gratuité payante. Quand tu payes ton abonnement à ton fournisseur Internet, il y a une partie qui sert à payer pour télécharger ce que tu veux. Par contre, il y a le problème de la répartition. Mais je pense qu’on serait capables de le faire.»
Cedric Belanger, journaldequebec.co, 09/04/2009
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