KARKWA
Le volume du vent
(Les Disques Audiogramme – Wagram – 2009)
Durée 49’46 – 13 Titres
C’est grâce à leur grande qualité musicale mais aussi au soutien de l’Office Franco Québécois pour la Jeunesse que les membres de Karkwa sont très rapidement arrivés en France pour y participer au Printemps du Québec et depuis ce temps, l’histoire d’amour entre le groupe montréalais et le public hexagonal ne s’est jamais vraiment éteinte, quand bien même le quintet avait quelque peu délaissé son projet principal au tournant du troisième millénaire. Un premier album sorti en 2003 puis un second en 2005 confirmeront que Karkwa avait une place de choix à prendre sur la scène internationale et c’est en décrochant le Prix Félix Leclerc en 2006 que Louis-Jean Cormier (guitare et chant), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse), Julien Sagot (percussions) et Stéphane Bergeron (batterie) en prendront véritablement conscience, retournant en studio au printemps 2008 pour s’y fendre d’un troisième album encore plus abouti que ses deux prédécesseurs ! Bon sang ne saurait mentir …
C’est en donnant encore plus de profondeur à ses créations que le quintet québécois a appréhendé ce nouvel effort, en insistant encore un peu plus sur le côté planant de son œuvre et en mettant beaucoup de lui-même dans des morceaux à la fois graves et attirants. On apprécie le chant en Français qui est une véritable marque de fabrique chez Karkwa et un côté qui en appelle autant à Andrew Bird qu’à John Lennon quand il est question de construire des mélodies impeccables et de poser dessus de véritables poèmes que l’on sent vibrer au plus profond de soi. Arrivé à un stade où l’on se demande qui pourrait bien encore ne pas succomber à l’appel de ce « Volume du vent » où rien ne nous est épargné, on se laisse aspirer sans la moindre résistance par des morceaux tourbillonnants comme « Le compteur », « Oublie pas », « Le temps mort », « Combien », « Le solstice » ou « A la chaîne », des titres où la délicatesse des cordes vient se fondre à celle des percussions et où chaque note semble posée à l’endroit le plus juste, les montées occasionnelles en puissance ne nuisant jamais, bien au contraire, à l’harmonie et à l’homogénéité parfaite d’un album auquel on devient très rapidement accro. Débarqué en France pour la sortie de son album, Karkwa y participera à quelques festivals majeurs du printemps avant de s’en retourner procéder à la mise à sac en règle des salles de la Belle Province … Heureux ceux qui pourront y goûter en vrai !
http://www.karkwa.com
http://www.myspace.com/karkwa
(Les Disques Audiogramme – Wagram – 2009)
Durée 49’46 – 13 Titres
C’est grâce à leur grande qualité musicale mais aussi au soutien de l’Office Franco Québécois pour la Jeunesse que les membres de Karkwa sont très rapidement arrivés en France pour y participer au Printemps du Québec et depuis ce temps, l’histoire d’amour entre le groupe montréalais et le public hexagonal ne s’est jamais vraiment éteinte, quand bien même le quintet avait quelque peu délaissé son projet principal au tournant du troisième millénaire. Un premier album sorti en 2003 puis un second en 2005 confirmeront que Karkwa avait une place de choix à prendre sur la scène internationale et c’est en décrochant le Prix Félix Leclerc en 2006 que Louis-Jean Cormier (guitare et chant), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse), Julien Sagot (percussions) et Stéphane Bergeron (batterie) en prendront véritablement conscience, retournant en studio au printemps 2008 pour s’y fendre d’un troisième album encore plus abouti que ses deux prédécesseurs ! Bon sang ne saurait mentir …
C’est en donnant encore plus de profondeur à ses créations que le quintet québécois a appréhendé ce nouvel effort, en insistant encore un peu plus sur le côté planant de son œuvre et en mettant beaucoup de lui-même dans des morceaux à la fois graves et attirants. On apprécie le chant en Français qui est une véritable marque de fabrique chez Karkwa et un côté qui en appelle autant à Andrew Bird qu’à John Lennon quand il est question de construire des mélodies impeccables et de poser dessus de véritables poèmes que l’on sent vibrer au plus profond de soi. Arrivé à un stade où l’on se demande qui pourrait bien encore ne pas succomber à l’appel de ce « Volume du vent » où rien ne nous est épargné, on se laisse aspirer sans la moindre résistance par des morceaux tourbillonnants comme « Le compteur », « Oublie pas », « Le temps mort », « Combien », « Le solstice » ou « A la chaîne », des titres où la délicatesse des cordes vient se fondre à celle des percussions et où chaque note semble posée à l’endroit le plus juste, les montées occasionnelles en puissance ne nuisant jamais, bien au contraire, à l’harmonie et à l’homogénéité parfaite d’un album auquel on devient très rapidement accro. Débarqué en France pour la sortie de son album, Karkwa y participera à quelques festivals majeurs du printemps avant de s’en retourner procéder à la mise à sac en règle des salles de la Belle Province … Heureux ceux qui pourront y goûter en vrai !
http://www.karkwa.com
http://www.myspace.com/karkwa
Ecrit par Fred Delforge, jeudi, 02 avril 2009 pour Zicazine
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