Si pour certains groupes l’expression « nul n’est prophète en son pays » va comme un gant, c’est tout le contraire pour Karkwa. Mais après leur tournée européenne et le prix Polaris, les choses sont en train de bouger pour les montréalais.
Encensé par tout ce que le monde du rock compte de critiques, Karkwa écrase la concurrence et il est fort à parier que de ce côté-ci de l’Atlantique, Les Chemins de Verre soit en bonne place dans les listes des meilleurs albums de 2011.
Encensé par tout ce que le monde du rock compte de critiques, Karkwa écrase la concurrence et il est fort à parier que de ce côté-ci de l’Atlantique, Les Chemins de Verre soit en bonne place dans les listes des meilleurs albums de 2011.
Il aura fallu du temps pour que ce quatrième album arrive en France, presque un an. Mais peu importe l’attente, car le successeur du Volume du Vent met tout le monde d’accord. Album intense où la poésie s’époumone dans un rock inspiré. Karkwa maîtrise l’art de la nuance électrique avec des paroles parfois hermétiques mais toujours poétiques.
La jouissance sonore reste instinctive tout au long des douze morceaux. L’envoûtement est total dès les premières notes de cette pop onirique. Le lyrisme côtoie l’intime et perd ses repères pour mieux nous faire passer par toutes sortes d’émotions: la passion (Le Pyromane), l’insouciance (Moi-Léger), le bonheur (Le Vrai Bohneur). Avec Les Chemins de Verre, Karkwa a réussi à briser les dernières barrières qui entravaient sa route vers une reconnaissance plus que méritée et convainc par la même occasion les synapses les plus endormies.
Publié dans "Ground control to Major Tom" le 22 novembre 2011
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