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A 21h15, c’est l’heure de la tête d’affiche de la soirée Karkwa qui fête déjà douze années d’existence. Auteur de quatre albums – Le Pensionnat des Etablis (2003), Les Tremblements s’immobilisent (2005), Le Volume du vent (2008) et Les Chemins de verre (2010) , les Québécois se sont d’ores et déjà forgés une solide réputation de groupe de scène au Canada. De passage en France pour une semaine de promo, ils avaient la joie de pouvoir re-jouer en live. « On vient de Montreal comme les autres groupes de ce soir » lance le frontman Louis-Jean Cormier, accompagné d’un claviériste, d’un bassiste et de deux batteurs !
A 21h15, c’est l’heure de la tête d’affiche de la soirée Karkwa qui fête déjà douze années d’existence. Auteur de quatre albums – Le Pensionnat des Etablis (2003), Les Tremblements s’immobilisent (2005), Le Volume du vent (2008) et Les Chemins de verre (2010) , les Québécois se sont d’ores et déjà forgés une solide réputation de groupe de scène au Canada. De passage en France pour une semaine de promo, ils avaient la joie de pouvoir re-jouer en live. « On vient de Montreal comme les autres groupes de ce soir » lance le frontman Louis-Jean Cormier, accompagné d’un claviériste, d’un bassiste et de deux batteurs !
Karkwa entame sa prestation avec Le bon sens entre folk et rock. Il se fait ensuite plus énergique et électrique avec Les Chemins de verre. La voix puissante et enveloppante du frontman et les ruptures de rythme maîtrisées du groupe séduisent et captivent l’auditoire. « Ça fait très chaud au coeur de jouer à Paris. On chante en français contrairement à certains groupes de rock français. Ne vous surprenez pas à comprendre quelque chose » déclare Louis-Jean avec l’accent québécois. Le groupe propose alors Le Pyromane, une composition pop rock solide.
Après avoir allégrement pioché dans son dernier album, Karkwa fait un détour par Le Volume du vent en y extrayant Le Compteur sur lequel il se fait plus planant mais toujours aussi pêchu. La formation touche au psychédélisme. Tout le groupe, et particulièrement les deux batteurs, s’en donne à coeur joie. Louis-Jean trépigne plié sur sa guitare. Il se calme ensuite et entame seul L’Acouphène. Rejoint par ses camarades, il lâche quelques solo bien noisy qui font du bien aux oreilles. Le frontman remercie ensuite ses collaborateurs et le public. « Merci de conserver la musique en français ! ».
Pour terminer sa prestation, Karkwa assène Oublie pas, une chanson rock sur laquelle résonne une dernière fois cette voie puissante et ces solos disto. Le groupe se lâche totalement puis se retire après 35 minutes de concert. Un peu court mais convaincant !
Extrait de l'article "Photos Karkwa, Braids, Ensemble @ Festival Les Inrocks Black XS 2011" de Mr. Grieves, Pixbear.com
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