L comme lundi...L comme Louis-Jean
Le boute-en-train
Nom : Louis-Jean Cormier
Âge : 31 ans
Instruments : Voix et guitares. Il écrit la majorité des textes en plus de composer une partie des musiques.
Paternité : Il est papa d’un garçon d’un an et d’une fillette de quatre ans.
Talent caché : C’est un mordu de golf.
S’il n’était pas musicien : Il serait ingénieur du son.
Parcours : Élevé à Sept-îles dans une famille de musiciens, descendant de « violoneux » et d’accordéonistes, Louis-Jean est le produit d’influences à la fois académiques et populaires. Dès l’âge de quatre ans, il reçoit une formation classique en piano, puis en guitare. Enfant, il chante à l’église, dans le chœur que son père dirige encore à ce jour. Ses parents, des passionnés de chant choral, sont un ancien prêtre et une ex-novice qui ont abandonné leur vocation religieuse par amour !
Le jeune Cormier passe ses étés à Petite-Vallée, en Gaspésie, où il découvre les artistes francophones au festival de la chanson dirigé par son cousin. « On a eu une enfance très choyée, raconte son frère aîné, Benoît, violoniste à l’Orchestre symphonique de Québec. La famille était un lieu de création, le premier public devant lequel on présentait notre travail : les pièces que j’apprenais, les nouvelles compositions de Louis-Jean. C’est encore le cas aujourd’hui. »
À 14 ans, Louis-Jean se produit déjà avec des amis dans le bar de chansonniers de Sept-Îles (ses parents ont dû lui signer une dérogation). « C’étaient des bonnes veillées, se rappelle le chanteur. On arrivait “poqués” à l’école le lendemain ! » Trois ans plus tard, il déménage à Montréal pour poursuivre des études en jazz au cégep de Saint-Laurent, où il se lie d’amitié avec Stéphane Bergeron et
François Lafontaine.
Gentleman au charme facile, infatigable boute-en-train, Cormier est aujourd’hui un chef d’orchestre en demande : c’est lui qui a signé la réalisation et les arrangements des albums hommage à Gaston Miron, Douze hommes rapaillés, ainsi que ceux du disque Les filles de Caleb : L’opéra-folk (avec Michel Rivard).
Ce qu’on dit de lui : « Il a l’aisance naturelle de ceux qui ont la “touche magique” dans ce milieu, estime la chanteuse Ariane Moffatt, qui l’a connu au cégep. C’est quelqu’un qui respire la musique, qui est capable de communiquer avec son instrument, qui est très rassembleur. Ce mélange de qualités humaines et musicales fait qu’il se serait démarqué dans n’importe quel projet. »
Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)
Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)
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