Par: Eliane Sauve, Photos : Patrick Cormier, [danstesoreilles.tv]
Il y a de ces journées où on se sent fiers d’être québécois. Rassurez-vous, je ne suis pas une fervente-bleue-séparatiste qui cri haut et fort sur les Plaines d’Abraham mon amour pour le Québec. Mais quand je vois des groupes de chez nous jouer dans des festivals où la majorité des artistes sont anglophones, ça me fait un petit velours. Une petite contemplation à l’instant où, devant des milliers de personnes venues de partout, les douces paroles de Moi Léger résonnent à mes oreilles.
L’excellent groupe québécois Karkwa était en prestation samedi dans le cadre du festival Osheaga. Visiblement en forme, le quintet a offert un concert puissant et énergique. Les deux percussionnistes Stéphane Bergeron et Julien Sagot ont poussé les rythmes frénétiques, le claviériste François Lafontaine, de profil, paraissait en transe, et évidemment, Louis-Jean Cormier nous a enchanté avec sa voix. On ne peut pas laisser sous silence la force du chanteur. Sa sensibilité est à couper au couteau, sa puissance vocale est impressionnante.
Le groupe a pigé parmi le répertoire des deux derniers albums Le Volume du Vent et Les Chemins de Verre (qui soit dit en passant leur a valu le prix Polaris) – offrant au public un 50 minutes bien comblé ! On en aurait voulu le double. Une solide performance.
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