F comme Friday... F comme François
Le mélomaniaque
Nom : François Lafontaine
Âge : 31 ans
Instrument : Claviers. Il signe la majorité des mélodies.
Paternité : Papa d’un garçon d’un an, il a choisi la musique de fond qui jouait lorsque son bébé est venu au monde : la soul d’Otis Redding.
Jouer de la musique, pour lui, c’est : « Comme une séance chez le psy. Ça me permet de sortir un paquet d’affaires. Je joue mieux quand je suis en “tabarnac” ! »
S’il n’était pas musicien : « Je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre. »
Parcours : Pianiste virtuose et mélodiste ingénieux, ce Montréalais de naissance se décrit comme un geek de la musique. Plus sombre et plus habité que ses comparses, il est l’encyclopédie du groupe, celui qui leur fait constamment découvrir de nouveaux artistes. Il dit d’ailleurs avoir appris son métier autant en jouant qu’en écoutant « des quantités monumentales de musique » pendant les 10 années où il a travaillé chez un disquaire d’occasion. Ses influences sont éclectiques : du jazz, le folk de Bruce Cockburn et de Neil Young, le minimalisme de Steve Reich et de Philip Glass, les Rolling Stones, « autant qu’une bonne “toune” des années 1980 de Gowan qui décolle ».
Lafontaine joue du piano depuis l’âge de 10 ans, encouragé par son père machiniste, « un “trippeux” de musique » qui vendait les premiers démos de Karkwa à ses collègues de l’usine. « C’est mon fan numéro un, c’en est presque maladif, dit François. Je suis en train de vivre la vie dont il aurait rêvé. » Admis en jazz au cégep de Saint-Laurent, le claviériste change d’idée au bout d’un mois et décide de suivre des cours privés à l’Université de Montréal et de « pratiquer comme un malade » pendant une année. Peu après, il commence à sillonner les routes du Québec avec Kalembourg, un groupe de « pop juvénile » dont font partie tous les futurs membres de Karkwa.
Ce qu’on dit de lui : « C’est un grand créatif, dit l’imprésario du groupe, Sandy Boutin. Ne lui demande pas de jouer une partition! La musique, lui, il la sent, il la vit intensément. »
Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)
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